1759 : Georg Friedrich Haendel, compositeur britannique d'origine allemande (° 23 février 1685).

Dans les méandres des mélodies et des harmonies, Georg Friedrich Haendel émergea comme une étoile filante dans le ciel musical du XVIIIe siècle. Né le 23 février 1685 en Allemagne, il ne pouvait imaginer que sa vie allait devenir un parcours tumultueux, une quête incessante d'expression artistique qui bouleverserait la scène musicale européenne. Son enfance baignée par la musique a rapidement cultivé en lui un talent prodigieux il jouait du clavecin à l'âge de sept ans et composait déjà ses premières œuvres.

Pourtant, malgré son prodige, son père ne voyait pas la musique comme un avenir prometteur pour son fils. En effet, son père souhaitait qu'il embrasse le droit. Cependant, cette pression n'a fait que renforcer sa détermination à poursuivre une carrière musicale. En secret, il s'enfuit de la maison familiale pour rejoindre des orchestres où il put développer ses compétences ironie du sort ! Cette rébellion précoce était la première note d'une symphonie que le monde n'était pas encore prêt à entendre.

À peine sorti de l'adolescence, Haendel quitta l'Allemagne pour l'Italie ce fut là qu'il découvrit véritablement sa vocation. La scène musicale italienne était vibrante : les opéras se succédaient et les compositeurs rivalisaient d'ingéniosité. Il s'y installa avec ferveur et rencontra les grands noms de son époque ; c'est là qu'il composa certaines de ses œuvres les plus célèbres comme 'Rinaldo'. Peut-être que c'est dans ces ruelles pavées où résonnaient chants et arias qu’il forgea son identité musicale unique.

Ses succès attirèrent bientôt l'attention au-delà des frontières italiennes. De retour en Angleterre en 1710, Haendel devint rapidement le compositeur favori de la cour britannique sous le règne de George Ier ce dernier étant également allemand par origine ! C'est presque symbolique : un Allemand couronné par des rois allemands sur une terre anglaise... Malgré cela, cet amour croissant pour Haendel ne fut pas exempt d'ombre ; certains puritains anglais voyaient d'un mauvais œil cette musique étrangère inondant leurs salons.

Sous les auspices royaux, il composa 'Water Music', une œuvre monumentale jouée lors d'une croisière sur la Tamise avec George Ier lui-même à bord imaginez cette scène grandiose ! Des barques ornées naviguant majestueusement tout en laissant échapper des mélodies divines... Mais derrière cette façade éclatante se cachait un homme aux prises avec ses propres démons intérieurs : la solitude pesante qui accompagne souvent ceux qui brillent trop fort.

Toutefois, c’est surtout grâce à ses opéras baroques que Haendel marque l’histoire musicale ; il déchaîna littéralement les passions avec 'Giulio Cesare' et 'Alcina'. Ironiquement cependant, alors même que ces pièces se jouaient dans les plus grandes salles londoniennes remplissant ainsi leur créateur de gloire instantanée… Une partie du public restait peu réceptive au style flamboyant du compositeur ! Peut-être se sentaient-ils dépassés par tant d'émotions vibrantes ?

Malgré ces obstacles artistiques apparents et critiques acerbes qu'il reçut ici ou là durant sa carrière - auxquelles tous artistes sont confrontés - Haendel ne faiblit jamais dans sa quête d’excellence musicale... Bien au contraire ! À mesure que son étoile brillait davantage sur Londres et ailleurs en Europe tout autant qu’en Amérique naissante; Il commença aussi à composer des oratorios comme 'Le Messie', dont le célèbre chœur « Hallelujah » allait transcender les âges jusqu'à aujourd'hui!

En parlant du « Messie », beaucoup disent que c’est peut-être sa réalisation ultime… Un chef-d'œuvre touchant profondément ceux qui l’entendaient alors mais aussi tous ceux après lui jusqu'à nos jours! Ce moment puissant où musique et spiritualité fusionnent révèle sans doute quelque chose de supérieur à nous tous une expérience transcendante hors du temps…

Avec chaque note écrite sur papier jaillissant directement depuis son cœur tourmenté; on peut imaginer combien cela doit avoir été cathartique pour lui! Mais même si chaque succès semblait combler partiellement ce vide intérieur croissant qui menacerait finalement jusqu’à faire trembler cet être brillant; Cela reste poignant quand on réalise combien nous sommes parfois éloignés de nous-mêmes alors même que nous touchons aux sommets!

Les dernières années furent pourtant marquées par un tournant tragique : avec plusieurs problèmes oculaires entraînant presque la cécité totale..., Haendel s’accrocha fermement aux seuls refuges connus – composer encore plus frénétiquement – “La musique est mon langage” aurait-il pu murmurer dans ces moments sombres?! L’audace humaine côtoyant ainsi immanquablement ses limites physiques.”

Ses derniers souffles se nourrissaient toujours des applaudissements exaltés d’un public admiratif bien conscient pourtant désormais ! La mort frappa finalement cet illustre compositeur anglais/allemand âgé de 74 ans en 1759 laissant derrière lui non seulement un héritage musical inestimable mais aussi une empreinte indélébile gravée au fer rouge sur l'histoire mondiale où chaque note persistante continue encore aujourd'hui à hanter nos esprits …

L’héritage culturel laissé par Georg Friedrich Haendel est tel que ses compositions continuent d’inspirer tant artistes contemporains classiquement formés ou modernes œuvrant entre autres domaines musicaux… Qui sait? Peut-être découvrirons-nous encore demain quelques pépérites éclatantes nichées entre deux couloirs obscurs quelque part près chez vous!? Ses mélodies enchantent toujours notre existence : elles résonnent ; elles vibrent … Au-delà du temps : éternelles témoins vibrants présents pour nous rappeler leur créateur visionnaire & passionné! Les historiens racontent qu’aujourd’hui encore chaque fois qu’une version orchestrale retentit autour c’est comme si Sa présence vibrait encore quelque part parmi nous...