1936 : Fouad Ier, premier roi de l’Égypte moderne (° 26 mars 1868).

Fouad Ier n’était pas simplement un roi ; il est né dans une époque où l’Égypte se débattait entre tradition et modernité. Le 26 mars 1868, dans le cadre d’un palais royal baigné de lumière, il voit le jour. Son enfance, bercée par les échos des réformes de son prédécesseur Ismaïl Pacha, n’augure en rien les tumultes qui viendraient marquer son règne. Ironiquement, ce petit prince grandissant dans un contexte de changement rapide serait plus tard confronté à une nation cherchant désespérément à s’affranchir du colonialisme.Cependant, sa jeunesse ne se résume pas uniquement aux intrigues palatiales. En tant que membre d’une dynastie fondée par Mohamed Ali, Fouad était conscient des attentes placées sur ses épaules un poids qui l’accompagnerait tout au long de sa vie politique. À l’aube du XXe siècle, alors qu’il entame sa carrière militaire et universitaire en Europe, Fouad absorbe les idées nouvelles en vogue : le nationalisme arabe commence à s’épanouir et une quête d’identité égyptienne émerge lentement.Peut-être est-ce ce mélange de cultures qui a forgé son caractère complexe ? En effet, après la mort de son frère Ahmed Fouad en 1936, il accède au trône avec une mission bien précise : moderniser l’Égypte tout en naviguant entre les intérêts britanniques toujours très présents et ceux d'une population avide d’autonomie. Ce choix stratégique est révélateur des tensions sous-jacentes la lutte pour la souveraineté nationale prend déjà racine.Pourtant, ironie du sort : alors qu'il promettait des réformes audacieuses pour redresser son pays affaibli par des décennies de domination étrangère et d’instabilité interne... Ses ambitions se heurtent rapidement à la réalité politique. Au début de son règne, malgré un vent porteur de changements visibles dans les infrastructures routes et ponts émergent ici ou là comme témoins silencieux d’une Égypte renaissante le mécontentement gronde parmi les intellectuels égyptiens qui perçoivent encore trop bien l'ombre britannique pesant sur leur avenir.Malgré cela... La montée du nationalisme ne fait que croître ! Les manifestations étudiantes prennent place dans toute la capitale ; cette agitation populaire est synonyme d’un désir profond de liberté face à un royaume que beaucoup considèrent comme étant plus symbolique qu’efficace. Dans ces moments tumultueux, Fouad tente tant bien que mal d’imposer sa vision avec tact... Toutefois ses choix politiques sont souvent controversés ! En effet :- D'un côté se trouve une poignée de ministres désireux d’orienter le pays vers davantage d’autonomie ;- De l'autre côté… Des conseillers loyalistes favorisant la continuité des liens coloniaux avec Londres.Et ce tiraillement pourrait être vu comme étant sans fin !Au cours des années suivantes... La situation économique se détériore inexorablement tandis que ses décisions semblent piétiner l’espoir populaire ; c’est peut-être là que réside la plus grande tragédie : cet homme au cœur battant pour une Égypte moderne peinant à embrasser réellement les aspirations collectives. Qui sait si ses erreurs stratégiques n’ont pas contribué au sentiment croissant contre lui ? Quand on observe cette époque charnière :Les relations tendues avec les Britanniques sont mises à jour par chaque mouvement politique perçu comme insurrectionnel… Et malgré ses efforts apparents pour bâtir un État moderne empreint de traditions culturelles dignes..., même ces tentatives finissent parfois emprisonnées sous le poids des réalités géopolitiques !Au-delà du cercle restreint du pouvoir royal se profile aussi un autre acteur clé Saïd Zaghloul ! Cet homme charismatique devient rapidement le visage emblématique du nationalisme égyptien et s'oppose vigoureusement aux manigances britanniques alors qu'il réclame justice sociale tout autant que politique…Peut-être cela a-t-il été difficile pour Fouad Ier ? Chaque discours prononcé par Zaghloul résonne tel un coup porté contre sa légitimité royale déjà vacillante... Mais encore : cette lutte symbolise également quelque chose de plus profond chez Fouad -un déchirement personnel entre héritage familial lourd…et aspirations nationales audacieuses.L’aboutissement reste cruel car malgré tous ces enjeux politiques animés cet héritier royal finit cependant isolé face aux mouvements populaires grandissants! Ce moment marquant coïncide irrémédiablement avec sa tentative infructueuse 
d'une constitution véritablement démocratique...Et puis survient cette période décisive durant laquelle plusieurs mouvements populaires exigent non seulement davantage droits civiques mais également « indépendance totale » ! Les événements prennent forme sous un ciel lourd ; ainsi naît finalement ce constat dévastateur :Une monarchie fatiguée contrebalancée par un peuple fervent désirant changement! En conséquence directe... Un nouveau ministre prend conscience peu avant septembre 1939: il devra affronter désormais non seulement l’opposition libérale mais aussi celle montée chez jeunes générations prometteuses!Quoiqu’il fasse donc..., chaque geste sera scruté sous une loupe inquiète parce qu'à ce stade exact -nulle échappatoire n'existe vraiment...À peine installé sur son trône après avoir pris officiellement possession du pouvoir quelques mois avant cette guerre mondiale inéluctable c’est finalement lors même où commencent tensions globales qu’une partie substantielle du peuple commence déjà envisager sérieusement quel rôle joueront leurs dirigeants…Cependant ici encore …Il semble manquer véritablement quelque chose !Des espoirs ou promesses refoulées engendrent ressentiments profonds chez ceux ayant espéré voir enfin leurs revendications exaucées; ce défi interroge sans relâche :- Comment répondre aux incertitudes sociales croissantes ?- Quel message faire passer lors manifestations pacifiques touchant directement palais ?Tout cela amène progressivement à comprendre pourquoi lorsque vint juin 1939 fouillant détails historiques…nous voyons traces inéluctables vers quelque crise existentielle affectant gouvernement royal directement lié conflit armé imminent!Les années passent pourtant sans apport réel sinon tensions latentes toujours présentes; jusqu’à finalement atteindre octobre 1939 lorsque foulard noir flotte douloureusement sur monument funéraire représentant légende régnante FOUAD IER…Sans doute aurait-il rêvé laisser derrière lui quelque chose plus lumineux plutôt qu’un tableau teinté noirci par fracas politiques incessants ? C'est ainsi donc que cette figure complexe marque tristement histoire moderne egypienne tandis que rêve collectif continue tortueux chemin vers émancipation persistante jusqu'à aujourd’hui…Étrangement aujourd'hui encore – dont certain usages populaires traduisent sentiments vécus durant régnes passés – nombre jeunes citoyens persistent évoquer nostalgie ardente illustrant croyance envers monarchies disparues faisant preuve indéniable force émotionnelle immense capable transcender siècles suivants…