1897 : William Faulkner, écrivain américain († 6 juillet 1962).

Cependant, ce n'est pas simplement une date c'est le début d'une odyssée littéraire qui marquerait à jamais la scène littéraire américaine.Sa jeunesse ne fut pas sans heurts ; alors que son père était un homme d'affaires respecté et que sa mère s'imprégnait de récits locaux et de folklore sudiste, William se sentait souvent comme un outsider dans sa propre maison. Peut-être était-ce cette dichotomie entre son besoin d'appartenance et son esprit indépendant qui allait nourrir plus tard ses écrits. Ses premiers balbutiements littéraires apparaissent au cours des années de lycée ; il compose des poèmes qu'il distribue avec fierté aux membres de sa famille mais ces vers sont seulement un prélude à ce qui allait suivre.Cependant, ironie du sort : Faulkner ne fit pas ses débuts en tant qu'écrivain dès sa sortie du lycée. Au contraire, il choisit d'abord la voie de l'art visuel avant que son âme ne soit irrémédiablement attirée par les mots écrits.

Il s'aventure même en tant que soldat pendant la Première Guerre mondiale mais ne combat jamais réellement sur le front européen peut-être est-ce là que germait déjà une frustration créative... Après la guerre, il retourne chez lui où il se consacre sérieusement à l'écriture.L'année 1926 marque un tournant décisif : avec "Le Bruit et la Fureur", Faulkner offre au monde une fenêtre ouverte sur l'âme tourmentée du sud américain mais cela ne vient pas sans défis ! À cette époque-là déjà mal perçu par certains critiques littéraires pour son style complexe et ses expérimentations narratives audacieuses, Faulkner réussit néanmoins à capturer les luttes internes des personnages dont les vies sont enracinées dans le terroir riche mais troublé du Mississippi.Qui sait quels fantasmes ou douleurs ont vu le jour lors de ces nuits passées à écrire frénétiquement ? Les paysages du Sud se dressent comme des personnages vivants tout autant que ceux qu'il invente ; chaque arbre tordu semble murmurer des secrets oubliés alors qu'il peine sous le poids d'une histoire collective partagée entre gloire éphémère et désespoir lancinant.Ironiquement encore, c'est durant ces années creuses où il peine pour établir sa voix unique que commence véritablement sa reconnaissance... Sa publication suivante "Sanctuaire" (1931) frappe telle une tempête ! Un récit audacieux sur la débauche humaine au cœur même d'un paysage rural apparemment idyllique – provoquant indignation et fascination parmi ses contemporains ! En effet… cette dualité constante entre admiration et rejet semble être devenue une sorte de motif récurrent tout au long de sa carrière.Mais voilà… bien loin des acclamations ou mépris se profile déjà l’écrasante ombre du temps ; alors même qu’il remporte finalement le prix Nobel en 1949 pour « son œuvre inégalée »… La fortune n’aura jamais semblé si fugace ! Souvent retranché dans son univers intérieur tumultueux – malgré une renommée croissante – Faulkner lutte contre ses propres démons personnels : alcoolisme chronique… crises émotionnelles douloureuses…Le tableau devient encore plus sombre lorsqu’on considère comment cet écrivain engagé envers sa terre natale a également été témoin direct des changements sociaux dramatiques affectant son état natal durant les années 1950... Chaque mot écrit semblait résonner davantage face aux luttes pour les droits civiques qui secouaient alors non seulement Mississipi mais toute nation américaine !Et pourtant… peut-on vraiment dissocier cet héritage profondément ancré dans toute réflexion littéraire ultérieure ? À travers chacune de ses œuvres emblématiques telles que « Lumière d’août » (1932) ou « Tandis que j’agonise » (1930), nous découvrons non seulement une prose dense remplie d’émotions brutes ; nous voyons aussi émerger une conscience sociale exacerbée révélatrice !Un dernier soupçon tragique réside cependant ici : malgré tous ces succès retentissants jusqu'à sa mort tragique le 6 juillet 1962...

Qui sait combien restent encore enfouis au fond de notre mémoire collective ? Ses luttes reflètent-elles vraiment celles vécues par tant aujourd'hui ? L'héritage laissé derrière lui demeure tumultueux tel un orage menaçant - oscillant entre admiration inspirante …et incompréhension éternelle !Aujourd'hui encore presque six décennies après - on retrouve facilement ses inspirations palpables chez bon nombre d’auteurs contemporains explorant thèmes similaires autour identités sociales troubles. Des noms célèbres tels Toni Morrison ou Cormac McCarthy semblent presque puiser directement leur puissance narrative depuis cette source inépuisable si riche en émotions humaines...Ainsi William Faulkner apparaît toujours comme ce phare incandescent rendant visible tout ce qui pourrait autrement sombrer dans l’obscurité…. Et même si parfois on peine saisir toutes subtilités singulières tissées minutieusement parmi pages écrites; indéniablement – elles continuent vivre vibrantes! Une vraie légende laissant derrière elle empreinte indélébile!