1983 : René Fallet, écrivain et scénariste français (° 4 décembre 1927).
C'était un matin d'hiver, un jour comme tant d'autres, mais pour René Fallet, c'était le début de sa destinée. Le 4 décembre 1927, dans le doux cadre de la ville de Nevers en France, il voit le jour. À première vue, rien ne laissait présager que ce petit garçon au regard rêveur deviendrait l'une des voix littéraires les plus marquantes de son époque. Cependant, dès son enfance, il se passionne pour les mots et les histoires qui se cachent derrière chaque recoin de sa ville natale. Son imagination débordante se nourrit des récits que lui racontent ses parents et des livres qu'il dévore. Au fil du temps, il découvre que son amour pour l'écriture dépasse la simple fascination. L'adolescence arrive avec son lot de rébellions et d'insouciances ces années-là marquent le début de ses premières tentatives littéraires. Peut-être que cette insatisfaction face à une vie trop ordinaire lui a donné l'impulsion nécessaire pour commencer à écrire. Les pages jaunies qu'il remplira bientôt seront autant de témoignages d'une quête identitaire profondément ancrée en lui. En grandissant, René devient l’homme des mots ; pourtant ironiquement, il ne s'éloigne pas tout à fait du monde qui l'entoure. Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Corneille à Rouen une période fertile où naissent ses premiers poèmes il s'engage dans une carrière d'ouvrier tourneur tout en continuant à écrire en cachette... Ce choix peut sembler paradoxal ; cependant cela forge son caractère et nourrit sa plume future. Dans les ateliers bruyants où il travaille dur durant la journée, les rêves littéraires s’entrelacent avec la réalité parfois crue du monde ouvrier. Mais c'est véritablement après avoir quitté ce milieu qu'il commence réellement à s'affirmer comme écrivain ! En 1953, alors qu’il n’a que vingt-six ans, il publie son premier roman intitulé « Les Bouts de bois » qui plonge ses lecteurs dans un univers aussi brut que poignant : celui des grèves ouvrières aux États-Unis… Un succès immédiat qui attire déjà l’attention sur ce jeune auteur prometteur. Toutefois et c'est là toute la complexité humaine malgré ces débuts encourageants dans le monde littéraire français où chaque mot compte comme une pièce précieuse d'un puzzle existentiel plus vaste ! René Fallet ne reste pas cantonné dans ce genre unique... Au contraire ! Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu'il s'essaie au scénario : plusieurs films adaptés de ses œuvres sont réalisés durant les années suivantes... Ironiquement donc ! Alors qu’il avait connu le succès avec ses premiers écrits romanesques tels « La Grande Lessive » ou « Le Mariage », c’est grâce aux adaptations cinématographiques telles « La Débandade » (1963) ou encore « Les Malheurs d'Alfred » (1972) qu’il touche un public encore plus large… Peut-être que cette double casquette entre littérature et cinéma est révélatrice d’un homme partagé entre deux mondes ? Toujours est-il que cette interaction entre écritures élève encore davantage sa voix unique : celle qui transcende toutes frontières ! De même chaque écrivain a ses obsessions Fallet met souvent en scène la condition humaine sous toutes ses facettes... Ses personnages oscillent entre rêves égarés et désirs inassouvis ; ils ressemblent tantôt aux voisins bienveillants avec lesquels on partage une tasse de café matinal… mais aussi à ces solitaires dont on évite parfois le regard trop profond… Sa plume offre ainsi aux lecteurs un reflet fidèle mais nuancé du quotidien français. Tout au long des décennies suivantes jusqu'à son décès tragique en 1983 alors qu’il n’avait pas encore atteint sa soixante-septième année... On pourrait penser que tout est dit ! Pourtant – contrairement à certaines figures littéraires disparues sans laisser vraiment trace – Fallet a su imposer sa vision singulière : celle d'un homme tiraillé par ses contradictions internes… Et puis vient ce fameux mois d'avril 1983 : nous sommes plongés dans une tristesse indélébile suite à sa disparition ! Cette année-là aurait dû être festive car elle marquait également le trentième anniversaire du prix Renaudot reçu pour « L’Eté meurtrier ». Les librairies voient affluer lecteurs nostalgiques pleurant leur auteur favori… Qui sait combien ont pleuré sur leurs pages jaunies par les relectures successives ? Dans tous ces souvenirs ressurgit également cette fameuse citation attribuée justement à cet écrivain si atypique – "Écrire c’est se mettre nu devant soi-même". Quel bel hommage peut-on rendre aujourd’hui alors même que certains jeunes talents contemporains choisissent parfois l’apparence plutôt que la profondeur... Étrangement donc! Pendant plusieurs décennies après son départ physique , René Fallet continue néanmoins vivre parmi nous grâce aux livres restés accessibles … Et même si cela paraîtrait dérisoire face aux enjeux contemporains - peut-être devrions-nous toujours prendre soin des mots laissés par ceux ayant osé affronter leur vérité sans fard… Aujourd'hui encore - alors même qu'on parle énormément via réseaux sociaux numériques – on perçoit chez certains artistes émergents cette nostalgie palpable envers ceux tels lui ayant arpenté sentiers tortueux cheminant main dans la main avec leurs émotions dénudées! Ainsi donc - voilà comment par delà temps & espace apparaît miracle sublime: nos âmes partagent ensemble mélodies anciennes portées par échos murmures littéraires … Sans doute avons-nous tous besoin quelque part ancrer racines histoire collective portée fièrement devant foule avide découverte.
Un Parcours Artistique Remarquable
Fallet a débuté sa carrière dans les années 1950, période durant laquelle il a développé un goût prononcé pour le récit et la narration. Son style se caractérise par une simplicité élégante et une profond respect pour la langue française. Ses œuvres, souvent empreintes d’humour et de mélancolie, explorent des thèmes universels tels que l'amour, la solitude, et la quête d'identité.
Les Œuvres Phare de René Fallet
Parmi ses romans les plus notables, “La Morte saison” (1964) et “Les Gens de la pluie” (1970) se distinguent. Dans “La Morte saison”, il raconte l'histoire d'un homme confronté à la mort et à la rédemption, utilisant des métaphores puissantes pour aborder la fragilité de l'existence humaine. De son côté, “Les Gens de la pluie” illustre avec finesse le quotidien de ceux que l'on ignore, mettant en lumière la beauté de l'ordinaire.
En plus de ses romans, Fallet a également écrit des scénarios pour le cinéma, adaptant souvent ses propres œuvres. Son adaptation de “Les Gens de la pluie” au cinéma a renforcé sa popularité et a permis à son travail de toucher un public encore plus large.
Un Écrivain Engagé
René Fallet n'était pas seulement un créateur de fictions, il était aussi un homme engagé sur le plan social et politique. Ses écrits témoignent d'une profonde empathie envers les couches marginalisées de la société. Grâce à une plume accessible et émotive, il a su faire résonner les voix les plus silencieuses et a toujours cherché à interpeller ses lecteurs face aux injustices du monde.