<\/noscript>
dayhist.com logoDayhist
1963 : Fritz Reiner, chef d’orchestre américain d’origine hongroise (° 19 décembre 1888).

Nom: Fritz Reiner

Profession: Chef d'orchestre

Nationalité: Américaine d'origine hongroise

Date de naissance: 19 décembre 1888

Date de décès: 1963

1963 : Fritz Reiner, chef d’orchestre américain d’origine hongroise (° 19 décembre 1888).

En cette froide matinée de décembre 1888, à Budapest, un enfant voit le jour dans une famille juive. C'est ici que Fritz Reiner est né, héritier d'une tradition musicale riche qui brosse déjà les contours d'une carrière exceptionnelle. Cependant, ce petit prodige n’a pas seulement grandi sous l’ombre des montagnes de la musique classique; il a été témoin des tumultes politiques et culturels qui secouaient l'Europe à cette époque.Dès son plus jeune âge, Fritz montre un talent précoce pour la musique. Les histoires racontent qu'il jouait du piano avant même de pouvoir lire correctement! En grandissant, il est rapidement devenu une figure incontournable dans les cercles musicaux de Budapest.

Pourtant, sa soif de connaissance ne pouvait se satisfaire des frontières imposées par sa patrie. Ironiquement, alors que son talent brillait comme une étoile montante dans le ciel hongrois, c'est un désir d'évasion qui va bientôt le propulser vers l'Amérique.Dans les années 1900, avec une détermination inébranlable et sans doute un soupçon d'inquiétude pour ce qui l'attendait au-delà des océans tumultueux il prend finalement la décision cruciale de quitter son pays natal. Ce choix marquera le début d'une série d'événements fascinants dans sa vie professionnelle. Qui sait si Fritz savait à quel point cette traversée serait déterminante? À peine arrivé aux États-Unis en 1921 qu'il se met à gravir les échelons du monde musical américain.Les premiers pas sur cette scène new-yorkaise ne sont pas aisés; il faut du temps pour s'adapter aux nouvelles réalités artistiques et culturelles.

Ses débuts avec des orchestres tels que l'Orchestre symphonique de Pittsburgh marquent une période où ses compétences en direction orchestrale commencent vraiment à briller sous les feux des projecteurs. Il devient rapidement connu non seulement pour sa technique magistrale mais également pour son approche unique envers chaque œuvre qu'il dirigeait.Cependant, malgré ces succès naissants et cet enthousiasme palpable autour de lui quelque chose demeure insaisissable. Peut-être était-ce ce sentiment persistant que malgré ses triomphes sur scène, quelque chose manquait dans sa quête musicale? Il n’est pas rare que même les plus grands chefs-d'orchestre ressentent cette lutte intérieure entre leur vision artistique personnelle et celle attendue par leur public.Dans ces années-là – tout semble converger vers 1930 – Reiner finit par s'installer durablement à Chicago où il devient directeur principal du Chicago Symphony Orchestra pendant près d'une décennie. Ce choix marque sans doute un tournant décisif : non seulement il impose son style rigoureux au sein d’un orchestre déjà prestigieux mais aussi il élève encore davantage la réputation musicale de la ville en lui insufflant énergie et passion!Pourtant… alors qu’il semblait être au sommet de sa carrière – ironie tragique une partie essentielle de lui-même semble toujours cherchant un équilibre fragile entre ambition personnelle et attentes extérieures...

Dans ses interprétations audacieuses des œuvres classiques mais également contemporaines comme celles d'Igor Stravinsky ou Béla Bartók deux figures incontournables représentant deux mondes opposés; Reiner illustre parfaitement comment art et réalité peuvent parfois se heurter violemment.Malgré cela , le destin a parfois ses propres plans ! En tant que chef invité auprès des plus grandes phalanges orchestrales américaines , Reiner laisse derrière lui non seulement un héritage musical indélébile mais également un souvenir vibrant : celui d'un homme passionné dont chaque geste était teinté par une intensité remarquable.À partir des années 1950 jusqu'à sa retraite progressive... Le chef hongrois continue à captiver ceux qui ont eu la chance d'être témoins privilégiés : tel est sans doute aussi le secret de son charisme unique! Alors qu’il explore chaque nuance du répertoire symphonique européen tout autant que celui américain moderne… peut-être aurait-il pu envisager avec davantage clairvoyance ce lien invisible tissé entre artiste…et public ?Enfin vient cet ultime chapitre - lorsque Fritz Reiner rendra son dernier souffle en 1963... Cela fait écho aux pleurs mélancoliques entendus lors des dernières répétitions au Carnegie Hall où tantôt la joie éclatait ... tantôt elle faisait place à une réflexion profonde sur ce qu'il avait laissé derrière lui...

La mort vient rappeler les heures sombres mais aussi lumineuses vécues !Aujourd'hui encore , alors même que nous redécouvrons certaines œuvres enregistrées sous sa baguette légendaire ; on peut comprendre pourquoi beaucoup considèrent Fritz Reiner comme l’un des chefs-d’orchestre américains les plus influents du XXe siècle . Son style précis tout autant qu’émotionnel reste vivant dans notre mémoire collective.

author icon

Ce contenu a été édité par la communauté dayhist.com