1889 : Jean Cocteau, écrivain, cinéaste, dessinateur et académicien français († 11 octobre 1963).

La mort prématurée de son père le plongea dans une enfance pleine de questionnements et d'angoisses. Ce vide a sans doute laissé des empreintes indélébiles sur son âme créative qui sait combien d'œuvres auraient pris forme sans cette tragédie? C'est peut-être là que la quête identitaire du jeune Cocteau a commencé : un besoin désespéré de comprendre sa place dans un monde en mutation.Ses années d'adolescence furent marquées par des rencontres décisives avec des figures artistiques qui allaient l'influencer profondément. En effet, il fit rapidement partie du mouvement surréaliste; il vécut la passion et la frénésie artistique du début du XXe siècle. Une première pièce théâtrale, "Les Parents terribles", fut créée en 1938 et révéla toute l'étendue de son génie dramatique mais au-delà des applaudissements se cachait une profonde solitude.Ironiquement, malgré sa réussite croissante dans les cercles littéraires et artistiques parisiens, Jean Cocteau ressentait souvent un décalage avec ceux qui l'entouraient.

Bien qu'il ait côtoyé certains des plus grands noms tels que Pablo Picasso ou Marcel Proust, ses interactions étaient parfois teintées d'un sentiment d'aliénation... Cela nourrissait encore davantage sa plume aiguisée et sa vision unique.Mais c'est avec "Le Sang d'un poète" en 1930 qu'il fait véritablement parler de lui comme cinéaste. Ce film mêle poésie visuelle et surréalisme pour offrir aux spectateurs une expérience inédite presque mystique ! Avec ces images troublantes où le rêve flirte avec la réalité... il ouvre ainsi la voie à une nouvelle forme de narration cinématographique.Ses talents ne se limitaient pas seulement à l'écriture ou au cinéma; Cocteau avait également ce don incroyable pour le dessin.

Ses esquisses dépeignent non seulement des portraits mais révèlent aussi les âmes humaines derrière chaque visage... Cela peut sembler audacieux aujourd'hui mais peu étaient capables de rendre cet équilibre entre délicatesse et force brutale sur papier !Alors que le monde sombrait dans les ténèbres de la Seconde Guerre mondiale, Jean Cocteau trouva refuge dans son art comme jamais auparavant il composa notamment "Les Enfants terribles", un roman semi-autobiographique où il explore encore plus avant les relations familiales complexes qui avaient façonné sa propre vie.Peut-être que c'est cela qui rend son œuvre si intemporelle : cette exploration incessante des émotions humaines face aux défis existentiels... Loin des clichés habituels réservés aux écrivains bourgeois ou bien-pensants ! Dans chaque mot écrit, on sent palpiter cette lutte intérieure entre ombre et lumière… Un combat éternel dont nous sommes tous témoins.Cependant, après toutes ces années dédiées à créer – écrire pour dénoncer ou célébrer – arrive enfin l'heure fatidique… Le 11 octobre 1963 marque le jour où Jean Cocteau tire sa révérence à Angers. Peut-on imaginer ? Son corps affaibli s’éteint alors qu’il laisse derrière lui une œuvre magistrale ! Ses derniers mots furent : « Je suis fatigué » ; ils résonnent comme un adieu poignant mais peut-être aussi comme un soulagement après tant d'années passées entre rêve éveillé et cauchemar.Aujourd'hui encore, on retrouve son esprit vivant non seulement au cœur du théâtre français mais également dans les tendances modernes où la créativité semble être en constante réinvention certains artistes contemporains citent même Cocteau comme source d'inspiration majeure ! Les graphiques animés sur TikTok empruntent parfois cette fusion singulière entre image fixe et mouvement qu'il avait déjà expérimentée...Dans chaque coin du monde artistique actuel flotte alors cet héritage unique laissé par celui que beaucoup appellent simplement « poète », parce qu’au fond… n’est-ce pas cela ? Rassembler tout ce qu’il y a de beau & tragique autour de nous pour créer quelque chose digne ? Sans doute oui ! Jean Cocteau est plus qu’un homme – il est devenu symbole vivant ; reflet fidèle du génie humain face aux tumultes intemporels...