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Nom: Julius Evola
Date de naissance: 1898
Nationalité: Italien
Profession: Penseur
Date de décès: 11 juin 1974
1898 : Julius Evola, penseur italien († 11 juin 1974).
Cependant, malgré ce cadre privilégié, quelque chose l’angoisse profondément : ce monde qui semble vivre en surface cache des profondeurs obscures qu'il souhaite explorer. Peut-être cette insatisfaction est-elle née des histoires racontées par ses aînés celles de batailles héroïques et d'idées révolutionnaires qui ont façonné l'Europe. À peine âgé de vingt ans lorsqu'il rejoint le front durant la Première Guerre mondiale, Evola devient rapidement un témoin direct des horreurs humaines. Les tranchées deviennent son école de vie ; là-bas, il découvre l’absurde de la condition humaine face à la mort.
Bien que gravement blessé au combat il perd sa capacité à marcher cette expérience marquante lui offre également une nouvelle vision du monde : celle d’un homme confronté au désespoir mais aussi aux mystères du transcendant. Pourtant, c’est après la guerre que ses réflexions prennent vraiment forme. À travers ses écrits puissants "Le mythe du sang" ou "Révolte contre le monde moderne" il commence à défendre une vision radicale du monde qui se distancie des valeurs bourgeoises dominantes de son temps. Ironiquement, alors que beaucoup cherchent refuge dans les idéaux progressistes post-guerre, Evola embrasse un retour aux traditions ancestrales et spirituelles.
Sa philosophie s’articule autour d’un rejet total du matérialisme moderne ; pour lui, chaque mouvement vers le bas de l'échelle sociale ou morale est un affront aux vertus supérieures qu’il prône tant : courage, honneur et sagesse ancienne ! Dans son regard perçant se dessine déjà une quête presque désespérée pour retrouver un sens perdu dans ce qu’il considère comme un océan d’indifférence. Cependant ! Le parcours d’Evola ne s’arrête pas là... L’arrivée au pouvoir du fascisme en Italie attire son attention comme un papillon vers la lumière ! Malgré sa position critique vis-à-vis des formes politiques contemporaines qu’il juge trop inférieures sur l’échelle spirituelle , il finit par interagir avec certains cercles fascistes tout en gardant ses distances. Paradoxalement donc...
cet homme penseur contrevient constamment aux normes établies tout en flirtant avec celles-ci pour nourrir ses idées ! Ses lectures doivent être prises avec précaution car elles révèlent plus qu'une simple doctrine politique : elles sont aussi le reflet tumultueux des combats internes auxquels Evola fait face tout au long de sa vie. Après avoir traversé les années tumultueuses entre deux guerres mondiales et tenté plusieurs fois sans succès d'influencer directement la politique italienne grâce à ses nombreux essais philosophiques... apparaît alors son engagement lors de la Seconde Guerre mondiale où Evola choisit finalement le camp nazi pour défendre sa vision radicale ! Bien que cela semble logique compte tenu de ses idées extrêmes sur l'élite spirituelle européenne… Ironiquement encore une fois ! Cette alliance avec Hitler n’aura pas exactement les retombées escomptées ; lorsque le régime tombe après 1945… Julius se retrouve isolé parmi les ruines fumantes sans pouvoir revendiquer quoi que ce soit depuis sa position marginalisée. Étrangement digne malgré tout cela...
Il continue cependant à écrire jusqu'à sa mort tragique survenue le 11 juin 1974. Laissant derrière lui non seulement quelques ouvrages mais surtout toute une légende noire qui continue encore aujourd'hui à diviser opinions parmi historiens comme philosophes modernes ! À bien y réfléchir… peut-être que son héritage réside justement dans cette ambiguïté fascinante qui entoure toujours ces figures intemporelles ? Car aujourd’hui encore – alors même que certaines thèses semblent appartenir uniquement au passé – nous sommes témoins d’un retour discret mais certain vers ces pensées archaïques véhiculant « pureté » ou « tradition », parfois même récupérées sous différentes formes modernes sur Internet... En fin de compte… Julius Evola incarne donc cet archétype complexe : celui qui dénonce inlassablement notre époque tout en appelant sans cesse ce dernier rapprochement entre passé glorieux et présent troublant! Un véritable puzzle philosophique dont toutes les pièces sont loin d’être assemblées...