1870 : Albert Fish, tueur en série américain († 16 janvier 1936).
Albert Fish, un nom qui évoque des frissons et des cauchemars, naquit dans un monde où l'innocence était souvent une façade. En 1870, à Washington D.C., il ne faisait pas seulement entrer au monde un enfant comme les autres, mais plutôt un être dont l’âme serait marquée par les ténèbres dès ses premiers pas. La mère d'Albert, à cette époque troublée, était une femme seule et désespérée plongée dans la pauvreté. Cependant, ce n'était pas tant la misère qui façonna le futur tueur en série que la folie familiale : son père étant interné dans un asile pour malades mentaux et sa mère souffrant de dépression.Peut-être qu’il aurait pu mener une existence ordinaire... Mais dès son enfance tumultueuse, il subit des abus qui lui laissèrent des séquelles indélébiles. Loin du cocon douillet d’un foyer aimant, Albert grandit dans l'ombre du malaise psychologique. Ironiquement, cela ne fit qu'intensifier ses inclinations sombres comme si chaque coup reçu devenait une brique de plus dans le mur de sa psyché tordue.Adolescent à New York City, il découvrit non seulement la grande ville mais aussi les délices pernicieux que celle-ci pouvait offrir. Dans ce milieu chaotique saturé par les lumières vives et les ombres profondes se cachait un véritable labyrinthe moral où Albert se sentait étrangement chez lui. Ce fut au cours de ces années formatrices qu'il commença à explorer ses penchants sadiques cependant ces explorations ne furent jamais sans conséquence ; elles prirent racine en lui comme des mauvaises herbes sournoises étouffant toute forme de rédemption.Alors qu’il approchait l’âge adulte, Fish s’engagea brièvement dans l’armée américaine durant la guerre hispano-américaine avant d'être congédié pour comportement inapproprié… Un bon présage peut-être? Malgré cela, il parvint à se marier et eut six enfants mais cette façade familiale n’était qu’un masque camouflant ses véritables pulsions. Étrangement obsédé par le cannibalisme et le sadisme depuis son adolescence tumultueuse, Fish trouva finalement sa voie parmi les horreurs : au début du XXe siècle où la société américaine tournait alors son regard vers d'autres préoccupations.Ses crimes commencèrent modestement ; toutefois ils devinrent rapidement plus horrifiques avec chaque acte perpétré. Les enlèvements d'enfants étaient sa marque de fabrique... Peut-être que ce besoin désespéré d’exercer le pouvoir sur autrui émanait-il de ces expériences traumatisantes vécues pendant son enfance ? Qui sait ! Ce qui est sûr c'est que chacune de ses victimes fut choisie avec soin pourtant chacun des actes ignobles portait également en lui une tristesse abyssale : celle d'un homme rongé par ses démons internes.Avec le temps… ou plutôt sans respect pour celui-ci… Fish devint notoire pour sa cruauté inouïe ; en effet rien ne semblait pouvoir atténuer sa soif insatiable de souffrance humaine ! Il témoignera plus tard lors de son procès que « Le diable m’a demandé de tuer » laissant planer ainsi l’idée terrifiante que ces pulsions avaient pris racine bien avant même leur première réalisation sanglante.Pourtant cet homme déjà brisé chercha refuge dans différentes formes d’art macabre: il écrivit des lettres aux familles endeuillées au sujet des atrocités commises; chaque lettre était comme une œuvre littéraire sombre … Si seulement il avait utilisé ce talent pour transmettre beauté plutôt que douleur! Cela révèle également une certaine ironie car si quelques-uns voyaient en lui le monstre ultime… certains admirateurs cachés appréciaient cet esprit tourmenté !En 1934 arriva finalement son arrestation tant attendue; cet événement marqua non seulement la fin tragique mais aussi révélatrice du parcours tortueux d’Albert Fish. Il semblerait presque irréel qu’un tel individu ait pu vivre parmi nous si longtemps sans être découvert! Pourtant cette capture ouvrit également les portes vers plus sombre encore: durant ses interrogatoires minutieux on découvrit tout un monde impensable fait d’horreur où chaque geste avait été prémédité avec soin jusqu’à devenir une véritable symphonie macabre!Malgré toutes ces abominations perpétrées – ou peut-être justement à cause – Fish a réussi à susciter débats interminables autour du concept même du mal; entre génétique vs environnemental , certains analystes ont tenté coûte que coûte d’enfermer cet être humain « exceptionnel » dans catégories bien définies alors qu’il représentait plutôt cette frontière floue entre raison & folie…Les circonstances entourant sa mort sont tout aussi tragiques : condamné à mort après avoir été déclaré fou devant jury populaire, il est exécuté via chaise électrique le 16 janvier 1936 sous regards curieux – spectateurs avides cherchant réponses sur celui qui symbolisait tant leur peur commune ! Le jour fatal se produisit donc exactement quatre-vingts ans après qu'il soit venu au monde … Une coïncidence ? Sans doute… Aujourd'hui encore ! Son héritage continue traîner derrière lui tel un parfum tenace imprégnant siècles suivants; images lugubres véhiculées via films ou livres parlent toujours autant aux générations actuelles malgré leur distance temporelle considérable! Les contes horrifiques inspirés directement par Albert alimentent notre fascination morbide envers cruauté humaine … Comme quoi certains personnages semblent transcender leur époque jusqu’à devenir mythiques!À travers cette odyssée tourmentée traverse ainsi plusieurs questions fondamentales posées face aux atrocités passées: quelle part de responsabilité revient-elle réellement aux individus eux-mêmes? Ou doit-on chercher ailleurs ? En attendant réponses définitives – parfois on préférerais même ignorer certaines vérités enfouies tellement loin…
Une Enfance Perturbée
Dès son enfance, Fish a été exposé à des abus et à la violence. Ayant grandi dans un environnement instable, il a développé une fascination pour la douleur et la souffrance. Cette obsession est devenue le terreau fertile de ses actes infâmes. À l'âge adulte, Fish a été décrit comme un homme au comportement bizarre et dérangé, façonné par ses expériences précoces.
Des Crimes Horribles
Albert Fish a débuté sa carrière criminelle en raison de ses pulsions sexuelles perverties. Il se faisait passer pour un homme respectueux, attirant ses victimes, souvent des enfants, avec des promesses de bonbons ou de jeux. Il a été reconnu coupable d'avoir assassiné et dévoré la jeune Grace Budd en 1928, un acte qui le placerait dans l'infâme panthéon des tueurs en série. La brutalité de ses actes choqua l'Amérique entière et attira l'attention des médias à travers le pays.
Arrestation et Données Psychologiques
Après l'enlèvement et le meurtre de Grace Budd, Fish a été arrêté en 1934. Confronté à des preuves accablantes, il a avoué à la fois l'enlèvement et le meurtre. Sa défense a été largement fondée sur son état mental, Fish se présentant comme un homme profondément dérangé. Les experts en psychologie de l'époque ont tenté de comprendre son comportement, mais la nature diabolique de ses crimes restait incompréhensible.
Le Verdict et l'Héritage
En 1935, Fish a été condamné à mort et exécuté par la chaise électrique. Son cas a fasciné les criminologues et les amateurs de true crime. Les médias ont exacerbé son image de « monstre », faisant de lui une figure presque légendaire dans l'histoire criminelle américaine. Aujourd'hui, Albert Fish demeure un sujet d'étude pour ceux qui cherchent à comprendre la psychopathologie des tueurs en série.