1941 : Léona Delcourt, artiste française, connue sous le pseudonyme de Nadja (° 23 mai 1902).

Léona Delcourt, connue sous le pseudonyme de Nadja, naît un jour ensoleillé du 23 mai 1902. La petite fille grandit dans une famille modeste de la banlieue parisienne. Très tôt, elle ressent l'appel des arts : la peinture, la musique, et surtout, l'écriture. À peine âgée de dix ans, elle se met à griffonner des poèmes sur les marges des livres d'école des vers qui parleront un jour de ses désirs inassouvis et de son amour pour la vie.Cependant, alors que son adolescence approche à grands pas, le destin lui réserve des épreuves. La Première Guerre mondiale éclate et emporte avec elle l'insouciance d'une jeunesse prometteuse. Les jours passent dans une routine marquée par les drames humains sa ville est le théâtre d'une guerre dévastatrice qui façonne son regard sur le monde. Peut-être cette période tumultueuse aiguise-t-elle sa sensibilité artistique ? Qui sait ? Les enfants perdus parmi les ruines lui inspirent une mélancolie profonde.À l'aube des années 1920, Léona s'engage résolument dans la voie artistique. Elle se rend compte que pour être entendue dans ce Paris bouillonnant d'idées nouvelles et de courants artistiques audacieux, il lui faut adopter une identité : ainsi naît Nadja. Ce choix semble ironique car il reflète non seulement son désir d'évasion mais aussi sa quête d'authenticité au sein d'un monde souvent inhospitalier aux femmes artistes.Ironiquement donc, alors que beaucoup s'alignent sur les attentes sociales de leur époque en devenant épouses ou mères au foyer, Nadja se choisit un chemin radicalement différent. Elle fréquente les salons littéraires où les esprits brillants débattent et échangent Breton ici, Aragon là... Les mots sont comme des armes qu'elle manie avec brio ! Ses textes deviennent bientôt le reflet passionné d'une génération en quête d'identité.Pourtant ce parcours n'est pas sans embûches ; malgré ses talents indéniables, elle est souvent confrontée au scepticisme ambiant concernant le rôle des femmes dans l'art un obstacle insidieux qui ne cesse jamais vraiment de frapper à sa porte ! Malgré cela… Nadja persiste avec fougue : chaque poème est pour elle une façon de revendiquer sa place dans cet univers créatif encore dominé par les hommes.Peu après avoir commencé à publier ses premiers textes poétiques en revue littéraire underground ou alternative tels que 'La Révolution surréaliste' où ses écrits frappent comme un coup de tonnerre c’est lors du célèbre Salon des Indépendants qu'elle croise André Breton... Cette rencontre va bouleverser sa trajectoire ! Leurs discussions passionnées autour du surréalisme offrent à Nadja non seulement une reconnaissance mais aussi une nouvelle dimension artistique; ici commence véritablement son voyage vers la célébrité !Les années passent… C'est presque comme si chaque instant vécu était figé sur toile ou papier ; en 1933 paraît son recueil « L’ombre et la lumière », acclamé par la critique et adoré du public ! La notoriété embrase son nom jusqu'à faire vibrer même les murs feutrés du célèbre Café Flore où tous ces artistes se retrouvent là où chaque mot échangé a quelque chose de précieux ! Cependant… derrière ce succès apparent se cache un tourbillon émotionnel dont peu osent parler ; peut-être que ces louanges incessantes cachent aussi solitudes invisibles ? Pendant longtemps; Nadja vit tiraillée entre ses aspirations artistiques ardentes et ces pressions sociétales envahissantes... Les relations amoureuses tumultueuses ne font qu'aggraver cette lutte intérieure car entre amour idéalisé et réalité brutale...En plein essor professionnel surgit alors l’ombre inquiétante du conflit mondial qui éclate en Europe! Léona devient pleinement consciente que ses mots peuvent être bien plus puissants face aux horreurs humaines auxquelles elle assiste sans pouvoir détourner le regard… En réalité c’est peut-être ici qu’elle trouve finalement toute cette force nécessaire pour aborder ces réalités sombres à travers ses écrits ! En 1940 paraît « Le Cri », oeuvre emblématique imprégnée par cette peur latente omniprésente; tantôt incandescent tantôt apaisant !Les histoires racontées se mêlent alors aux récits tragiques vécus autour d’elle ; chaque poésie est comme une fenêtre ouverte sur ce chaos ambiant… Cependant; malgré toute cette créativité fertile nourrie par souffrances vécues quotidiennes! Une question reste irrésolue : comment continuer à espérer quand tout semble condamné ? D’un côté on espère toujours voir surgir un lendemain radieux tandis que simultanément on affronte directement cet abîme terrifiant qui nous entoure…Et puis survient enfin ce moment redoutable – septembre 1941 – quand tout bascule brusquement; celle qui a longtemps illuminée Paris par sa plume mordante perd peu à peu pied sous le poids insupportable du désespoir ambiant… Sa dernière œuvre reste inachevée laissant planer comme un goût amer parmi ceux ayant eu connaissance !Aujourd’hui encore certains disent qu’à travers chacun des mots laissés derrière soi s’éveille quelque chose ; peut-être que là repose notre héritage culturel si riche..? Dans nos cafés littéraires modernes où fleurissent maints débats intellectuels il arrive parfois qu'un doux murmure rappelle encore avec tendresse celle qu’on appelait Nadja ; tel est paradoxalement ce lien indélébile tissé entre passé glorieux perdu mais toujours présent…Peut-être même serait-ce approprié aujourd'hui voir ressurgir certains thèmes abordés jadis? Parfois je me demande si certains jeunes artistes contemporains n’auraient pas besoin justement retrouver force inspiration au sein même cet héritage empruntant échos nostalgiques dès lors abordés … À travers leurs œuvres résonnent sans doute quelques notes plaintives évoquant vie pleine contrastes couleurs éclatantes perdurables face sombre actualité! Tout cela témoigne irrévocablement potentiellement beauté insondable humaine enrichissant ainsi déjà vaste panorama artistique auquel appartient fièrement Léona Delcourt.