1973 : Louis St-Laurent, 12e premier ministre du Canada (° 1er février 1882).

Peut-être que sa soif de connaissance s’est nourrie des livres qu'il dévorait ou des discussions politiques animées autour de la table familiale ? Qui sait ! Ce désir ardent de comprendre le monde autour de lui a façonné un jeune homme curieux et déterminé à changer les choses.Cependant, l'ascension vers le pouvoir n’est jamais un chemin tout tracé. Après avoir obtenu son diplôme en droit à l’Université Laval en 1906, Louis St-Laurent est devenu avocat mais cette carrière ne lui suffisait pas. Ironiquement, alors qu’il cherchait à faire entendre sa voix dans les affaires publiques canadiennes, il devait d'abord se forger une réputation solide sur le plan juridique. Pendant près d’une décennie, il s'est illustré comme avocat et a acquis une certaine renommée à Québec.En 1940, cependant après avoir navigué habilement dans les méandres juridiques et sociaux il fait enfin son entrée en politique en tant que député libéral pour la circonscription de Québec-Est.

Cette décision marquait non seulement un tournant personnel mais aussi un moment décisif pour son parti. Sa nomination au cabinet par William Lyon Mackenzie King n'était que le prélude d'une carrière qui allait exploser sous les feux des projecteurs politiques canadiens.Les historiens racontent que ses talents oratoires impressionnaient même ses adversaires politiques; ils ne pouvaient ignorer sa capacité à captiver une audience avec des discours passionnés où chaque mot semblait pesé avec soin. Cela dit malgré ces talents indéniables certains voyaient en lui un opportuniste plutôt qu'un véritable réformateur.C’est alors qu’en 1948 Mackenzie King prend sa retraite… Un vide immense se crée au sein du Parti libéral canadien et St-Laurent se retrouve propulsé sur la scène politique comme candidat naturel pour prendre la relève – il devient ainsi le douzième Premier ministre du Canada ! Ce moment historique s’illustre par des événements inattendus : dès lors qu’il accède au poste suprême en novembre 1948... Les défis s’accumulent tels des nuages orageux annonçant une tempête imminente.Malgré cela, cet homme aux cheveux poivre et sel réussit à naviguer habilement entre deux mondes : celui anglophone dominant souvent perçu comme hostile par les Canadiens-français et celui francophone désireux d’affirmer son identité culturelle unique face aux exigences fédérales grandissantes.

Peut-être que ce talent inné pour rassembler était dû aux racines profondes ancrées dans ses origines québécoises ?Sous sa direction éclairée durant ses années passées au pouvoir , plusieurs réalisations marquantes émergent : notamment la création du régime universel de santé ainsi que celle du système national d'assurance vieillesse – deux pierres angulaires qui resteront gravées durablement dans l’édifice social canadien ! L'ambition affichée par St-Laurent durant cette période peut être décrite métaphoriquement comme celle d'un architecte érigeant patiemment une cathédrale : chaque brique posée représentait tantôt ses rêves pour ce pays si vaste !Cependant… Tout n'était pas rose sous cette administration brillante ; certaines décisions controversées ont engendré critiques acerbes provenant aussi bien des partisans que des opposants politiques! Par exemple... La participation militaire canadienne pendant la guerre froide soulevait déjà chez certains Canadiens-français rancœurs profondes envers Ottawa dont ils estimaient souvent être laissés-pour-compte !Et puis survint ce fameux jour fatidique : septembre 1956… Le pays est frappé par une vague électorale inattendue – révélatrice surtout d’un changement sociétal majeur chez nos concitoyens! Ironiquement cela coïncide avec plusieurs remous internes liés notamment aux conflits linguistiques omniprésents touchant directement l’identité nationale québécoise ; là où St-Laurent avait déjà commencé quelque peu à semer le doute quant au caractère inclusive & progressiste perçu jusque-là chez lui!La défaite électorale retentissante face aux conservateurs lors des élections fédérales suivantes semble faire tomber cet édifice pourtant si solide… Ébranlé certes mais pas entièrement détruit ! Car même après son départ – Louis St-Laurent demeure toujours impliqué auprès des milieux universitaires ainsi qu’auprès divers organismes philanthropiques! Qui sait quelles réflexions intimes animaient cet ancien chef déchu vis-à-vis certaines causes sociales encore trop souvent ignorées?Dans cette phase post-politique active donc louable où chacun pourrait penser avoir mis fin définitivement au chapitre « Premier ministre »… Louis continue néanmoins sans relâche ses efforts humanitaires jusqu’à son dernier souffle ... Il meurt paisiblement entouré de ceux qui ont su apprécier toutes ces nuances cachées derrière cet homme complexe autant aimé que critiqué … Le premier février mille neuf cent quatre-vingt-un devient donc paradoxalement ce terme ultime scellant toute histoire restée ouverte depuis longtemps!Aujourd’hui encore - presque cinquante ans plus tard - on célèbre régulièrement non seulement ses contributions majeures mais également ceux ayant fait vibrer cette flamme passionnée cherchant toujours justice & équité sociale pour tous! Ainsi lorsqu'on évoque aujourd'hui certains débats contemporains autour diverse questions identitaires & linguistiques... On ne peut s'empêcher parfois quelques ironies mordantes liées précisément aux legacies laissés derrière eux tels ceux incarnés jadis par notre cher ami Louis Saint Laurent!