1854 : Oscar Wilde, écrivain irlandais († 30 novembre 1900).

Oscar Wilde, ce nom scintille à travers le temps, comme une étoile brillante dans l'obscurité de la conformiste société victorienne. L’année 1854 est marquée par sa naissance dans une maison familiale à Dublin, un lieu où les murs résonnent de récits littéraires et artistiques. Cependant, son existence ne sera pas simplement celle d'un enfant prodige. En grandissant au cœur d'une ville pleine de paradoxes la beauté des rues géorgiennes et la pauvreté omniprésente Wilde développera un regard critique sur le monde qui l’entoure. Dès ses premières années, il se distingue par son esprit brillant et sa sensibilité artistique. Ses parents, tous deux intellectuels engagés dans le milieu littéraire irlandais, nourrissent son imagination. Sa mère, Jane Wilde, poétesse sous le pseudonyme de "Speranza", l’encourage à explorer les arts et à cultiver ses talents. Ironiquement, ce terreau fertile deviendra également le berceau des conflits internes qui rongeront plus tard l'esprit de Wilde. À l'âge de 10 ans, il intègre le célèbre Trinity College à Dublin où il s'illustre non seulement par ses résultats académiques mais aussi par son audace verbale. Il se heurte aux conventions sociales tout en tissant un réseau d’amitiés avec d’autres esprits brillants; peut-être que cette période marque les débuts du dramaturge flamboyant qu'il deviendra plus tard ! Malgré cela, chaque compliment qu’il reçoit semble être enrobé d’une pression intense pour se conformer aux attentes des autres. Les années suivantes sont marquées par une transition vers Oxford un lieu où il s’impose comme figure centrale du mouvement esthétique. Son style flamboyant et ses idées provocatrices lui valent rapidement notoriété parmi les cercles intellectuels britanniques. Dans ces salons animés où se mêlent artistes et écrivains avant-gardistes comme Walter Pater ou John Ruskin... Peut-être que c'est ici que Wilde découvre pleinement sa passion pour la vie extravagant un goût pour le beau qui façonnera toute sa carrière future ! Cependant, alors qu'il brille dans cette sphère créative... Une ombre mystérieuse plane déjà sur lui : celle des normes rigides imposées par la société victorienne qui condamne toute déviation du modèle hétéro-normatif. Ironiquement ! Alors qu'il aspire à révéler la vérité derrière la façade sociale établie avec toutes ses hypocrisies c’est aussi ce même monde qui scellera finalement son destin tragique. En 1880 paraît "Le Happy Prince" ; cette œuvre symboliste constitue une première incursion dans les contes moraux pour enfants ainsi qu’une réflexion sur les inégalités sociales observées au quotidien... Un succès critique fulgurant suivra alors cette publication mais n’apportera pas nécessairement celui commercial tant espéré ! C’est pourtant avec "L’importance d’être constant" quelques années plus tard que Wilde conquiert véritablement les planches londoniennes grâce à son humour mordant allié à des critiques acerbes envers l’hypocrisie bourgeoise. Pourtant… Alors que sa carrière littéraire atteint des sommets inégalés… Des tempêtes personnelles commencent à s’accumuler au-dessus de sa tête : lors d’un procès retentissant contre Alfred Douglas en 1895 – considéré comme son amant – Oscar découvre brutalement jusqu’où peuvent mener amour et passion : en effet! Ce dernier se transformera rapidement en une chasse aux sorcières orchestrée autour de lui... Condamné pour « actes indécents », Wilde est emprisonné pendant deux ans dont beaucoup évoqueront plus tard que ces jours passés derrière les barreaux représentent autant un calvaire qu'une source inexplicable d'inspiration ! Qui sait si ces souffrances ne nourriront pas certains passages mémorables retrouvés dans « De Profundis », lettre écrite durant cette détention ? Peut-être y trouve-t-on encore aujourd’hui résonance entre douleur personnelle et quête spirituelle… Après avoir purgé sa peine… Le poète sort affaibli tant physiquement que mentalement ; l'homme flamboyant est désormais devenu une ombre errante errant entre Paris et Londres... La créativité toujours présente chez lui s'exprime sous forme fiévreuse jusqu’à atteindre certaines œuvres posthumes bien connues telles que « Le fantôme de Canterville ». Toutefois! Cette gloire ne semble guère suffire devant les échos du passé; trop souvent rattrapé par ceux-là mêmes ayant jadis célébré ses talents! La mort survient inopinément au tournant du XXe siècle; le 30 novembre 1900 voit disparaître cet esprit brillant dont chacun continuera sans doute encore longtemps après avoir apprécié la beauté tragique enfouie sous ses mots ciselés... Mais pourquoi faut-il alors revivre ces souvenirs douloureux ? Car aujourd'hui encore! Son héritage artistique demeure emblématique : inspirateur absolu autant pour des générations futures que cinéphiles modernes fascinés par cet homme aux multiples facettes – oscillant sans cesse entre éclat littéraire majestueux couplé à épreuves humaines tumultueuses! Comme on peut entendre souvent dire parmi divers jeunes artistes contemporains cherchant leur voix originale: “Si seulement nous avions tous notre propre ‘Wilde’”. À chaque fois qu’on célèbre ses œuvres ou lorsque surgit une adaptation cinématographique récente… Un sentiment persistant rappelle invariablement comment cet écrivain irlandais a défié toutes conventions sociales – mais malheureusement payé lourd tribut pour vivre librement selon SES propres choix plutôt qu’aligner auprès normes établies.