1843 : Joseph Lanner, compositeur, violoniste et chef d'orchestre autrichien, précurseur de la valse avec Strauss père (° 12 avril 1801).

Dans les ruelles vibrantes de Vienne, où la musique flottait dans l'air comme une fragrance enivrante, Joseph Lanner s'éveilla à son destin. Ce n'était pas simplement une naissance; c'était une promesse celle d'un homme qui marquerait l'histoire musicale de son temps. Élevé dans une famille modeste, Joseph grandit au rythme des notes que sa mère fredonnait pendant qu'elle travaillait. À peine adolescent, il prit son violon pour compenser le silence qui l'entourait. Sa passion devint rapidement évidente : il n'était pas juste un musicien en herbe, mais un véritable artisan de la mélodie.Ironiquement, alors qu'il tentait d'apprivoiser les cordes de son violon dans un environnement souvent hostile à l'art, ses talents émergèrent rapidement. À 18 ans, il intégra un orchestre militaire et là débuta sa véritable odyssée musicale ! Cependant, ce fut à Vienne que tout prit vraiment forme. Alors que les bals élégants commençaient à gagner en popularité parmi les nobles autrichiens, Lanner y vit non seulement une scène mais également une opportunité d'établir son propre style musical.Peut-être que c'est là qu'il comprit que la valse allait devenir le cœur battant de sa carrière ? Il lança alors des compositions audacieuses et innovantes qui capturèrent l'essence même des soirées viennoises. Mais ce succès ne vint pas sans défis ! Les rivalités avec Johann Strauss père étaient palpables deux génies s'affrontant pour établir leur empreinte sur le monde musical.D'une manière étonnante et tragique à la fois, malgré ses contributions significatives à la valse viennoise qui lui valurent le titre informel de "père" du genre aux côtés de Strauss Lanner vivait dans l'ombre du célèbre Strauss père. Peut-être que cette lutte pour être reconnu est ce qui alimenta encore plus sa créativité... En effet, Lanner ne se contenta pas d’être le précurseur; il évolua avec chaque note qu’il jouait et chaque composition qu’il écrivait.Ses valses reflétaient non seulement les aspirations romantiques des Viennois mais également leurs joies simples et leurs peines secrètes. "Les Amours d’une Nuit", par exemple cette pièce évoquait un ballet amoureux dont on aurait pu jurer qu'il flottait entre les couples sur la piste de danse... Avec ses instruments chatoyants entremêlés aux voix énamourées du public émerveillé ! Chaque mélodie captivante était accompagnée par des mouvements gracieux sur le parquet ciré des salons aristocratiques.Cependant… tout cela avait un prix ! La santé fragile de Lanner commença lentement à se dégrader alors même que sa renommée atteignait son apogée au milieu des années 1840. Peut-être était-ce dû au rythme effréné imposé par les bals incessants auxquels il devait se produire ? Qui sait… Peut-être aussi était-ce le poids immense d’un héritage inachevé ?En 1843 cette année fatidique où tant d’histoires prenaient vie ou finissaient brutalement Joseph Lanner vit ses dernières heures s'égrener comme un vieux rouleau de musique usé par le temps... La maladie finit par avoir raison de lui ; on raconte même que peu avant son décès survenu en avril 1843 – quelques jours seulement après avoir célébré son anniversaire –, il murmura encore quelques mesures musicales aux oreilles attentives des membres rassemblés autour de lui !Ironiquement ou peut-être symboliquement ? Son départ coïncida avec celui du premier grand bal organisé au Palais Impérial après plusieurs années tumultueuses dues aux bouleversements politiques européens... Les valses continuèrent néanmoins à flotter dans ces mêmes salles majestueuses où auparavant résonnaient ses propres compositions.À travers les décennies suivantes jusqu'à nos jours actuels où nous célébrons encore sa mémoire… Le monde continue parfois de confondre Joseph Lanner avec Johann Strauss père ; c'est presque tragique car chacun apporta sa pierre unique à cet édifice musical qu'est devenu le genre aujourd'hui si populaire ! Dans une interview récente réalisée auprès d'un jeune compositeur contemporain influencé par ces maîtres anciens : "On oublie trop souvent combien ils ont façonné notre sensibilité actuelle vis-à-vis du couplet amoureux".La nostalgie imprègne chaque accord joué lors des reconstitutions historiques mettant en scène ces valses emblématiques : Le ballet traditionnel continue alors même que certaines facettes modernes paraissent peut-être désincarnées... Et pourtant – quelle beauté intemporelle émane toujours lorsque ces notes font vibrer nos cœurs !Aujourd'hui encore… Comme si leur essence persistante nous parlait directement depuis cette époque révolue : La magie opère toujours quand ces airs touchent notre âme humaine fragile et désireuse! En fin de compte… Qui sait quel avenir attend ces précieuses mélodies composées bien avant notre temps ?...