1897 : Louis de Cazenave, « poilu » français de la Grande Guerre († 20 janvier 2008).

Au cœur d'une France en proie aux tumultes du début du XXe siècle, un enfant voit le jour dans une modeste maison de la ville de Tarbes. Louis de Cazenave, comme une promesse d’avenir, est né en 1897. Pourtant, sa vie allait bientôt être marquée par des événements qui transcenderaient son existence individuelle. À peine âgé de 17 ans, il s'engage dans l'armée française alors que les tambours de la guerre résonnent à travers l'Europe. Ironiquement, c'est cette quête d'honneur et de bravoure qui le conduira sur les champs sanglants des batailles un terrain où chaque pas pourrait être le dernier.Dès son entrée dans l'armée, Louis devient un « poilu », ce terme affectueux et respectueux pour désigner ces soldats français confrontés à l'horreur des tranchées durant la Première Guerre mondiale. Malgré cela, au milieu des souffrances incommensurables qu'il endure les bombardements incessants et les pertes tragiques parmi ses camarades il trouve en lui une résilience inébranlable. Peut-être était-ce la chaleur des souvenirs d’enfance ou bien cette flamme patriote qui brûlait toujours intensément en lui ? Qui sait.Les batailles se succèdent : Verdun... La Somme... Chacune laisse son empreinte indélébile sur son esprit jeune mais affûté. Les nuits sans sommeil sont hantées par le bruit assourdissant des obus qui explosent tout autour; chaque matin est un nouveau défi où seul le souvenir des rires partagés avec ses compagnons peut apporter un semblant de réconfort dans cette mer de désespoir. Ironiquement, c’est ce lien fort entre soldats qui apporte une touche d’humanité au sein même du chaos ; ensemble ils chantent pour oublier leur réalité brutale...Louis n’est pas seulement un soldat ; il est aussi témoin des changements sociaux engendrés par la guerre elle-même. Il voit comment ces atrocités exacerbent les divisions entre classes sociales : ceux qui commandent ne ressentent pas nécessairement la douleur que ceux sur le front endurent quotidiennement... Bien que dévasté par ces disparités, Louis n'a jamais abandonné son sens aigu du devoir national; c’est cela qu’on attendait de lui !Après quatre longues années à lutter contre l’ennemi et contre ses propres démons intérieurs, Louis revient enfin chez lui ; cependant sa vie ne sera plus jamais identique. En regardant autour de lui aux visages fatigués mais reconnaissants de ceux restés en arrière il comprend que même si la guerre a pris fin avec l'armistice en 1918... certaines blessures demeureront ouvertes à jamais.Le temps passe et les années défilent comme autant d’échos du passé ; mais Louis ne laisse pas derrière lui uniquement les souvenirs douloureux il s’engage également dans la vie civile avec détermination ! En 1921 , tout juste revenu au pays natal , il épouse Alice… peut-être qu’elle représente pour lui cette nouvelle chance ou ce renouveau tant désiré ? Ensemble ils fondent une famille dans laquelle leurs enfants grandissent loin du fracas militaire.Ironiquement encore une fois - après avoir été témoin des horreurs – beaucoup considèrent alors que se tourner vers l'avenir serait leur seul salut ! Mais alors que le monde se reconstruit après tant d'années d’affrontements tragiques – quelque chose reste enfoui au fond : Ce goût amer laissé par tant (trop) sacrificiés… Une ombre portée…Les relations entre générations deviennent parfois complexes lorsque celles-ci évoquent leur histoire respective ! Pour certains jeunes fils dont Louis fait partie – entendre parler « simplement »de conflits passés peut sembler distant voire anecdotique jusqu'à ce moment tragique : La Seconde Guerre mondiale éclate! Et là encore… chacun doit faire face à ses propres responsabilités…Peut-être se dit-il parfois « Tout cela aurait pu être évité » ? On raconte qu’il a souvent partagé ses réflexions avec ses proches au coin du feu durant leurs soirées fraîches... Ses récits vibrants captivaient sans nul doute tous ceux présents autour ils écoutaient attentivement comme si chaque mot prononcé révélait quelque vérité essentielle !Pourtant sa voix n’aura jamais porté uniquement sur les luttes ; non ! Ce n’était pas sa manière… Il évoquait également beauté cachée derrière souffrances infligées: moments volés sous ciel étoilé où camaraderie brillait intensément malgré ombres portées le goût salé des larmes mêlé à celui jubilatoire joie sincère devant petits plaisirs quotidiens …Alors qu'il avançait inexorablement vers sa vieillesse tranquille – ces souvenirs reviennent fréquemment hanter nuitamment son sommeil paisible- sans cesse façonnant personnalité unique enrichie par expériences douloureuses mais précieuses…Et puis vint cet hiver froid mettant fin doucement aux jours lumineux : Le 20 janvier 2008 signe ultime ultime passage temps… Comme toutes choses humaines semblent disparaitre lentement jusqu’à devenir simples échos perdus_ _ "Il était là" _ _sans doute tellement plus grand qu’on pouvait imaginer!Aujourd’hui encore on parle souvent héros oubliés pourtant engagés corps âme lors conflits violents L’héritage laissé ne doit surtout pas tomber dans silence aveuglant !! Rappelons-nous donc cet homme marqué non seulement combat mais résilience face difficulté extrême!Si vous écoutez bien maintenant pouvez-vous percevoir murmures anciens portés vent? Ils murmurent non seulement histoires militaires enfouies sous couches poussiéreuses … Mais aussi celles individuelles tissées liens fort entre humains ayant bravement traversé tempêtes guerrières ensemble_ _ ***Et si nous songions vraiment simplement sauvegarder mémoire vivante?***