Marie-Anne Asselin, professeure de chant et mezzo-soprano québécoise († 9 mars 1972).

Un professeur local, émerveillé par la puissance et la douceur de sa voix, lui a conseillé de poursuivre des études sérieuses en musique. À cette époque-là, s’imposer comme chanteuse était un défi ; pourtant, Marie-Anne avait cette flamme intérieure qui brillait plus intensément que tout obstacle potentiel. Elle se lançait alors dans un voyage à travers des arias complexes et des mélodies exigeantes un parcours semé d’embûches mais également riche en découvertes.Ironiquement, alors qu'elle se frayait un chemin dans cet univers compétitif soutenue par ses mentors elle affrontait aussi le regard sceptique d'une société encore peu ouverte aux femmes évoluant dans des domaines artistiques jugés trop élitistes pour elles. Pourtant, chaque critique n'a fait que renforcer sa détermination ; elle savait au fond d'elle-même qu’elle avait quelque chose à offrir au monde.Le tournant décisif de sa carrière survint lorsqu’elle fut acceptée au Conservatoire de musique du Québec à Montréal.

Cela ressemblait presque à un rêve devenu réalité : entourée par d’autres talents exceptionnels et sous la tutelle de professeurs renommés. Cependant, malgré cet environnement stimulant et nourrissant pour son art vocal car elle s’épanouissait jour après jour il y avait toujours cette petite voix intérieure lui rappelant que le chemin serait long avant qu'elle ne puisse conquérir les scènes internationales.Peut-être ce moment marquant lors d'un concours régional où elle fut couronnée parmi tant d'autres talents pourrait être considéré comme l'étincelle qui alluma véritablement sa carrière ? La victoire lui apporta reconnaissance et célébrité locale. Cependant, comme souvent dans ces histoires inspirantes… la gloire engendrait aussi jalousies et rivalités entre ses pairs.Marie-Anne ne tarda pas à transcender ces querelles ; avec une aisance rare pour quelqu’un si jeune dans le métier mais peut-être cela venait-il simplement de son caractère résilient ? Elle n'était pas là seulement pour briller ; non ! Sa vision dépassait celle du simple succès personnel : elle aspirait à élever l'art lyrique québécois sur la scène mondiale !Dans les années suivantes, chaque performance était marquée par cette passion ardente qui faisait vibrer non seulement ses cordes vocales mais également celles du public captivé devant elle. Avec chaque note qu'elle délivrait sur scène – enveloppée dans des robes somptueuses aux teintes délicates – on sentait palpiter quelque chose de sacré… Une communion entre artiste et auditoire.Cependant ! Le succès engendrait parfois paradoxalement solitude...

Marie-Anne Asselin commença alors à ressentir ce poids lorsque ses concerts attirèrent l'attention internationale tout en éloignant certains amis proches déjà installés confortablement loin sous leurs propres projecteurs moins éclatants. Qui sait combien ces sacrifices personnels ont influencé les choix musicaux futurs ?Au cours des années 1950-1960 – période dorée pour beaucoup artistes lyriques canadiens –, Marie-Anne Asselin devint rapidement une référence incontournable grâce notamment aux interprétations inoubliables offertes lors des opéras classiques présentés sur plusieurs scènes prestigieuses telles que l’Opéra national du Canada ou le Metropolitan Opera !Ses performances étaient saluées tant par la critique spécialisée que par le grand public enthousiaste ! Malgré cela … il restait toujours ce petit coin sombre caché derrière toutes ces lumières scintillantes ; certaines nuits passées seule avec ses pensées troublées tandis qu’autour d’elle retentissaient encore les applaudissements nourris ayant pu masquer quelques instants cet immense vide existentiel…Alors que tous semblaient accorder leur confiance aveugle quant aux promesses futures rayonnantes faites autour du nom "Marie-Anne", celle-ci continuait sans relâche à se questionner sur leur véritable signification : serions-nous véritablement capables demain matin ? Cette incertitude persistante reflétant sans doute quelques traumatismes familiaux enfouis depuis longtemps – mais jamais vraiment digérés…Ses luttes personnelles furent souvent mises en lumière durant diverses entrevues ou conférences musicales où il lui arrivât parfois même d’admettre ouvertement certaines vulnérabilités… Sans doute consciente désormais qu'être humain impliquait nécessairement accepter ces parts sombres inhérentes à chacun !Malgré toutes ses tourments intérieurs pourtant ! En janvier 1972 - c’est armée uniquement du courage forgé durant tant années - Marie-Anne Asselin prend enfin part au grand événement artistique célébrant Noël avec plusieurs autres artistes contemporains…Cependant… Ce dernier spectacle serait tragiquement interrompu ! Moins deux mois plus tard , fatiguée par une vie remplie autant de bonheurs éclatants que souffrances silencieuses accumulées - il était temps maintenant pour notre mezzo-soprano adoré(e) départ vers ce mystérieux ailleurs tant redouté…Le 9 mars suivant marquera donc définitivement la fin d’une époque exceptionnelle … Des milliers pleureront leur icône tandis qu’historiens raconteront jusqu’à aujourd'hui comment Marie-Anne Asselin aura su bousculer normes établi(e)s tout en faisant briller fièrement héritage culturel québécois parmi tous autres . Aujourd’hui encore , lorsque surgissent impressions nostalgiques résonnant tel souvenir heureux , nous sommes nombreux(se) vous rendant hommage toute beauté intemporelle révélatrice respect profond envers cette artiste unique !Ainsi demeure vivant cet héritage inestimable laissé derrière soi sans bruit tonitruant car tous ceux désireux découvrir richesse culturelle devraient s’emparer pleinement témoignages artistiques puis faire revivre souvenirs mémorables : nul doute possible là-dessus...