Bernard Cathelin, peintre, lithographe et illustrateur français (° 20 mai 1919).

Dans le fracas d’une époque tourmentée, alors que les ombres de la Seconde Guerre mondiale se profilaient à l’horizon, une lumière artistique prenait forme. Bernard Cathelin est né le 20 mai 1919, dans un petit coin de France où les paysages s’étendaient comme des toiles vierges attendant d’être colorées. Ses premiers souvenirs sont teintés des couleurs vives des champs et des forêts environnantes, mais également de l’angoisse ambiante qui marquait cette période troublée.Enfant, il dessinait sans cesse. Peut-être était-ce une façon d’échapper à la réalité ou simplement un besoin irrésistible d’exprimer son monde intérieur. Cependant, c'est en fréquentant l'Académie Julian à Paris qu'il a réellement commencé à modeler son style unique. La ville était alors un creuset bouillonnant de créativité artistes avant-gardistes et mouvements intellectuels s'entremêlaient dans une danse effrénée. Malgré cela, Cathelin se démarquait par sa vision singulière du monde : il ne cherchait pas seulement à capturer ce qu'il voyait mais aussi ce qu'il ressentait.À la fin de ses études, il ne savait peut-être pas encore que son nom serait bientôt lié aux plus grandes galeries du monde. En effet, lors d'une exposition collective en 1947 au Salon d'Automne à Paris, sa première œuvre a suscité l’attention ; cette œuvre promettait une carrière florissante malgré les tumultes économiques d'après-guerre qui pouvaient décourager les jeunes artistes. C'était un tournant pour lui peut-être le moment où il a réalisé que son destin était scellé avec celui de l'art.Ironiquement, alors qu’il commençait enfin à faire connaître ses créations sur la scène artistique parisienne là où la réputation pouvait se construire en quelques coups de pinceau Bernard Cathelin a fait face au défi inattendu du décalage entre ses aspirations artistiques et les réalités commerciales du marché de l’art. Les toiles étaient souvent critiquées pour leur abstraction audacieuse ; cependant, chaque critique renforçait sa détermination à poursuivre sa quête esthétique.La lithographie est rapidement devenue un autre terrain sur lequel il pouvait exprimer librement sa vision artistique; elle lui permettait non seulement d'explorer diverses techniques mais aussi de jouer avec les textures et les formes tout en respectant une certaine rigueur classique. Qui sait combien de nuits blanches furent consacrées aux expérimentations ? Ces heures passées devant des pierres lithographiques ont certainement contribué à développer son regard aiguisé sur le monde qui l'entourait.Cathelin n’a jamais été isolé dans son univers créatif ; ses interactions avec des figures emblématiques comme André Lhote ou même Picasso ont façonné son approche artistique tout autant que ses propres réflexions intérieures. Ce mélange inspirant aurait pu donner naissance à des œuvres prolifiques durant toute sa vie... pourtant cet équilibre précaire entre admiration et rivalité semble avoir nourri davantage encore son imagination fertile !Peut-être que c’est ce réseau interconnecté qui lui a permis non seulement d’exposer au Palais des Beaux-Arts mais également auprès de collectionneurs privés influents ! En parallèle avec ces réussites naissantes se dressaient aussi des épreuves : chaque toile achevée semblait peser lourdement sur ses épaules telle une promesse silencieuse vis-à-vis du public avide de nouvelles œuvres marquantes... La tension croissante entre création et attente fut finalement révélatrice du parcours tumultueux auquel beaucoup d’artistes doivent faire face !Ce chemin parsemé d’embûches culminera dans la réalisation non pas uniquement via peinture ou lithographie… Mais aussi grâce aux illustrations qu’il réalisera pour divers ouvrages littéraires ! Une manière audacieuse pour lui associer littéralement image et texte c’est ainsi que se tisse souvent le lien intangible entre art graphique et littérature moderne… Pourtant! Les années passant n’ont fait qu’accentuer la soif insatiable qu’il avait pour découvrir encore plus profondément chacune des facettes artistiques dont il rêvait tant…Les années 60 apportèrent un souffle nouveau dans le travail déjà richede Bernard Cathelin; voici venu le temps où ses œuvres prenaient progressivement place dans certains musées prestigieux européens! Comment aurait-il pu imaginer? Que cette reconnaissance internationale viendrait si naturellement ? Alors même que certains critiques persistaient parfois à minimiser ses talents peut-être parce qu’ils ne savaient pas voir au-delà du simple visuel…Sa palette vibrante explosait littéralement sous tous ces feux croisés les tons chauds côtoyant frôlements glacés chacun étant chargé émotionnellement tel un cri silencieux dont seul lui connaissait véritablement tous les échos... Cet univers coloriel allait bien vite devenir emblématique : sans doute influencé par différents courants artistiques tels que le fauvisme ou même l’expressionnisme abstrait!Cependant! Ce voyage fascinant vers reconnue ne s’est jamais soldé par lassitude ni ennui; bien au contraire ! Chaque toile nouvelle ressemblent étrangement aux chapitres rédigés durant plusieurs décennies: chacun révélateur quant aux questionnements existentiel traversants tantôt rêveurs tantôt engagés face au chaos alentour...Et là surgissait alors cet appel irrésistible vers exploration personnelle… D’autant plus fort lorsqu’on sait combien chacun nous sommes imprégnés culturellement: peut-on vraiment demeurer indifférent face tant beauté intrinsèque côtoyant chaque recoin urbain ? Pour lui ! Art devenait manière communication essentielle reliant individus ensemble contre toutes formes désillusionnement engendrée par sociétés modernes...Sa carrière continua inexorablement jusqu’à atteindre presque trois-quarts siècle activité continue ; jusqu’à quitter notre monde ce fameux jour fatidique   le 25 novembre 2004  laissant derrière lui non seulement héritage immense art brut mais également impressions profondes gravées cœur nombreux admirateurs ayant vécu grâce talent visionnaire intemporelle !Aujourd’hui encore! Son travail demeure source inspiration auprès nouvelles générations artistes contemporains tentent explorer semblables thématiques émotionnelles ! Étrangement ironique n’est-ce pas? Que ces couleurs flamboyantes restent éternelles messagères face incertitudes contemporaines !Les experts disent souvent : "L’art imite la vie." Dans ce cas précis : serait-ce plutôt vice versa ? Car sans aucun doute cet homme vivra éternellement via ces créations captivantes - éternelles empreintes laissées tout long parcours vibrant mis en exergue devant yeux admiratifs générations futures…