1950 : Jakaya Kikwete, économiste et homme d'État tanzanien, président de la République du 21 décembre 2005 au 5 novembre 2015.

Né au cœur des vastes plaines de la Tanzanie, Jakaya Kikwete est arrivé au monde en 1950, dans une période où son pays était en proie à des changements politiques tumultueux et à des aspirations croissantes d'indépendance. Ce contexte a sans doute façonné sa vision du monde. Enfant d'une nation qui émergeait lentement des ombres du colonialisme, il n'était pas simplement un spectateur passif ; il a été influencé par les idéaux de justice sociale et de développement économique qui résonnaient parmi ses compatriotes. Dans cette ambiance chargée d'espoir, il ne pouvait que ressentir l'appel du devoir.Cependant, son parcours ne s'est pas tracé sur un chemin pavé de roses. Au contraire, c'est dans les couloirs austères de l'Université de Dar es Salaam qu'il a cultivé ses ambitions. Jeune étudiant en économie, il a découvert les théories qui pourraient transformer sa nation déchirée par la pauvreté en une terre d'opportunités. Pendant ses années universitaires, il s'est engagé dans le militantisme politique ; cela lui a permis non seulement d'affiner son esprit critique mais aussi de tisser des liens précieux avec des leaders émergents.Ironiquement, c’est cette passion pour le changement social qui lui a ouvert les portes du pouvoir politique. En 1994, alors que la Tanzanie était sur le point de faire face à un nouveau chapitre démocratique avec l'adoption d'un multipartisme contrôlé par le régime dominant du Chama Cha Mapinduzi (CCM), Kikwete s'est vu confier une mission délicate : devenir ministre des Communications et Transports. Cette nomination marquait le début d'une carrière impressionnante où chaque geste semblait peser dans la balance historique.Peut-être que sa plus grande force résidait dans sa capacité à écouter. Alors qu'il se lançait dans cette nouvelle aventure politique – jonglant entre bureaucratie et logistique – il se montrait toujours attentif aux voix du peuple tanzanien qui souhaitaient ardemment être entendues après tant d'années sous une gouvernance souvent perçue comme oppressive.Avec détermination et pragmatisme, Kikwete gravit rapidement les échelons jusqu'à devenir ministre des Affaires étrangères en 2000. Là encore, ses actions étaient dictées par un désir profond : donner à la Tanzanie une place respectable sur la scène internationale tout en promouvant la coopération régionale au sein de l'Afrique orientale bien conscient que seul un front uni pourrait apporter prospérité et paix durable.Malgré cela, ce voyage vers le sommet fut semé d'embûches ; chaque décision stratégique qu’il prenait se heurtait parfois aux forces conservatrices enracinées au sein même du CCM... Mais cela n’a jamais freiné son ambition ! Au contraire ! Peut-être motivé par ces défis mêmes – comme si chaque obstacle renforçait son caractère –, Kikwete est apparu comme un homme résilient capable non seulement de rêver grand mais aussi d'agir concrètement pour réaliser ces rêves.Le jour tant attendu est finalement arrivé : le 21 décembre 2005 marqua son ascension au poste suprême président de la République Unie de Tanzanie ! L’enthousiasme ambiant était palpable ; beaucoup voyaient enfin une lumière au bout du tunnel après tant d’années vécues sous différents régimes successifs ayant parfois laissé leurs empreintes sombres sur la conscience collective tanzanienne.Dès lors cependant… Le défi commençait réellement ! Son mandat fut marqué par des promesses ambitieuses telles que l'amélioration radicale des infrastructures essentielles pour soutenir l'économie locale ainsi qu'un engagement sans précédent envers les secteurs sociaux tels que l'éducation et la santé publique... Mais là où certains attendaient impatience résultats immédiats! D'autres murmuraient déjà leur scepticisme face aux défis titanesques auxquels il devait faire face : corruption endémique omniprésente , inégalités croissantes…La frénésie entourant sa présidence atteignit même son paroxysme lors des élections générales anticipées en 2010! Son charisme personnel aurait pu garantir facilement sa réélection… Pourtant ironie toujours présente ! Les voix discordantes s'élevèrent parmi celles qui désiraient plus radicalement changer les systèmes établis depuis longtemps; ses adversaires rivalisant avec acharnement pour prendre place sur ce trône convoitise!En effet durant cette période tumultueuse! Ses décisions politiques furent souvent jugées controversées ou mal perçues… Sans aucun doute cela alimenta davantage discussions passionnées autour non seulement Kikwete lui-même mais aussi sur toute notion gouvernance moderne en Afrique: comment mener vers prospérité tout conservant intact intérêts nationaux? Qui sait si ces dilemmes chroniques ne hantent pas encore aujourd'hui beaucoup dirigeants africains contemporains !Et pourtant malgré toutes ces turbulences! Il finit par quitter ses fonctions présidentielles le 5 novembre 2015 laissant derrière lui un héritage mitigé... D’une part porté haut par certaines avancées notables notamment accès élargi à soins médicaux primaires; amélioration connectivité internet ruralité - miracles modernes réalisés parfois grâce collaboration secteur privé!Mais paradoxalement cet héritage terni également car devenu symbole luttes internes parties opposés quant visions futures pays devraient emprunter…. Les historiens racontent que peu après sa mort prématurée due complications santé , nombre jeunes citoyens tanzaniens avaient vu réapparaitre anciennes revendications largement ignorées pendant décennies précédentes - ce retour nostalgique revendiquants idéaux équitables rappelle fatalité cycles éternels conflits générationnels toujours présents Africa aujourd’hui !Aujourd'hui encore… Alors que nombre analystes scrutent horizons futurs continent africain post-Kikwete peut-être devrions-nous envisager quelle inspiration reste-t-il réellement tirée actions vies passés figures telles ? Tout ceci nous pousse réfléchir véritablement comment préserver mémoires vivantes emblèmes luttes collectives constructives futures …