Eric Edenwald, résistant français de la police municipale de Colmar (°27 décembre 1909).

Lorsque la guerre éclata en 1939, il ne pouvait rester passif face à l'invasion nazie qui menaçait non seulement son pays mais aussi les valeurs démocratiques qu'il chérissait tant. Il s'est engagé dans la résistance mais ce choix n'était pas sans conséquences. Ironiquement, alors que certains choisissaient le confort du silence ou de la collaboration, lui a décidé de risquer sa vie pour combattre l'occupant allemand.Cependant, son parcours n’a pas été linéaire. Les premiers mois furent marqués par un apprentissage difficile : comment mener une lutte discrète tout en évitant d'être repéré par les forces occupantes? Eric s’est vite rendu compte que le secret était essentiel pour opérer efficacement.

À chaque coin de rue qu'il arpentait avec prudence se trouvait le danger : traîtres et informateurs guettaient.Il a commencé à établir un réseau discret parmi ses camarades policiers municipaux qui se révélera plus tard être un atout inestimable dans sa lutte contre l’occupant. Leur complicité était délicate ; malgré leur uniforme et leur devoir officiel envers l'État français occupé, ils partageaient tous une même volonté : celle de défendre leur terre natale contre cet envahisseur impitoyable.Malgré cela, cette solidarité ne fut pas sans tensions internes ni questionnements moraux... Au sein même du groupe résistant émergeaient parfois des dissensions concernant les méthodes à adopter certains prônaient des actions violentes tandis que d’autres optaient pour des actions moins brutales mais tout aussi risquées ! Eric naviguait habilement ces conflits avec une diplomatie presque instinctive ; peut-être que c’était là son véritable talent...Ses actions prenaient souvent forme sous couvert d’anonymat : des tracts dénonçant les atrocités nazies étaient diffusés dans toute la ville ; des informations cruciales sur les mouvements allemands étaient transmises aux alliés... Chaque succès était cependant teinté d’un sentiment amer car chaque camarade perdu rendait leur combat plus douloureux encore.

Les rafles devenaient quotidiennes; amis comme ennemis tombaient sous les balles ennemies ou étaient envoyés vers une mort certaine dans les camps.Peut-être que ce fut cette réalité tragique qui façonna véritablement Eric Edenwald en tant qu'homme... Il savait qu’il n’était pas seulement en guerre contre un régime tyrannique ; il menait également un combat intérieur contre ses propres démons peur et désespoir pouvaient facilement transformer un homme bon en quelque chose d’inhumain... Toutefois, ironie du sort ! C'est précisément ce conflit intérieur qui allait renforcer sa détermination.Les nuits étoilées où il observait le ciel depuis le balcon de son appartement devenu quartier général lui rappelaient pourquoi il se battait : non seulement pour sauver Colmar mais aussi pour redonner espoir aux générations futures! Peut-être que ces moments contemplatifs lui ont permis de retrouver sa voie lorsque tout semblait perdu...Avec le temps – chaque jour apportant avec lui ses défis – Eric devint rapidement un pilier central au sein du mouvement résistant local ! Il s’est impliqué dans diverses opérations visant à entraver davantage l’appareil militaire allemand... Parfois audacieuses et parfois désespérées ces missions avaient toutes quelque chose en commun: elles dépendaient fortement de la confiance mutuelle entre résistants ! Cela dit… Qui aurait cru qu’une simple rencontre fortuite lors d'une mission pourrait changer le cours même de leur combat ?C’est ainsi qu’Edenwald croisa le chemin d’un autre homme aux idéaux semblables: Jacques Müller.

Ensemble, ils formèrent une alliance solide face au danger omniprésent ! Leurs stratégies combinées créèrent non seulement davantage d'opérations efficaces mais aussi renforcèrent leurs liens personnels peut-être même plus forts que ceux liés par du sang ? Ces moments partagés forgeaient peu à peu une fraternité indéfectible; chacun sachant pertinemment combien ces instants pouvaient être leurs derniers...Cependant… La fin était proche! En mai 1945, alors que la libération approchait lentement mais sûrement grâce aux avancées alliées sur plusieurs fronts européens; une ultime trahison frappa cette communauté déjà éprouvée ! Des informateurs infiltrés parmi eux avaient fait tomber plusieurs membres au piège cruel tendu par leurs bourreaux! Dans ce contexte chaotique où chacun devait garder confiance… Un coup dur fut porté lorsque Jacques fut capturé lors d'une opération particulièrement audacieuse…Eric resta droit devant cette tempête imprévisible… Le cœur lourd mais déterminé il savait désormais quel sacrifice cela pouvait demander! Dans ces heures sombres où tout semblait vaciller autour; peut-être avait-il compris définitivement ce qui importait vraiment: préserver non seulement son intégrité personnelle mais également celle du groupe constitué autour !Après avoir passé deux longues années durant lesquelles Colmar sombrait toujours davantage sous joug nazi… Enfin vint cette fameuse journée historique: 8 mai 1945 marqua officiellement fin des hostilités – dévoilant enfin lumière après obscurité interminable! Les cris joyeux résonnèrent comme écho vibrant depuis ruelles jusqu’au centre-ville!Mais malgré allégresse ambiante célébrée partout autour; quelque chose manquait cruellement chez Edenwald… Comment pourrait-il célébrer lorsqu’il savait combien tant avaient souffert ? Étrangement paradoxal peut-être; bien qu’enfin libre physiquement le souvenir vif lié aux pertes subies continuera probablement hanter encore longtemps ses pensées!Ainsi débuta post-guerre pleine promesses nouvelles mêlée nostalgie pesante déjà profondément ancrée chez chaque participant ayant vécu horreurs passées… Pourtant courageux héros tel Edenwald continua malgré difficultés persistantes faire entendre voix collective militante tournée vers reconstruction société harmonieuse réinventée selon principes démocratiques fondamentaux!Au fil des ans suivant libération; alors qu’Eric s’engagea politiquement notamment auprès instances locales; différents événements tragiques tels attentats successifs frappant territoire français ravivaient rancœurs enfouies remettant parfois vie dilemmes douloureux revisités récemment une réalité difficile palpable encore aujourd'hui !En somme bien avant départ final vers horizon inconnu fixé trop tôt (2010), héritage laissé derrière contribuera assurément construction mémoires collectives pérennes ayant formé socle symbolique permettant meilleures compréhensions historiques futures liées luttes menées hier! Peut-on dire alors aujourd'hui ? Que c'était là non seulement fierté personnelle vécue par individu exceptionnel comme Éric Edenwald incarnant essence résistance française durant seconde guerre mondiale mais plutôt devoir collectif partagé avant tout ensemble ?!