2017 : Joachim Meisner, prélat allemand (° 25 décembre 1933).

Peut-être est-ce cette atmosphère tumultueuse qui éveilla en lui un désir ardent de comprendre l'âme humaine. Comme il l'a souvent avoué lors d'interviews ultérieures, c'est dans cette période troublée qu'il a forgé sa vocation sacerdotale.En 1951, il fit ses premiers pas au séminaire mais ce chemin ne serait pas sans embûches. Bien qu'il se passionnât pour ses études théologiques à Fribourg-en-Brisgau, il éprouva également des difficultés à s'affirmer dans un environnement où les idées nouvelles prenaient racine. Il s'est peut-être demandé : "Comment apporter une voix authentique aux préoccupations contemporaines tout en respectant les traditions séculaires ?"Avec détermination et une ferveur palpable, Meisner fut ordonné prêtre en 1957.

Mais au lieu de se contenter du rôle traditionnel du clergé, il choisit d’explorer des chemins moins fréquentés pour exprimer sa spiritualité profonde.Durant les années suivantes, son influence grandit lentement mais sûrement presque imperceptiblement comme l'eau qui sculpte la pierre au fil du temps... Ce n’est qu’en 1980 qu’il devint évêque auxiliaire à Berlin ; une nomination qui allait précipiter son ascension vers des sphères ecclésiastiques plus élevées.Cependant... être évêque ne signifiait pas seulement assumer des responsabilités administratives ! À Berlin – un lieu chargé d’histoire –, il dut naviguer entre les divisions politiques exacerbées par le mur qui séparait Est et Ouest. Sa vision sociale progressiste ne manqua pas de susciter quelques tensions avec ceux qui préféraient une approche plus conservatrice vis-à-vis des évolutions sociétales.Il aurait pu choisir la voie aisée...

Mais non ! La profondeur spirituelle qu'il incarnait l’a poussé à aborder ouvertement des questions sensibles telles que l'avortement ou le mariage homosexuel positions souvent controversées au sein même de l’Église catholique. Qui sait combien cela lui a coûté sur le plan personnel ? Dans cette ambiance électrique empreinte d'incertitude croissante vis-à-vis de l'Église catholique post-Vatican II (1965), Meisner s’est révélé être une voix discordante parmi ses pairs ! C'était comme si chaque discours prononcé était armé d'une épée glorieuse contre vents et marées… jusqu'à devenir archevêque de Cologne en 1989 !L’archevêché était prestigieux mais aussi hautement visible surtout après la chute du mur de Berlin ! Alors que l'Europe entamait sa reconstruction spirituelle et morale face aux crises politiques… Meisner incarna ce renouveau religieux avec énergie. Ses sermons flamboyants attirèrent non seulement les fidèles mais également ceux réticents face à certaines pratiques anciennes… Pour lui peut-être... chaque âme égarée était digne d'un retour à Dieu.C’est ironique alors que malgré son engagement fervent pour revitaliser l’Église face aux enjeux contemporains – y compris scandales sexuels majeurs –, ses paroles furent parfois accueillies avec scepticisme voire hostilité! Comme on dit souvent : « Nul n’est prophète en son pays »…La fin des années 90 vit Joachim surmonter ces obstacles avec aisance grâce à sa capacité innée à dialoguer sans relâche tout en préservant sa vision authentique! En outre… lors du conclave papal historique débutant en avril 2005 suite au décès de Jean-Paul II – lui-même figure emblématique – Meisner fut pressenti comme potentiel successeur devant représenter ce renouveau catholique espéré tant par ses partisans que détracteurs…Et voilà ! En tant que membre influent du Collège cardinalice européen – ici encore se dressaient plusieurs défis éthiques… Qui sait si tous ces échanges fraternels avaient réellement un impact profond sur leurs positions respectives ?Malgré cela...

Malgré ces aléas internes affichés tels autant d'obstacles redoutables … c'est grâce aux liens personnels tissés dans cet environnement turbulent qu’il a réussi finalement à influer sur certains débats brûlants entourant notamment le phénomène croissant du relativisme moral !On pourrait penser alors qu’il était devenu trop conciliant envers certaines valeurs modernes... Peut-être là résidait-il justement tout son génie! Un caméléon spirituel capable tout autant d’évoquer traditionnalismes rigoureux sans oublier cœur battant plein amour!En janvier 2014 ayant pris officiellement retraite après près de vingt-cinq ans passés au cœur même du diocèse allemand ultra-conservateur certains voyaient déjà là “la fin” pour cet évêque passionné! Pourtant nulle part ailleurs on n’a pu percevoir autant vibrante énergie créatrice pulsant dans chaque projet entrepris sous son impulsion!Il continua ensuite activement participer jusqu’à peu avant sa mort survenue tragiquement autour été chaud estivale juillet dernier (2017). Les historiens rapportent aujourd’hui encore comment nombre curieux affluaient vers Cologne afin rendre hommage dernier adieu; témoignages émotionnels rendant hommage toute vie dédiée service divin!Mais aujourd'hui encore pratiquement six ans après décès tragique –, chacun peut constater combien héritage laissé derrière témoigne héritage puissant promouvant dialogue intergénérationnel porté espoir mieux demain : cet appel vibrant toujours présent chez jeunes croyants désireux fusionner foi profonde réflexion critique contemporaine …Ainsi donc … si jamais vous traversez Cologne soyez assurés rencontrer quelque chose bien vivant portant étendard fierté ancienne dimension spirituelle remplie promesses renouvelables !