1985 : Jean Dubuffet, peintre français (° 31 juillet 1901).

Dès ses premières années, il semble qu'il ait été inévitablement attiré par les couleurs et les formes qui se rebellaient contre la rigueur académique.Cependant, le jeune Dubuffet n’a pas immédiatement embrassé son destin artistique. Pendant un temps, il s'est tourné vers des études de philosophie et de géologie avant que l'appel du pinceau ne devienne irrésistible. Peut-être était-ce une quête d'identité cherchant à comprendre le monde autour de lui avant d'y laisser sa propre empreinte indélébile... En 1942, en pleine guerre mondiale, alors qu'il s'est déjà engagé sur la voie artistique avec plusieurs œuvres et expositions ratées derrière lui, Dubuffet découvre ce qui deviendra son mantra : "l'art brut".

Il prône alors la créativité instinctive et authentique des artistes autodidactes.Ironiquement, c’est au cœur des horreurs du conflit que sa vision se précise ; il abandonne les conventions pour embrasser ce qui est considéré comme "hors-norme". Ses toiles deviennent alors des fenêtres sur des réalités intérieures tumultueuses il mêle matière et couleur avec une audace rare. Ce rejet des normes établies provoque autant l'admiration que le dédain au sein du milieu artistique.À partir des années 1940 jusqu'à sa mort en 1985, Jean Dubuffet n’a cessé d’explorer cette nouvelle esthétique tout en expérimentant différentes techniques : collage, sculpture ou encore assemblage. Sa palette devient un cri vibrant contre la monotonie : terre crue mêlée à des pigments éclatants qui reflètent ses émotions profondes...

Peut-être que cette explosion visuelle témoigne davantage encore de ses luttes personnelles qu'il ne l'a jamais admis publiquement.Sa notoriété grandissante va cependant s'accompagner d'un paradoxe troublant ; malgré son succès international notamment lors de la fameuse exposition à New York en 1963 Dubuffet reste souvent mal compris par ceux qui préfèrent les conventions classiques à son approche audacieuse et déroutante. Comme si être reconnu était synonyme d'un renoncement aux valeurs fondamentales qui ont façonné son œuvre.Il faut également mentionner son engagement envers l’art brut ; souvent considéré comme le parent pauvre du monde artistique traditionnel. Jean s’y consacre entièrement : non seulement il crée mais il collecte également ces œuvres réalisées par ceux que la société marginalise ces voix oubliées prennent vie sous sa plume . Qui sait combien d’histoires sont révélées grâce à ses efforts ? Il a su offrir une plateforme aux artistes ignorés tout en célébrant leur génie brut!Il ne faut pas perdre de vue non plus qu’au-delà du pinceau se cache un homme aux multiples facettes...

Les années passent mais certaines questions demeurent : comment cet homme a-t-il vécu face à tant d’adversité ? Quelles blessures cachait-il derrière ce sourire énigmatique ? En effet ! La fin tragique est là ; tandis qu’il continue toujours à explorer les profondeurs obscures du cœur humain dans ses dernières œuvres créées durant les derniers mois avant sa mort… Le 12 novembre 1985 marque donc un tournant triste mais symbolique pour tous ceux touchés par son art incandescent: cet artiste visionnaire quitte notre monde physique sans vraiment dire adieu; pourtant laisse derrière lui une empreinte indélébile! Et là où certains pourraient voir une fin tragique ou même désolante , on pourrait plutôt y voir le début d’une nouvelle conversation autour de ce qu’est réellement l’art ! Aujourd’hui encore , Jean Dubuffet fait écho dans diverses pratiques contemporaines… Sa vision unique influence sans cesse celles & ceux cherchant leur voix parmi toutes ces tendances éphémères dominantes sur nos écrans tactiles ! Ses œuvres continuent de hanter non seulement galeries internationales mais aussi salons indépendants… Avec chaque coup de pinceau lumineux apparaissant devant nous; on redécouvre ainsi cette nécessité primordiale: trouver beauté même là où elle semble absente !Dans chaque tableau resurgissent ces dilemmes intemporels entre convention versus inventivité – finalement interrogeant nos propres croyances face au regard critique posé sur notre époque moderne.Si bien que certains enfants oseraient qualifier leurs parents comme étant trop classiques; ils ignorent peut-être qu’en réalité , c’est grâce aux pionniers tels que lui (Dubuffet)qu’ils peuvent aujourd'hui jouer avec créativité librement ... C'est ainsi! Et lorsque vient l’heure fatidique où tout doit prendre fin – ici réside paradoxalement ce message éternel inscrit dans chaque fibre colorée: accueillir notre humanité imparfaite sans jamais oublier fêter toutes ces nuances vibrantes ... Donc remercions Monsieur Dubuffet pour avoir su faire tomber masques tout au long voyage entrepreneurial personnel car après tout , chaque touche compte!