1816 : Joaquín Lluch y Garriga, cardinal espagnol († 22 mars 1882).

Sa foi profonde le guidait vers la vocation ecclésiastique. Cependant, ce choix n'était pas sans risques : la Révolution espagnole de 1820 jetait une ombre sur les aspirations religieuses. Les églises étaient souvent des cibles dans ces conflits socio-politiques; malgré cela, il persévérait avec détermination.Peut-être que son plus grand défi fut d'apprendre à naviguer entre ses convictions personnelles et les réalités d'une Église tiraillée par des querelles internes. Alors qu’il entamait ses études à l'Université de Valence pour se préparer au sacerdoce, il s'imprégnait également des débats intellectuels de son temps.

Qui sait combien de fois il a dû affronter ses pairs sur la nécessité d'un renouvellement spirituel face aux nouvelles idées qui émergeaient !Ses premiers pas dans le monde ecclésiastique furent marqués par une ascension fulgurante ; ordonné prêtre en 1839, il commença rapidement à se faire un nom grâce à ses discours passionnés et à son charisme indéniable. Ironiquement, alors même qu'il prêchait l'amour du Christ et la paix intérieure aux fidèles désenchantés par les bouleversements politiques incessants, sa carrière prit un tournant dramatique lorsque le climat politique devint particulièrement hostile aux religieux.En effet, ce n’était pas seulement sa foi qui le soutenait mais aussi son sens aigu des relations humaines ! En 1843 alors que les révoltes secouaient encore le pays Lluch y Garriga se vit nommé évêque de Madrid-Alcalá. Cette nomination ne fut pas seulement un honneur personnel ; elle représentait aussi un défi immense pour cet homme relativement jeune ! À peine âgé de vingt-sept ans et déjà en position d'autorité dans une ville où l'angoisse sociale battait son plein...À Madrid, il essaya d’établir un dialogue avec les différents courants politiques tout en défendant fermement les principes chrétiens qui lui étaient chers. Son approche conciliatrice lui valut autant d’admirateurs que d’ennemis parmi ceux qui voyaient en lui un traître aux idéaux traditionnels ou au contraire quelqu’un trop timoré pour agir face aux injustices criantes.Cependant...

Sa ténacité finit par payer : en 1861 après plusieurs années passées à rassembler autour de lui une communauté solide Lluch y Garriga reçut enfin le titre tant convoité de cardinal lors du conclave suivant la mort du pape Pie IX! Ce moment fut sans doute celui où il eut conscience du chemin parcouru depuis ses débuts modestes jusqu'à cette haute fonction sacrée... Mais peut-on réellement parler d'accomplissement ?Une fois devenu cardinal de Tolède archevêché majeur puis primat d'Espagne Joaquín avait désormais entre ses mains non seulement la gestion spirituelle mais également politique des affaires ecclésiastiques ibériques ! Ses relations avec Rome devenaient plus intenses tandis qu’il prenait part aux décisions cruciales concernant l’Église catholique face aux menaces montantes : socialisme radical croissant...Malgré cela…Le poids accru sur ses épaules ne semblait jamais avoir eu raison de sa bonne humeur ni même fortifié sa foi indéfectible envers Dieu ! Dans diverses lettres adressées à Rome durant ces années-là , on perçoit clairement chez Lluch y Garriga cet équilibre presque zen face aux tempêtes autour! Peut-être que son héritage repose justement sur cette capacité inouïe… Et pourtant... Il aurait été facile pour lui se laisser entraîner par la montée foudroyise des mouvements anticatholiques! Pourtant non : grâce à une diplomatie habile alliée bien sûr à sa vision inspirante concernant les problèmes sociaux contemporains – on vit peu-à-peu émerger sous son influence assez singulière un nouvel esprit réformateur au sein même dela hiérarchie religieuse espagnole !Il est ironique donc aujourd'hui que nombre des idéaux humanistes que défendit Joaquín Lluch y Garriga soient devenus profondément ancrés dans notre société moderne alors même qu’ils étaient considérés comme révolutionnaires durant toute leur vie…Tout ceci nous amène finalement là où nous devons conclure… Un jour sombre du mois mars 1882 mettrait fin à cette brillante carrière religieuse! En effet , lluch fit silence . Les gens restèrent dévastés car ils avaient perdu non seulement leur guide spirituel mais aussi celui capable toujours motiver chaque paroissien! Sûrement on murmura ainsi: "Nous avons besoin davantage hommes comme lui" !Peut-être si cela pouvait paraître désespéré devrions-nous tirer parti aujourd’hui de ces enseignements laissés derrière : Le pont entre tradition ancienne modernité vibrante semble désormais plus essentiel...

Qui sait si nos sociétés pourraient bénéficier encore largement aujourd'hui réalisations comme celles-ci ? La mémoire vivante деLluch restera sûrement inaltérée , porteur espérance transformation positive …