1939 : Yvon Le Corre, peintre, navigateur et auteur breton et français († 25 août 2020).

Il était une fois un enfant du vent et des marées, né sur les côtes battues par les tempêtes de Bretagne en 1939. Yvon Le Corre, un nom qui résonne comme le cri des mouettes au-dessus des flots tumultueux, a vu le jour dans un petit village dont les rivages étaient souvent embrassés par l'écume. Cependant, ce n'était pas seulement l'océan qui l'attirait ; dès son plus jeune âge, il se laissait séduire par la magie des couleurs qui dansaient sur ses toiles. Les pinceaux devenaient ses compagnons et la mer sa muse.En grandissant, Yvon s'illustre non seulement comme peintre mais aussi comme navigateur. Loin d'être une simple distraction, la mer devient une véritable obsession. C'est alors qu'il décide de faire de cette passion une carrière à part entière ce choix lui confère à la fois liberté et mélancolie. Peut-être que ces moments passés sur son voilier à contempler l'horizon reflètent son désir d'évasion, loin des contraintes terrestres...Pourtant, derrière cette image romantique se cachait un homme en proie aux doutes et aux incertitudes. La vie de marin n'est pas faite que de rêves ; elle est aussi jalonnée d'épreuves maritimes redoutables. Ironiquement, c'est lors d'une tempête au large qu'il découvre sa véritable vocation artistique : peindre les tumultes de l'océan pour capturer ses fureurs... Mais comment traduire cela sur toile ? C'était là tout le défi !À travers ses œuvres vibrantes et puissantes où chaque coup de pinceau semblait être emprunté aux vagues elles-mêmes Yvon réussit à immortaliser cette dualité entre calme apaisant et colère déchaînée des mers bretonnes. Ses tableaux ne sont pas simplement des paysages ; ils narrent une histoire vécue au cœur même de l’élément liquide.Sa carrière prit un tournant décisif lorsqu'il commença à exposer dans diverses galeries à travers la France… Malgré cela, beaucoup ont hésité devant ce mélange audacieux entre art figuratif et abstraction marine qu’il proposait. À Paris comme en Bretagne, certaines critiques le qualifiaient même d’artiste marginal peut-être en raison du fait qu’il ne cherchait pas toujours à plaire mais plutôt à déranger... À sa manière.Peu après avoir gagné un certain succès critique notamment grâce à son exposition phare intitulée "Les Couleurs de l'Océan" Yvon s’aventure vers une autre facette artistique : celle de l’écriture ! Qui sait combien de pensées secrètes flottent dans l’esprit d’un artiste ? Son premier livre évoqua son amour pour la mer ainsi que ses souvenirs marins... Les mots coulaient aussi librement que les flots sous le vent.Dans une interview accordée quelques années plus tard aux médias locaux, il admettait sans détour : « Écrire est devenu pour moi tout aussi vital que peindre ! » Cela confirmait sa quête incessante pour donner vie non seulement aux paysages mais également aux émotions profondes enfouies sous la surface calme… On sentait alors que ces récits personnels étaient imbibés d’une nostalgie palpable – celle qui ne peut se dissiper avec le temps.Cependant, malgré ces succès impressionnants tant picturaux qu’écrits; certaines ombres demeuraient sur son parcours… Il y avait toujours eu cette lutte intérieure entre rester fidèle à soi-même ou céder aux attentes du marché artistique contemporain – où trop souvent seule compte la mode éphémère! Peut-être était-ce là sa plus grande crainte ? Que ses créations deviennent simples marchandises au lieu d’œuvres empreintes d’âme…La fin des années 90 marque un nouveau chapitre : Yvon découvre également le monde numérique ! Avec enthousiasme mêlé parfois à appréhension face aux nouvelles technologies émergentes; il explore alors ce nouveau médium avec curiosité.. Ainsi naît toute une série consacrée aux installations numériques inspirées par les océans! Cette transition lui permet non seulement d'atteindre un public encore plus large; mais surtout elle élargit encore davantage les horizons créatifs…Ce voyage perpétuel entre navigation et création continue jusqu'à nos jours… Chaque toile est désormais porteuse non seulement du souvenir marin mais également d’un message poignant celui du respect envers notre planète bleue fragile! Une belle ironie lorsque nous réalisons aujourd'hui combien nos océans souffrent face au changement climatique… Nul doute qu'Yvon aurait souhaité sensibiliser chacun quant à leur préservation!Et puis vint ce jour fatidique du 25 août 2020 où il tire sa révérence après avoir laissé derrière lui une empreinte indélébile tant chez ceux qui naviguaient avec lui sur ces eaux tumultueuses qu’auprès des admirateurs touchés par sa palette colorée… Dans chaque galerie où sont accrochées ses œuvres aujourd’hui on ressent encore cette énergie vibrante caractéristique allant bien au-delà du simple visuel!Pourtant maintenant voilà bien un monde en mutation rapide ! Le regard tourné vers demain semble parfois trop préoccupé pour apprécier pleinement cet héritage précieux laissé par cet artiste singulier… Ce doux mélange entre peinture marine purement émotionnelle et écriture introspective pourrait-il servir quelque peu comme phare guidant nos consciences assoupies? Alors que résonnent déjà autour nous bruits vifs issus réseaux sociaux où chacun veut s’exprimer instantanément sans vraiment penser longuement !Ainsi demeure-t-il présent parmi nous ; tels rituels ancestraux naviguant lentement vers leur accomplissement... Sans doute plusieurs générations futures viendront-elles s'inspirer ici-même chez ceux ayant pris soin avant eux de rendre hommage autant au ciel étoilé qu’à nos mers tourmentées...Aujourd’hui encore nombreuses galeries continuent leurs expositions célébrant son œuvre unique tout en explorant diversité infinie liée nature même dessinatrice création humaine & universelle... Au fond peut-on envisager toute forme artistique sans lien primordial nourri directement expérience vécue? En effet si cela fut vrai autrefois; il reste difficile désormais ignorer voix intérieures portées jusque-là façonnées désirs profonds!En attendant retour inéluctable retour vagues sereines échappées couleur évoquée matière humide - voilà bien légende vivante aquarelle immortalisée soulignant beauté tragique continuité cyclique existence humaine reliant passé présent futur…