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Naïm Kattan, écrivain et enseignant québécois  et franco-ontarien d'origine juive irakienne († 2 juillet 2021).

Nom: Naïm Kattan

Profession: Écrivain et enseignant

Origine: Juive irakienne

Nationalité: Québécois et franco-ontarien

Date de décès: 2 juillet 2021

Naïm Kattan, écrivain et enseignant québécois et franco-ontarien d'origine juive irakienne († 2 juillet 2021).

Naïm Kattan, un nom qui résonne comme une mélodie d'érudition dans les couloirs de la littérature francophone, naît sous le ciel tumultueux de Bagdad. Fils d'une lignée juive irakienne, son enfance est marquée par les couleurs vives des souvenirs familiaux et les ombres des conflits politiques qui secouent son pays natal. À peine âgé de dix ans, il se retrouve à faire face à l'exode : ses parents choisissent de quitter leur terre natale en quête d'un avenir meilleur. Ce départ inattendu va sans doute façonner son identité, le menant vers des horizons inexplorés.

À travers un océan tumultueux et des rêves entrelacés de nostalgie et d'espoir, Kattan atterrit finalement au Québec. L'air frais de Montréal lui offre une bouffée d'air nouvelle, pourtant ce n'est pas sans malaises qu'il s'adapte à cette culture qui lui est presque étrangère. Ironiquement, cet exil devient une source d'inspiration inépuisable pour ses écrits futurs. En grandissant dans cette ville vibrante mais complexe, il commence à tisser sa propre toile littéraire un mélange riche de traditions orientales et occidentales.

Cependant, la route vers la reconnaissance n'est pas pavée d'or. Les mots deviennent son arme secrète ; chaque page écrite est comme une catharsis personnelle. Peut-être que sa plus grande force réside dans sa capacité à capturer l'essence même du déracinement ce sentiment profondément humain qui transcende les frontières géographiques et culturelles. Le lecteur peut ressentir cette lutte entre deux mondes : celui du passé irakien saturé de couleurs chaudes et celui du présent québécois teinté de nuances froides.

Il publie son premier livre en 1972 alors qu'il n'est encore qu'un jeune homme rempli d'ambitions littéraires. Un récit autobiographique où il aborde avec finesse le thème de l'identité juive au Canada ; une œuvre acclamée qui capte déjà l'attention des critiques littéraires sur la scène canadienne-française. Pourtant, malgré ces premiers succès littéraires éclatants ou peut-être en raison d'eux Kattan ressent encore ce tiraillement intérieur : il ne fait pas encore complètement partie du tissu social québécois.

Avec le temps et grâce à ses nombreuses contributions littéraires des essais aux romans Kattan devient peu à peu une figure emblématique dans le milieu culturel francophone canadien mais aussi au-delà des frontières du pays où il a trouvé refuge. C’est là que se joue un paradoxe fascinant: bien qu’il soit devenu un pilier incontournable pour comprendre les dynamiques multiculturelles au Canada, Naïm Kattan demeure fidèle aux racines ancestrales qui continuent néanmoins à nourrir sa plume.

En tant qu'enseignant engagé auprès des jeunes écrivains en herbe – ceux qui rêvent eux aussi de marquer leur empreinte sur la page blanche –, Kattan incarne non seulement la sagesse mais aussi la passion dévorante pour l’écriture ! Ses élèves pourraient dire que chaque mot prononcé par leur mentor résonne comme un chant ancestral chargé non seulement d’histoire mais également d’un désir ardent pour la justice sociale.

Malgré cela – ou peut-être grâce à cela – on sent toujours chez lui une mélancolie palpable lorsqu’il aborde ses sujets favoris: l’exil et l’identité; ces deux concepts intimement liés sont souvent présents tout au long de son parcours créatif... Ce débat incessant sur « où appartient-on » reste omniprésent tout au long de sa carrière comme s’il cherchait désespérément réponses dans chacune des lignes tracées sur ses pages vierges.

Sans doute serait-il intrigué par le monde numérique moderne où les identités sont souvent éclatées et redéfinies… Peut-être aurait-il choisi Twitter ou Instagram non pas seulement comme plateforme promotionnelle mais plutôt comme moyen artistique supplémentaire pour explorer ces notions complexes ! Son rapport avec Internet aurait pu être singulier car internet sert aujourd’hui également autant aux écrivains en quête visuelle qu’aux lecteurs avides cherchant davantage que juste « lire ». Qui sait si cela aurait eu quelque impact sur son style ?

Aujourd'hui encore alors même qu'il nous a quittés le 2 juillet 2021 ses mots continuent résonner parmi ceux qui découvrent son œuvre pour la première fois ou reviennent y puiser inspiration lorsque leur propre voix semble égarée… Les livres restants sont devenus tels des phares illuminant parfois les nuits sombres du voyage existentiel humain !

Origines et parcours

Naïm Kattan est né le 11 mars 1928 à Bagdad, en Irak. Il a immigré au Canada dans les années 1950, s'installant d'abord à Ottawa avant de se déplacer à Montréal. Cette migration a profondément influencé son écriture, lui permettant d'explorer les thèmes de l'identité, de l'exil et de l'appartenance.

Une carrière littéraire riche

Tout au long de sa carrière, Kattan a publié de nombreux romans, essais et articles qui ont façonné la littérature québécoise. Ses œuvres les plus connues incluent "Le Pigeon", "Le Trouble de la paix" et "L'Exil". Dans chacune de ces œuvres, il aborde le sentiment de déracinement et les défis liés à l'identité culturelle avec une sensibilité unique.

Sa plume est caractérisée par une profonde introspection et une langue riche, mêlant des références culturelles variées. Kattan a aussi eu une influence significative en tant que critique littéraire et professeur, partageant sa passion pour les lettres avec des générations d'étudiants.

Un héritage durable

Le travail de Naïm Kattan a été reconnu par plusieurs prix littéraires au Canada, témoignant de la valeur de sa contribution au paysage littéraire. Son engagement envers la promotion de la culture francophone et du dialogue interculturel a laissé un impact durable. Kattan a également été un ardent défenseur des droits des minorités et a souvent partagé son expérience en tant qu'immigrant.

Naïm Kattan est décédé le 2 juillet 2021 à Montréal, laissant derrière lui un héritage riche et diversifié qui continue d'inspirer. Sa littérature demeure un miroir de son parcours et un ponto d'engagement pour de nombreuses personnes qui se reconnaissent dans ses mots.

L'héritage durable

L’héritage laissé derrière lui ne se limite toutefois pas uniquement aux pages jaunies par le temps… Non! Sa contribution culturelle s'étend également vers divers projets sociaux visant à sensibiliser sur les injustices subies par certaines minorités; cet engagement public témoigne également fort bien combien Naïm savait allier art engagé avec sensibilité humaine!

Dès lors que nous retournons vers cette actualité brûlante concernant toutes ces questions liées migration/travail; comment ne pas penser alors aux réflexions pertinentes émises autrefois via plumes telles celles détenues par Naïm? En effet même après plusieurs années depuis sa mort tragique!, nous réalisons combien cet écrivain incontournable continue bellement influencer débats contemporains autour identité culturelle!

Les historiens racontent que certains ouvrages ont été redécouverts récemment dans plusieurs universités canadiennes permettant ainsi étudiants actuels appréhender ensemble complexité sujet intéressant diversité ethnique/française! Ces discussions sont essentielles afin véritablement pouvoir avancer sociétalement parlant...

En définitive donc… Naïm Kattan reste plus vivant aujourd’hui que jamais ! Son héritage littéraire ainsi que philosophie enrichissante fera toujours écho parmi générations futures espérant créer ponts solidaires tout autour globe terrien!

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