1792 : Charles-Simon Favart, auteur de théâtre français (° 13 novembre 1710).

Les lumières de Paris dansaient, vibrantes d'énergie et d'art. C'était en ce début d'hiver 1792, que le monde théâtral perdait l'un de ses artisans les plus inventifs : Charles-Simon Favart. Cet homme, dont le nom résonne encore dans les couloirs du théâtre français, avait su capturer l'essence de son temps avec une plume agile et un esprit brillant. Mais sa trajectoire ne fut pas simplement celle d’un auteur de théâtre ; elle était aussi tissée des fils complexes des passions humaines et des bouleversements politiques qui secouaient la France à cette époque.

Favart avait vu le jour un certain 13 novembre 1710, à Paris un berceau pour un futur grand artiste. L’enfance de cet enfant fut marquée par une curiosité insatiable et une sensibilité à la beauté qui l’entourait. Il ne s’agissait pas seulement de naître dans la ville lumière ; il fallait aussi naviguer entre les arts et les idées nouvelles qui émergeaient alors. Comme tant d'autres avant lui, il se passionna très tôt pour le théâtre, attiré par la magie du spectacle vivant qui pouvait transformer des vies ou même des sociétés entières.

Mais ironie du sort ! À peine quelques décennies après sa naissance, Favart se retrouva plongé au cœur d'une tempête politique sans précédent. La Révolution française éclatait avec force en 1789, balayant tout sur son passage : traditions séculaires et anciens privilèges étaient remis en question au nom de la liberté et de l’égalité. Cette époque tumultueuse devint alors un terreau fertile pour sa créativité chaque drame historique joué sur scène trouvait écho dans les luttes réelles que vivaient ses contemporains.

Cependant, malgré cette effervescence artistique autour de lui, Favart devait faire face à ses propres démons intérieurs. Peut-être que son inclination pour la comédie genre où il excellait vraiment était une façon inconsciente d'échapper aux horreurs du monde réel ? Qui sait quel poids portait-il sur ses épaules lorsqu'il écrivait ces œuvres légères mais si profondément ancrées dans les sentiments humains ? Les premières réussites théâtrales avaient donné le ton : "Les Amours de Ragonde" ou "L'Indigent" étaient autant d'expressions brillantes où se mêlaient rires et réflexions.

Avec l’éclatement des événements révolutionnaires, ses pièces prenaient une nouvelle dimension ! Ces dernières n'étaient plus seulement destinées à divertir mais devenaient aussi instruments critiques vis-à-vis des travers sociaux ; elles parlaient des rêves brisés comme celles illustrant la lutte quotidienne contre l’oppression monarchique...

Avec chaque succès qu’il remportait au théâtre italien ou au Théâtre-Français – pourtant deux scènes radicalement différentes – Favart s'affirmait comme un véritable pilier culturel ! Cependant... cela ne suffisait pas toujours à apaiser les conflits internes auxquels il faisait face ; comme beaucoup d'artistes sensibles, il oscillait entre désir fervent d’approbation publique et peur panique du jugement.

L’ironie réside ici : alors qu'il atteignait une reconnaissance immense grâce à ses comédies populaires telles que “Les Deux Avares” ou “Le Philosophe sans le savoir”, ce bonheur professionnel semblait souvent éclipsé par une mélancolie persistante… Sa santé commença lentement à décliner avec les années tumultueuses passées sous le joug révolutionnaire bien qu'il continuât jusqu'à ce que son corps finalement cède en 1792 !

Aujourd'hui encore... certains théoriciens affirment qu’un homme tel que Favart aurait pu offrir tant plus si seulement son chemin n’avait pas été entravé par ces secousses historiques brutales ! Mais chaque mot qu'il a laissé derrière lui semble être imprégné non seulement de joie mais également tragiquement teinté par cette mélancolie omniprésente qui fait intrinsèquement partie intégrante du processus créatif...

D’ailleurs... pourrait-on considérer que sa dernière œuvre est marquée par cette dualité entre lumière et ombre ? En effet il pensait déjà à écrire quelque chose pour célébrer non seulement son art mais aussi donner forme aux souffrances partagées durant ces années sombres ; peut-être cherchait-il même inconsciemment à saisir toute essence humaine confrontée aux défis majeurs ?

Et puis survint cet ultime acte tragique : sa mort survenant peu après l’avènement du nouveau régime républicain… Le goût amer mêlé aux applaudissements réservés pendant toutes ces années continuera sans doute longtemps encore habiter ceux qui explorent aujourd'hui son héritage culturel; car nous savons tous combien les vérités fondamentales restent intemporelles!

Puisqu’il a ouvert tant de portes vers une compréhension renouvelée des mœurs sociales sous-jacentes; cela étant dit… on pourrait penser qu’il serait ici aujourd'hui partageant tendrement leurs idéaux auprès des jeunes artistes contemporains cherchant leur voix parmi ces mêmes échos résonnants encore fortement au sein même notre société moderne ...

Cela peut sembler incroyable... Pourtant peu importe où on regarde aujourd’hui dans nos vies trépidantes marquées quotidiennement par flux infini informationnel! Les influences directes issues œuvres laissées derrière lui sont palpables tant chez dramaturges contemporains que musiciens populistes inspirés rêvant parfois leur propre liberté là-bas loin entre rêveries illusionnées!