Jules Perahim, plasticien et peintre roumano-français († 2 mars 2008).

Malgré cela, ses débuts ne sont pas simples : l'ombre du régime communiste pèse lourd sur ses ambitions. Ironiquement, ce climat oppressif devient pour lui une source de créativité débridée. Il se tourne alors vers des formes d'expression qui échappent aux normes établies par son environnement la peinture devient sa rébellion silencieuse contre la censure.Peut-être que sa plus grande force réside dans sa capacité à capter le mouvement de la vie autour de lui, allant au-delà des simples représentations figuratives pour explorer les émotions humaines les plus profondes. En 1972, poussé par cette pulsion créatrice inextinguible et avide de liberté artistique, il quitte son pays natal pour s'installer en France.

Ce choix radical n’est pas simplement géographique ; c’est une véritable métamorphose qui va influencer toute sa carrière artistique.À Paris, le berceau de l’avant-garde européenne, Perahim plonge tête première dans un océan d'inspiration. Il côtoie des figures emblématiques du milieu artistique tout en forgeant son propre style distinctif mélange audacieux entre abstraction lyrique et influences figuratives européennes et africaines ! Son atelier devient un laboratoire où chaque toile témoigne d'une exploration incessante des émotions humaines. Cependant, cette période faste est également marquée par des luttes intérieures ; bien que sa renommée grandisse progressivement sur la scène parisienne, le poids du doute et les questionnements existentiels persistent.La décennie suivante voit son travail évoluer vers des compositions plus audacieuses : du collage au dessin en passant par divers médiums innovants ! Les critiques reconnaissent rapidement l'unicité de son approche pluridisciplinaire peut-être même perçoivent-ils en lui un précurseur avant-gardiste qui anticipe les tendances contemporaines ? Ses œuvres transcendent non seulement les frontières physiques mais aussi celles du temps ! Elles deviennent alors autant de récits visuels témoignant d’un monde partagé entre rêve et réalité.Malgré cette ascension fulgurante sur la scène artistique internationale qui lui offre reconnaissance et succès commercial exposant ses pièces aux quatre coins du monde il ne faut pas oublier qu’au fond demeure un homme profondément attaché à ses racines roumaines. Chaque coup de pinceau est imprégné d’une nostalgie viscérale pour un passé qu’il ne pourra jamais totalement renier ! Et alors qu’il navigue habilement entre différentes cultures artistiques tout au long de sa carrière……le point culminant arrive avec une exposition majeure à Paris en 1997 : « L’écho des origines ».

Cette présentation audacieuse attire non seulement les amateurs d’art mais également ceux avides d’histoires personnelles derrière chaque œuvre exposée! Dans cet événement mémorable illuminé par son éclat créatif inimitable – où tradition rencontre innovation – Jules Parahim réussit enfin à concilier ces deux pôles apparemment opposés !Cependant… comme toute belle histoire comporte ses ombres ! Le processus créatif même le plus inspirant peut parfois engendrer solitude ou mélancolie profonde chez celui qui crée sans relâche… Cela semble être paradoxal mais c’est bien réel : entouré par tant de beauté visuelle pouvant émerveiller n'importe quel spectateur – comment expliquer alors ce sentiment persistant ? Peut-être que cette lutte intérieure constitue finalement ce sel essentiel donnant toute leur saveur aux œuvres artistiques ?Pourtant... avec l’avancée inexorable du temps viennent aussi inexorablement maladies physiques ou épreuves personnelles - ainsi arrive doucement l’année fatidique 2008… Ce printemps-là voit s’éteindre peu après quelques semaines hospitalisées cet être sensible dont chacune des toiles aurait pu raconter mille histoires différentes…Alors qu’on célèbre aujourd’hui encore son héritage – on pourrait s’interroger : quelles histoires auraient-il encore pu nous dévoiler si seulement on avait eu davantage de temps ensemble ? Ses œuvres continuent aujourd'hui à voyager autour du globe ; certaines font partie intégrante collections prestigieuses tandis que d'autres ont été redécouvertes récemment avec ferveur! La critique contemporaine réexamine sans cesse certains aspects novateurs présents dans ses créations initialement jugées "avant-gardistes". Il semble donc ironique que cet homme amoureux fou des couleurs riches se soit éteint doucement sans bruit ni tapage médiatique … Pour ceux ayant eu chance croiser chemin avec lui cependant leurs souvenirs vibrent encore comme echo vibrant halles artistiques! Aujourd’hui encore... ceux qui passent devant quelques-unes traces laissées vont sûrement ressentir frémissement palpable présence spirituelle laissant place imagination: Qui sait quelles merveilles Perahim aurait-il pu continuer créer si seulement…