1407 : Olivier V de Clisson, connétable de France (° 23 avril 1336).

À l’aube du printemps de l'année 1407, un vent de tragédie souffle sur la cour française. La mort d'Olivier V de Clisson, connétable émérite du royaume, ne s'est pas produite dans le calme feutré des salons dorés mais plutôt dans l'ombre d'une intrigue mortelle. En effet, ce noble Breton a vu le jour un certain 23 avril 1336, alors que la France était plongée dans les tumultes de la guerre de Cent Ans une période qui ne tarderait pas à façonner son destin.Né héritier d'une famille puissante en Bretagne, Olivier grandit avec une épée à la ceinture et des rêves de gloire. À peine âgé d’adolescence qu'il s'engage déjà au service du roi Philippe VI. Sa bravoure sur les champs de bataille le propulse rapidement sous les feux des projecteurs guerriers : il devient un emblème vivant des valeurs chevaleresques et un modèle pour ses contemporains. Cependant, cette montée fulgurante est marquée par le sang et la trahison.Alors qu'il sert vaillamment sous Jean II le Bon pendant les batailles contre les Anglais notamment lors de celle catastrophique de Poitiers en 1356 son destin prend une tournure sombre. Capturé par l'ennemi durant ce conflit désastreux, Olivier est conduit comme otage en Angleterre. Mais malgré cette défaite personnelle, il réussit à s'échapper ! Cet épisode n'est que le prélude aux méandres complexes qui jalonneront sa vie.À son retour en France, il se retrouve confronté à des réalités politiques où loyauté et ambition s’entrelacent dangereusement. Olivier se lie alors au dauphin Charles , posant ainsi une pierre angulaire dans son ascension au pouvoir. Ce choix audacieux va lui conférer non seulement influence mais également rancœurs parmi ceux qui voient d'un mauvais œil cette alliance... C’est ici qu’il devient un acteur clé au cœur des luttes internes entre factions nobles.Cependant, malgré ses succès militaires et sa loyauté envers la couronne française il défend farouchement Paris contre Charles le Mauvais du Béarn Clisson doit également faire face aux ombres persistantes d’une rivalité inextinguible avec les Bourguignons. Ironiquement, cette animosité finit par se traduire par un coup fatal pour lui-même lorsqu'en 1407 ses ennemis décident d'agir sur leurs ressentiments.Peut-être que sa plus grande erreur fut celle-là même : avoir cru que ses exploits suffiraient à apaiser ceux qui convoitaient encore davantage pouvoir et richesse... Au cœur d’une nuit étoilée mais funeste à Paris, Olivier V de Clisson est assassiné avec une brutalité inouïe ! Les récits font état qu’il a été traîné hors de chez lui avant même qu’il n’ait pu réagir poignardé sans pitié devant ceux qui auraient dû être ses alliés.Dans les jours suivants cet acte ignoble alors que Paris tremble encore sous le choc des meurtres politiques incessants ; c'est avec horreur que ses proches découvrent non seulement son corps sans vie mais aussi l’écho caverneux du désespoir au sein du royaume... Son assassinat n’est pas simplement celui d’un homme : c’est celui d’un symbole vivant pour beaucoup – celui représentant tous ces nobles dont la loyauté avait été trahie !Le cri strident du chaos politique ne tarde pas à retentir bien après sa mort… En effet; cet évènement tragique va jouer un rôle catalyseur dans l'escalade déjà inquiétante des conflits entre partisans bourguignons et armagnacs ; attisant plus encore ce brasier insatiable qui consomme chaque espace politique jusqu'à faire naître guerres civiles dévastatrices pour plusieurs générations encore ! Pour ironiser sur ce sombre panorama historique… Qui sait si sans ce meurtre odieux autant fait ressentir autour que fort délicat ? La France aurait-elle pris alors une voie différente vers sa renaissance ?Olivier V est souvent perçu comme victime innocente engendrée par une époque troublée – victime oubliée parmi tant autre finalement! Pourtant son héritage perdure... Aujourd'hui encore; parmi toutes ces légendes gravées dans notre histoire collective résonnent échos douloureux rappelant aux vivants combien il reste pertinent parfois de mettre fin aux luttes fratricides lorsque leur prix peut équivaloir toutes ces vies fauchées...Ce triste anniversaire rappelle aussi combien peu ont changé nos sociétés modernes marquées encore par rivalités clanistes si souvent destructrices! Peut-être devrions-nous apprendre quelque chose du passé ? Parfois tombés dans l’oubli certes; ces hommes tels Olivier sont là comme témoins silencieux chargés pourtant leur mémoire vibrante nous interpelle toujours !Les historiens racontent que peu après cette tragédie notoire; on retrouve dans plusieurs écrits contemporains différentes mentions élogieuses rendant hommage aux qualités indéniables militaires tout autant humaines affichées tout au long existence tumultueuse vécue… Ainsi laissant derrière lui silhouette floue cependant empreinte indélébile gravée éternellement entre lumière obscurité où oscillent fondamentalement âmes tourmentées.