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1945 : Plutarco Elías Calles, homme politique et militaire mexicain, président de la République du Mexique de 1924 à 1928 (° 25 septembre 1877).

Nom complet: Plutarco Elías Calles

Nationalité: Mexicaine

Rôle: Homme politique et militaire

Présidence: Président de la République du Mexique de 1924 à 1928

Date de naissance: 25 septembre 1877

Date de décès: 1945

1945 : Plutarco Elías Calles, homme politique et militaire mexicain, président de la République du Mexique de 1924 à 1928 (° 25 septembre 1877).

Né au cœur des tumultes de la fin du XIXe siècle, Plutarco Elías Calles a vu le jour dans une petite ville du Sonora, un État qui, à cette époque, était déjà empreint de la ferveur révolutionnaire. Il n'était pas seulement un enfant du hasard ; son père, un humble agriculteur, avait transmis à son fils des valeurs de résistance et d'indépendance. Cependant, ce sont les convulsions politiques qui ont façonné son destin. En effet, en grandissant au milieu d’une société en pleine mutation sociale et économique celle qui peinait à sortir des ombres laissées par les dictatures et la Révolution mexicaine il a appris rapidement que le pouvoir pouvait être aussi précaire qu'une flamme vacillante.Le parcours politique de Calles débute peu après la Révolution mexicaine. En tant que général militaire durant ce conflit majeur du début du XXe siècle, il a acquis non seulement une réputation d’homme d’action mais aussi celle d’un stratège astucieux. Ses choix allaient se révéler décisifs pour l’avenir du pays ; cependant, malgré sa montée fulgurante dans les rangs militaires et politiques ironie cruelle il ne faisait pas l’unanimité parmi ses pairs.Ainsi commence sa présidence en 1924 : élu avec l'enthousiasme populaire pour apporter stabilité et réforme après des années de chaos. Pourtant, dès ses premiers jours à la tête de l'État mexicain, des tensions palpables émergent. Si Calles promettait modernisation et progrès social peut-être même une renaissance nationale cette vision se heurte rapidement aux réalités complexes d'un pays où traditions séculaires côtoient le désir ardent de changement.Il s'est allié avec divers mouvements sociaux tout en cherchant à écarter ceux qu'il considérait comme opposants dangereux. Cependant, cette manœuvre s'est souvent retournée contre lui ; bien que Calles ait cherché à centraliser le pouvoir autour de lui pour mieux contrôler les forces centrifuges qui menaient au désordre politique... cela a également engendré une opposition féroce.Un des épisodes clés fut sa lutte contre l’Église catholique : après avoir promulgué des lois anticatholiques sévères dans un pays où plus de 90 % de la population se disait chrétienne… cela a ouvert la porte aux révoltes religieuses connues sous le nom de Guerre Cristera. Peut-être que ses intentions étaient nobles ? Qui sait ! Mais ces actes audacieux ont indéniablement engendré un cycle violent dont le Mexique aurait bien pu se passer.Malgré ces difficultés croissantes durant sa présidence qui s'acheva officiellement en 1928... il ne disparaît pas dans l’ombre comme beaucoup auraient pu le penser. Au contraire ! Son influence continue à se faire sentir pendant plusieurs décennies suivantes alors qu’il devient "le Jefe Máximo" derrière le rideau politique jusqu'à sa mort en 1945.Et c'est là qu'apparaît une autre facette intrigante de cet homme complexe : ironie tragique ou simple héritage mal compris ? À mesure que les années passent après sa retraite politique... son nom reste accolé aux turbulences sociales sans précédent traversées par son pays natal ; certaines réformes engagées ont été largement jugées insuffisantes ou trop autoritaires par plusieurs critiques contemporains ! Pourtant… lorsqu’il disparaît ce fameux 19 octobre 1945 – abandonnant ce monde fracturé – nombreux sont ceux qui réalisent alors combien cet homme avait marqué leur histoire collective !La mémoire populaire continue aujourd’hui encore d’être teintée par cet héritage ambigu entre modernité inachevée et luttes sociales exacerbées ! Des graffitis portant son nom surgissent parfois lors des manifestations populaires contemporaines… Que penseraient-ils donc ceux qui prétendaient vouloir rompre avec leur passé ?Son décès ne marque pas seulement la fin d'une vie mais aussi celle d'une époque complexe où chaque décision pouvait être perçue comme autant bénigne soit-elle… Cela fait réfléchir sur notre rapport au passé collectif et individuel – car chaque choix fait ici bas laisse toujours derrière lui échos persistants…Aujourd'hui encore au Mexique , on parle souvent "des temps modernes" mais cette évolution n’est jamais sans rappeler les combats acharnés conduits par Calles – un homme hanté tantôt par ses ambitions démesurées tantôt par les conséquences imprévues qu’elles entraînaient … S’imposant ainsi comme figure charismatique ancrée profondément dans notre culture collective !Ceux ayant côtoyé Elías Calles témoignent souvent avec admiration tout autant qu’angoisse face aux décisions prises sur fond d’incertitude ! Les historiens racontent que certains disent même avoir entendu frémir entre leurs lèvres ces paroles : « Chaque décision prise nous forge ».Finalement…. Peut-être qu’à travers ces réflexions sur Plutarco Elías Calles se dessine lentement un portrait profondément humain où tous nos espoirs s’entremêlent inextricablement avec nos failles…

Une carrière militaire et politique florissante

Avant de devenir président, Calles a été un général de la Révolution mexicaine, combattant pour les droits fonciers et l'égalité sociale. Sa carrière politique a vraiment décollé lorsqu'il a été nommé ministre de la Guerre sous le gouvernement de Venustiano Carranza. En 1924, il remporta les élections présidentielles, marquant le début d'un mandat qui allait profondément influencer le pays.

Les réformes sous la présidence de Calles

Le gouvernement de Calles est connu pour ses réformes ambitieuses, notamment dans les domaines de l'éducation, de la redistribution des terres et de la laïcité. Il a instauré le Consejo Agrario Mexicano pour redonner des terres aux paysans, cherchant à réduire l'écart entre riches et pauvres. En matière d'éducation, il a élargi l'accès à l'école publique et favorisé l'instruction laïque, s'opposant fortement à l'influence de l'Église catholique.

Conflits et exil

Malgré ses succès, Calles a dû faire face à de nombreux conflits durant sa présidence, notamment la Crise de la Cristiada, une guerre de résistance orchestrée par des groupes catholiques opposés aux réformes laïques de son administration. Ce conflit a causé de nombreuses pertes humaines et un profond schisme dans la société mexicaine.

Après avoir quitté la présidence en 1928, Calles est devenu un personnage controversé et influent, orchestrant les affaires politiques du pays dans l'ombre comme une figure centrale du priarisme jusqu'à son exil en 1936 sous la pression du gouvernement de Lázaro Cárdenas.

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