1914 : Julio Cortázar, écrivain argentin († 12 février 1984).

L'Argentine, en 1914, était encore en proie aux tumultes d'une société en transformation. Dans le quartier de Bruxelles à Ixelles, une mère attendait avec impatience la naissance de son enfant. Ce jour-là, un cri perça l'air paisible du foyer : Julio Cortázar venait au monde. Cependant, la vie du jeune Julio ne sera pas seulement marquée par ses origines argentines ; il grandira entre les influences culturelles de l'Europe et celles de son pays natal.Dès son plus jeune âge, Julio s'est plongé dans des univers littéraires fascinants. Les livres étaient pour lui des fenêtres ouvertes sur d'autres réalités peut-être aurait-il été écrivain même sans cela ? Il a écrit ses premiers récits à l'adolescence ; cependant, sa véritable carrière ne commencerait qu'après avoir quitté le pays pour s'établir à Paris dans les années 1950.Là-bas, Cortázar a côtoyé les intellectuels et artistes du mouvement surréaliste. Ironiquement, ce n'est qu'en France qu'il a trouvé sa voix unique un mélange audacieux d'influence latino-américaine et de rébellion contre les normes littéraires établies. Sa passion pour le jazz et la poésie contemporaine s'entremêlait avec ses racines argentines pour donner naissance à une œuvre inoubliable.En 1963, "Rayuela", ou "La Brique", est publié ; cette œuvre innovante redéfinit la littérature moderne ! Son caractère non linéaire permet au lecteur de choisir comment aborder le récit. Peut-être que cette structure ouverte illustre la vie elle-même : pleine d’options infinies... Qui sait ? À travers chaque page tournée se cache une nouvelle perspective sur l'existence humaine.Cependant, malgré cet immense succès international et cet engouement critique pour son travail avant-gardiste, Cortázar n'était pas exempt des tourments qui assaillent tout artiste authentique. Les dictatures militaires qui ont frappé l'Amérique latine dans les années 1970 ont profondément marqué ses écrits et sa vision du monde. En réaction à ces événements tragiques peut-être motivé par un sens aigu de responsabilité sociale il a pris part aux luttes politiques tout en continuant à écrire des nouvelles puissantes qui questionnent notre perception du temps et de l'espace.Julio avait cette capacité rare : transformer des éléments simples en réflexions complexes sur notre existence... C'était un maestro dont chaque mot résonnait comme une note de jazz improvisée ! À travers ses personnages décalés ou fantasques tels que Horacio Oliveira ou La Maga il cherchait inlassablement des vérités cachées sous la surface des choses.Il est intéressant aussi d'évoquer sa relation avec l'art visuel ; Cortázar était fasciné par les peintures qui semblaient capturer ce moment fugace entre rêve et réalité... Peut-être cela explique-t-il pourquoi certains disent que lire "Les Animaux" ou "Bestiaire" ressemble davantage à observer une exposition qu'à parcourir un roman traditionnel ?Finalement, après tant d'années dédiées aux lettres – pleines de voyages entre Buenos Aires et Paris –, alors qu’il approchait doucement du crépuscule de son existence terrestre... Il décida pourtant d’un dernier voyage vers le pays où tout avait commencé pour lui : l’Argentine ! Le retour fut chargé d’émotions contradictoires… Avec toute cette distance parcourue , il se sentait étranger chez lui !Le 12 février 1984 marquera non seulement la fin physique du parcours littéraire exceptionnel de Cortázar mais aussi un grand vide dans le cœur des lecteurs passionnés qui avaient trouvé refuge dans ses récits poétiques. Les historiens racontent que quelques semaines après sa mort; une vague inspirée par son héritage artistique déferlera sur plusieurs générations ! Aujourd'hui encore ses écrits inspirent non seulement ceux qui cherchent refuge dans les pages jaunies mais aussi ceux qui créent encore autour des thématiques abordées: amour fouillé; quête identitaire...Avec tous ces rebondissements narratifs si proprement cortazarien… Chaque livre devient alors comme une pièce musicale construite pièce par pièce! Pour beaucoup aujourd'hui cette approche éclatée trouve écho notamment parmi la génération Z… Après tout n’est-ce pas là un reflet parfait quand on observe comment TikTok joue aujourd’hui sur ces mêmes dilemmes artistiques?Ainsi va Julio Cortázar : figure emblématique dont la mort rappelle inévitablement notre rapport au langage comme un jeu sans fin où chaque mot dit relance autre chose! Qui sait ce qu’il aurait écrit si seulement on pouvait capter ces pensées volantes parmi nous...