1917 : Georges Guynemer, aviateur français (° 24 décembre 1894).

L’année 1917, marquée par la tourmente de la Première Guerre mondiale, est aussi celle où le ciel s’assombrit davantage sous les ailes des avions de chasse. Dans ce décor chaotique, un jeune homme fait irruption, défiant les limites du danger et de la mort : Georges Guynemer. Peut-être que son esprit audacieux était déjà en gestation depuis sa naissance, le 24 décembre 1894 à Paris, dans une famille bourgeoise qui lui offrait un cadre d’éducation propice à l’épanouissement intellectuel et sportif. Néanmoins, c’est bien plus tard que le destin a voulu qu’il s’élève au-dessus des nuages.Les années précédant son envol héroïque furent loin d'être une simple préparation ; elles étaient teintées d’une passion dévorante pour l’aviation naissante. En 1914, lorsque la guerre éclate comme un orage inattendu dans le ciel bleu de France, Guynemer a tout juste 20 ans. Alors qu’il s’engage dans l’armée française en tant qu’élève pilote à l’école de Saint-Cyr, ses aspirations prennent rapidement les rênes de sa vie. Il se voit non pas comme un simple soldat mais comme un défenseur du ciel français une ambition qui le propulse vers une carrière fulgurante.Cependant, derrière cette image héroïque se cachent des débuts tumultueux. Les premiers vols sont marqués par des incidents techniques et des échecs cuisants il n’est pas encore cet as dont on parlera tant plus tard. Ironiquement, alors qu'il est confronté à ces défis initiaux surmontables mais décourageants pour beaucoup d'autres pilotes novices... il ne renonce pas ! Au lieu de cela, chaque échec semble nourrir sa détermination.En mars 1915 arrive enfin son heure : après avoir accumulé plusieurs heures de vol au-dessus des tranchées boueuses et sanglantes du front occidental français... Guynemer monte à bord du Morane-Saulnier Type L pour effectuer ses premières missions offensives. Peut-être est-ce là que commence vraiment sa légende ? Chaque vol devient une danse avec la mort ; il doit jongler entre la vitesse vertigineuse et les tirs ennemis pernicieux qui tentent de déchirer son avion.Les historiens racontent que c'est durant ces moments périlleux qu'il développe ce style flamboyant qui fera bientôt sa renommée : attaque rapide suivie d'un retrait tout aussi agile ! Son premier succès survient en avril 1915 lorsqu’il abbat un avion allemand lors d’un duel aérien - cet exploit vaudra même la reconnaissance officielle sous forme de médaille militaire ! Cependant... ce n’est que le début !Dans cette folie guerrière où chaque jour pourrait être son dernier… Georges ne fléchit jamais face aux dangers croissants auxquels il fait face dans les cieux grisâtres du front ouest. Malgré cela ou peut-être grâce à cela il devient vite connu sous le nom évocateur "Le Petit Prince", non seulement en raison de sa taille modeste mais surtout parce qu’il apparaît comme un héros aux yeux émerveillés des jeunes Français restés au sol.Ses victoires deviennent rapidement légendaires ; sans doute certains diront-ils même qu'il apporte avec lui un souffle nouveau sur cette guerre usante où tant avaient perdu espoir ! En cumulant succès après succès jusqu'à atteindre plus d'une trentaine d'abattages confirmés… chacun lui conférant admiration et respect parmi ses pairs Guynemer devient bientôt l'icône romantique du pilote-aérien intrépide.Mais cette ascension fulgurante ne va pas sans sacrifices ni pertes personnelles profondes : peut-être est-il celui qui comprend mieux que quiconque les conséquences tragiques liées aux combats aériens ? Ses camarades tombent autour de lui... chacun laissant derrière soi des souvenirs empreints de mélancolie dans leurs tristes absences survolant encore leur maison natale !En août 1917 cependant – alors même que Georges jouit encore largement des honneurs – le sort semble s’acharner sur lui : lors d’un vol périlleux pour mener une mission secrète près du champ bourdonnant situé au-dessus du Pas-de-Calais… il disparaît mystérieusement! Des rapports contradictoires affirment avoir observé son dernier combat aérien; certaines sources évoquent même un affrontement spectaculaire avec plusieurs chasseurs allemands…Peut-être était-ce là aussi ironique? Alors même qu’il avait su dominer les cieux si longtemps... Le petit prince finissait par devenir simplement humain face aux dangers réels affrontés en plein combat!Ses camarades sont dévastés; ils scrutent désormais chaque nuage avec inquiétude tandis que ses parents apprennent avec horreur cette nouvelle tragique : leur fils adoré avait disparu quelque part entre ciel et terre… L’émotion suscitée dépasse largement l’entourage immédiat car Georges Guynemer est devenu bien plus qu’un aviateur; il incarne maintenant toute une génération désireuse d’espoir face à cet enfer mondial ravageur!Les jours passent lentement jusqu’à ce matin maussade du 11 septembre lorsque finalement tombe le verdict sans appel: son corps n’a jamais été retrouvé! Sa disparition laisse derrière elle un vide immense autant auprès ceux ayant eu l’honneur croiser son chemin que ceux admirant simplement ses exploits depuis leurs maisons respectives!Aujourd’hui encore un siècle plus tard son héritage perdure sous diverses formes ; objets commémoratifs jusqu’aux films retraçant fidèlement ses épopées incroyables font vivre éternellement cette figure emblématique si charismatique ainsi devenue essentielle dans notre mémoire collective nationale française! Quoiqu’en disent certains sceptiques … beaucoup ressentent encore aujourd'hui ,avec nostalgie ,ce besoin viscéral revisitant ces histoires glorifiant tels aviateurs valeureux . Il serait présomptueux dire que seule gloire demeure intacte après tant années écoulées néanmoins –peut-être la force exemplaire visible chez Guynemer reste vivace: elle témoigne toujours comment quelque chose dépasse souvent limite humaine initialement prévue lorsqu'on parle rêve!