1895 : Marcel Janco, peintre et architecte roumain, figure du dadaïsme († 21 avril 1984).

Marcel Janco est né dans un monde vibrant d’innovations, au cœur de l’Europe, où les idées nouvelles et les courants artistiques se mêlaient déjà. À cette époque, en 1895, le vieux continent était une toile en perpétuel mouvement ; pourtant, c'est dans une modeste ville de Roumanie que ses premières inspirations prennent forme. Enfant d’un milieu juif et cultivé, il grandit entouré de livres et de discussions animées sur l'art et la littérature. Peut-être que c’est cet environnement intellectuel qui a nourri sa créativité débordante... Dans sa jeunesse, Janco s'illustre comme un artiste prometteur mais est profondément marqué par les tumultes politiques de son pays. Les bouleversements sociaux sont omniprésents, et alors qu'il commence à développer son style unique mêlant peinture et architecture une alliance peu commune pour l’époque la Première Guerre mondiale éclate. La guerre n’apporte rien d’autre que désolation ; cependant, ironie du sort ! C’est au milieu du chaos qu’il trouve son véritable chemin artistique.En effet, malgré la tragédie qui l’entoure, Marcel Janco est attiré par des mouvements avant-gardistes tels que le cubisme et le futurisme. Son esprit audacieux le pousse à quitter la Roumanie pour Paris en 1910 une décision qui marquera un tournant décisif dans sa carrière. Dans cette métropole artistique bouillonnante où des figures telles que Picasso ou Braque façonnent déjà le monde de l’art moderne… Janco se sent enfin chez lui.Cependant, Paris ne lui offre pas seulement l'inspiration ; elle devient également le terreau fertile d'une nouvelle forme d'art : le dadaïsme. En 1916, avec Tristan Tzara et Hugo Ball des noms désormais légendaires ! il cofonde ce mouvement iconoclaste qui remet en question toutes les conventions artistiques établies. D’ailleurs... peut-être que cette rébellion face aux normes bourgeoises vient également d’une volonté personnelle de briser ses propres chaînes créatives ? Au fur et à mesure que le dadaïsme émerge comme une réponse aux horreurs de la guerre mondiale… Janco développe son propre langage visuel débridé. Il n’hésite pas à utiliser des matériaux non conventionnels pour créer des œuvres éphémères ou provocatrices qui s’opposent à toute forme d’esthétique traditionnelle : collages en papiers découpés devenus emblématiques ! Ce mélange radical fait vibrer les esprits avant-gardistes tout autour de lui.Ironiquement… alors qu’il cherche à créer un art libéré du passé – un art sans limites – il se trouve souvent confronté au rejet voire à la moquerie par ceux qui ne comprennent pas encore cette quête insensée du nouveau! Mais ces critiques ne font qu’ajouter du carburant au feu créatif brûlant en lui ; ainsi naît « Le Bizarre », œuvre phare illustrant parfaitement cette lutte contre l’ordre établi.Les années passent… L’après-guerre apporte avec elle un sentiment d'optimisme renouvelé; cependant cela n'empêche pas Marcel Janco de ressentir une profonde mélancolie face aux ravages laissés derrière lui par la guerre. Pour fuir ce sentiment oppressant... il explore divers moyens expressifs : théâtre expérimental et scénographie deviennent alors ses nouveaux terrains d’expérimentation !Peut-être plus important encore est son rôle dans la fondation du Musée Dada à Zurich ; car ici encore… ce désire constant d’innovation transparaît dans chacune des expositions proposées ! En tant qu’un fervent défenseur du mouvement dadaïste jusqu'à ses dernières années – même lorsque ce dernier perd peu à peu sa pertinence auprès du public contemporain – il refuse catégoriquement toute tentative visant à ranger cet art sous cloisonnement esthétique…Cependant – comme tout bon artiste doit faire face aux réalités économiques! – cela signifie aussi chercher des moyens pratiques pour survivre financièrement tout en poursuivant sa passion dévorante: l'art. Ainsi vit-il successivement entre Israël puis Paris où chacun voyage ici devient source inépuisable inspiration!Pourtant … malgré ses nombreuses réussites artistiques ; malgré avoir joué un rôle majeur dans plusieurs mouvements révolutionnaires durant sa vie... il semble étrange parfois que certains aspects personnels échappent encore aux foules admiratrices! Comment expliquer cette dualité entre succès public éclatant contre sensibilité intérieure?Au fil des décennies passées loin devant nous aujourd'hui encore… Marcel Janco laisse derrière lui non seulement une empreinte indélébile sur notre vision contemporaine mais aussi réflexion sur fragilité humaine confrontation créative infinie! Avec chaque œuvre créée pendant presque neuf décennies derrière ce nom … nous sommes appelés réfléchir ensemble : comment jongler entre liberté expressionnelle sans perdre essence même individualité?Et donc … alors que nous commémorons plus tard cette figure emblématique morte subitement alors âgée quatre-vingt-neuf ans ! Chaque 21 avril rappelle aussi combien paradoxal peut paraître héritage culturel laissé derrière soi; car même si certaines tendances peuvent sembler passées... elles continuent néanmoins influencer artistes émergents aujourd’hui !Car après tout ... Qui sait ? Peut-être même nos enfants découvriront quelque chose lumineux caché parmi ces formes désarticulées remplies couleurs vives tel écho passé réveillant nouveau souffle vital? Chaque coup de pinceau résonne toujours quelque part profondément ancré mémoire collective humaine; rappelant ainsi mission ultime chaque créateur: transformer souffrance existentielle simplement beau!