1928 : Jean-Baptiste Larrivé, sculpteur français (° 28 décembre 1875).

L'année 1928, marquée par la douceur d'un hiver parisien, a été le théâtre d'une scène poignante : la mort de Jean-Baptiste Larrivé. Sculpté dans l'argile des rêves et des luttes, cet artiste n'était pas seulement un homme de son temps ; il était le reflet d'une époque où l'art pouvait encore changer le monde. Mais revenons à ses débuts, lorsque tout a commencé. Né le 28 décembre 1875, dans un modeste village français, son enfance fut rythmée par les histoires que lui racontait sa mère sur les grands maîtres sculpteurs. Cependant, ce n'est pas dans un environnement artistique qu'il grandit. Au contraire ! Ses premiers pas furent ceux d'un jeune garçon timide aux mains calleuses qui façonnait des formes dans la terre du jardin familial. Peut-être était-ce là que germait en lui cette passion dévorante pour la matière ? Qui sait... Adolescente, il quitte son foyer pour Paris ville lumière et aussi celle des artistes en quête de reconnaissance. Là-bas, il découvre l'école des beaux-arts et entre dans un univers vibrant où chaque coin de rue semble murmurer une promesse de gloire. Malgré cela, la concurrence est rude ; les murs sont saturés de talents flamboyants. Mais Larrivé ne se laisse pas décourager : ses mains créent avec une ferveur inégalée. Alors qu'il s'affirme peu à peu sur la scène artistique française au début du XXe siècle, il se forge une identité propre grâce à ses sculptures qui semblent capturer l'âme humaine dans sa complexité et sa beauté brutale. Son travail est comme une danse entre ombre et lumière ; ses œuvres évoquent des émotions profondes tout en gardant une certaine distance une ironie subtile alors même qu'il exposait publiquement. Les années passent... Larrivé devient alors célèbre pour sa manière unique d'interpréter les thèmes mythologiques et historiques avec une sensibilité moderne ; toutefois, c'est avec les figures contemporaines qu'il trouve véritablement sa voix artistique. Ironiquement, cette quête incessante vers la perfection l'éloigne souvent des relations humaines simples qui autrefois nourrissaient son art. En parallèle à son ascension fulgurante se dessinent également les ombres du doute : "Peut-être que cet engagement total vis-à-vis de son art lui a coûté plus que ce qu'il pensait", murmure-t-on derrière les portes closes du monde artistique parisien... Ses amis commencent à s'inquiéter pour lui ; certains prennent même leurs distances car ils perçoivent en lui cette obsession maladive qui peut dévorer tout artiste. Les années 1920 sont propices aux grandes expositions : Paris est alors le cœur battant d'un mouvement artistique bouillonnant où se côtoient cubistes et surréalistes... Et pourtant ! Lorsqu'enfin ses œuvres sont exposées au Salon annuel des artistes français en 1924 – un événement qui pourrait faire briller son nom – Larrivé reçoit un accueil mitigé : "Ses sculptures manquent parfois d'audace", disent certains critiques… Cependant, ces paroles ne sauraient entamer sa détermination à poursuivre sans relâche ! C'est avec ce souffle puissant qu’il continue à créer sans jamais regarder derrière lui forgeant ainsi jour après jour ce lien sacré entre l'artiste et sa création… Pourtant... Alors que tout semblait sourire à Jean-Baptiste Larrivé lors de cette décennie dorée où les honneurs pleuvaient sur lui comme une pluie bienfaisante soudain surgit le spectre inéluctable du déclin ! En effet... La montée du nazisme en Europe débute alors à faire frémir ceux qui croyaient encore naïvement en l'harmonie entre l'art et la société ! Cette ambiance troublée frappe directement ceux dont l’art exprime librement leur vision personnelle ; leur voix devient difficilement audible face au tumulte ambiant… Dans ce climat tendu empreint de malaise social grandissant – que va devenir cet esprit libre ? Que va devenir celui dont chaque sculpture raconte un récit intime ? En dehors du contexte politique agité qui enveloppe progressivement tous leurs rêves fragiles..., certains amis proches évoquent également comment ces événements avaient pu altérer leur perception collective face aux œuvres laissées par Larrivé; "Ironiquement", ils commentent souvent lors des vernissages postérieurs: “ces pièces intemporelles reflètent davantage notre époque tumultueuse plutôt que celle dont elles sont issues”. Ce constat douloureux semble peser lourdement sur ses épaules déjà fatiguées... Comme si cela ne suffisait pas ! La tragédie frappe durement lorsqu'en avril 1927 juste quelques mois avant sa mort il perd subitement quelqu’un cher; peut-être était-ce là trop lourd fardeau à porter seul ? Ses inspirations vacillent tandis que s’éteignent peu à peu toutes ces flammes ardentes ayant nourri jadis son génie créatif… Finalement donc arrive cette terrible nouvelle du décès annoncé par voie officielle au matin glacial du mois février 1928 - signalant ainsi non seulement la fin d’une vie mais aussi celle d’un certain type de regard porté sur notre humanité... Ce frisson dans nos âmes reste palpable aujourd’hui encore lorsque nous contemplons chacune de ses créations désormais perdues! Peut-être aurions-nous pu rêver ensemble ou partager nos blessures sous un ciel étoilé! Mais voilà! Au-delà des frontières invisibles séparent toujours celui-ci l’artiste et nous tous les admirateurs passifs contemplatifs devant leurs œuvres figées dans le marbre ou bronze froids ! Aujourd'hui encore…, plus d'un siècle après sa naissance parmi nous.. Jean-Baptiste Larrivé reste vivant non seulement par ces empreintes indélébiles laissées derrière lui mais surtout par cet élan inspirateur : redécouvrir notre humanité souvent oubliée parmi tant autres passions perdues depuis trop longtemps maintenant.