1905 : Gédéon Ouimet, homme politique québécois (° 2 juin 1823).

La ville de Québec, en ce début de juin 1823, s’éveille sous un ciel limpide. Les cris des marchands s’entremêlent aux rires d’enfants jouant près des quais. C'est dans ce décor vibrant que naît Gédéon Ouimet, un enfant qui, comme beaucoup d’autres, semble destiné à naviguer les tumultes de son temps. Dans une famille modeste mais respectée, il grandit au cœur des débats politiques qui secouent la province depuis des générations.Cependant, cette vie paisible ne sera pas son lot éternel. En effet, alors qu’il n'est encore qu'un jeune homme fougueux dans la vingtaine, la Rébellion de 1837-1838 éclate avec fracas à travers le Bas-Canada. Malgré le tumulte ambiant et les cris d’alarme de ceux qui prônent l'insurrection contre le joug britannique, Gédéon choisit une voie différente : celle de l’engagement civique par les urnes plutôt que par les armes. Peut-être est-ce là l’un de ses plus grands traits caractéristiques cette capacité à voir au-delà du présent et à anticiper un avenir où les mots peuvent avoir plus de poids que la violence.Ironiquement, alors même qu’il se tourne vers la politique active dans les années 1860 en tant que membre du Parti libéral du Canada-Uni une décision qui pourrait être perçue comme moins glorieuse face aux luttes armées contemporaines il commence à gravir lentement mais sûrement les échelons du pouvoir. Son charisme et sa détermination lui ouvrent rapidement des portes : élu député en 1867 lors des premières élections fédérales canadiennes! Il devient alors le porte-parole d'une classe populaire désireuse d'être entendue dans un système souvent indifférent à ses préoccupations.Pourtant, son ascension ne se fait pas sans accroc… À plusieurs reprises, Ouimet doit faire face à l’opposition virulente d’autres politiciens établis dont le pouvoir est menacé par sa présence montante sur la scène politique. Dans ces moments-là peut-être douloureux pour lui il trouve cependant une force nouvelle: celle de défendre avec ferveur ses idées sur l’autonomie provinciale et l’amélioration des conditions sociales pour ses concitoyens.En parallèle avec sa carrière politique active, Ouimet montre également un intérêt profond pour les affaires publiques et communautaires… Il investit temps et énergie dans plusieurs œuvres caritatives visant à soutenir les populations défavorisées au Québec. Qui sait? Peut-être s'agit-il là d’un reflet de ses propres luttes familiales durant son enfance; ce besoin impérieux d’offrir aux autres ce qu’il n’a pas toujours eu lui-même.Il est vrai que parfois tout semble sourire à cet homme déterminé! En 1871, il se retrouve nommé ministre provincial des Travaux publics sous le gouvernement libéral ; il a même été réélu trois fois consécutivement! Pourtant… derrière cette façade resplendissante se cache aussi une lutte intérieure constante avec ses démons politiques : comment concilier ambition personnelle et responsabilité envers son électorat?Malgré cela… Au fil des ans passés au service public comme député ou ministre provincial , Gédéon Ouimet réussit surtout à laisser une empreinte durable sur le paysage politique québécois grâce notamment à sa capacité rare à établir des ponts entre différentes communautés linguistiques! Sans aucun doute inspiré par sa propre expérience multiculturelle vécue dès son enfance , il plaide pour davantage d’inclusivité tout en cherchant constamment des compromis entre groupes souvent antagonistes . Peut-être que c’est cette volonté inébranlable qui attire autour de lui tant d’admirateurs – mais aussi tant d’adversaires acharnés ! Car derrière chaque succès apparent surgissent toujours jalousies , rancœurs … Inévitablement , certains commencent déjà murmurer que Gédéon aurait pu aller encore plus loin si seulement…Finalement vient cette année fatidique: 1905. Le printemps avance doucement vers l’été lorsque Gédéon Ouimet franchit pour la dernière fois le seuil du Parlement où tant de combats ont été menés ! Le contraste entre le tonnerre applaudit devant chaque discours prononcé autrefois et maintenant le silence quasi religieux observé en apprenant sa mort frappe tous ceux présents autour . L’homme dont on avait tant salué l’esprit combatif quitte brutalement scène publique sans crier gare .Aujourd’hui encore , certaines voix continuent pourtant clamer haut leur admiration envers cet homme passionné ayant consacré sa vie entière au service public ; eux-mêmes rappellent combien leurs luttes actuelles trouvent écho auprès héritage laissé derrière lui !À travers ces souvenirs partagés s’éveille aussi quelque chose davantage poignant... Cela pourrait sembler ironique que malgré toutes ces années passées depuis son décès (décembre), certains débattent encore aujourd'hui autour questions identitaires ancestrales voire communautaires – rappelle-t-on finalement ici Gédéon lui-même? Ainsi.. si jamais vous vous promenez dans Québec moderne ou écoutez nouvelles conversations ayant cours parmi jeunes militants ardents défenseurs justice sociale! N'oubliez jamais quelle quête personnelle a animé ce bonhomme pendant toute vie ; car après tout “c’est peut-être cela comprendre véritablement politique” ! Gédéon Ouimet nous enseigne non seulement importance engagement civique mais surtout nécessité compassionnelle envers autrui … Une vision intemporelle dont nous aurions tous beaucoup gain apprendre!