1913 : Angelo De Gubernatis, écrivain, poète, linguiste, philologue et orientaliste italien (° 7 avril 1840).

La lumière du 7 avril 1840 baignait Florence, une ville où l’art et la pensée se mêlaient dans un doux ballet de culture. C'est ici qu'Angelo De Gubernatis vit le jour, fils d'un milieu lettré. Dès son enfance, il absorbait les mots comme une éponge des vers de poètes aux récits historiques en forgeant peu à peu une vision unique du monde. La musique des langues anciennes l’attirait inéluctablement, mais ce qui lui donnait un goût particulier à sa jeunesse était son penchant pour les récits orientaux et mystiques.Cependant, la route vers la renommée ne fut pas exempte d’embûches. Bien qu'il fût diplômé en philologie et linguistique, De Gubernatis se heurta à l'indifférence initiale de ses pairs universitaires. Cela aurait pu le décourager ; pourtant, c'est précisément cette opposition qui alluma en lui une flamme ardente celle de prouver sa valeur au monde littéraire. Ironiquement, ses premières publications furent accueillies avec scepticisme par ceux qui auraient dû être ses alliés.En quête d’inspiration et de reconnaissance, il entreprit des voyages à travers l’Orient fascinant Inde mystérieuse, pays des mille et une nuits… Les paysages qu’il découvrit alimentèrent son imagination bouillonnante ; peut-être que ces expériences alimentaient déjà son désir caché de marier la littérature avec l’exotisme ! En revenant en Italie après ces aventures transformantes, il s'attaqua sans relâche à l'écriture ce n'était pas simplement un travail pour lui : c'était une mission.Dès lors, chaque mot coulé sur le papier devenait pour lui un cri puissant contre la banalité du quotidien ! Ses écrits dévoilaient non seulement sa maîtrise linguistique mais aussi un amour passionné pour les cultures diverses qui peuplent notre planète. En effet, De Gubernatis avait compris que les mots pouvaient transcender les frontières géographiques et temporelles : c’était là tout son art.Sa première œuvre notable fut "La mythologie comparée" publiée dans les années 1870; elle jetait un pont entre différents systèmes religieux et croyances anciennes. Peut-être que cette approche novatrice a fait trembler les fondations mêmes du discours académique traditionnel ? Les historiens racontent que ses contemporains voyaient en lui non seulement un érudit mais également un visionnaire capable d’imaginer des correspondances là où beaucoup voyaient uniquement des divergences.Néanmoins, malgré ses succès littéraires croissants au fil des décennies suivantes poésie lyrique captivante ici ou là; essais érudits nourrissant sa réputation comme linguiste! il ressentait toujours quelque chose d’inachevé en lui. Qui sait ce qui se serait passé si on avait prêté davantage attention à ses théories innovantes ? Peut-être aurait-il pu révolutionner encore plus avant les études orientalistes !Au-delà de cet univers académique souvent austère apparaissait chez lui une sensibilité singulière aux relations humaines… Il tissa ainsi des liens profonds avec plusieurs figures littéraires notables telles que Giovanni Pascoli ou même le célèbre poète japonais Yone Noguchi ! Leurs échanges influencèrent assurément son propre travail; ils deviennent lentement mais sûrement interconnectés par leurs idées communes sur la beauté transcendantale trouvée dans divers courants artistiques.Cependant… il ne s’agissait pas seulement d’amitiés littéraires; Angelo trouva également refuge dans l’amour tout au long de sa vie tumultueuse! Ses passions romantiques ajoutaient sans doute encore plus de couleurs aux nuances sombres dépeintes dans certaines œuvres... Peut-être cela explique-t-il pourquoi certaines lignes semblent vibrer sous le poids émotionnel intense dont elles sont empreintes ? Finalement vint 1913 – l’année où cette brillante étoile commença doucement à s’éteindre. Sa santé déclinante semblait annoncer déjà la fin imminente d'une époque florissante; pourtant quelle ironie ! Dans cette année fatidique où tant d'espoirs étaient trahis par le tumulte européen grandissant autour de lui – alors qu'un vent guerrier soufflait sur le continent – De Gubernatis choisit malgré tout de vivre pleinement jusqu'à son dernier souffle... En témoignant ainsi non seulement du génie créatif dont il avait fait preuve pendant toute sa carrière mais aussi prouvant peut-être aux autres qu’un artiste doit rester fidèle à soi-même quoiqu’il advienne!Lorsque ce grand esprit nous quitta définitivement , laissant derrière lui une riche tapisserie faite d’œuvres littéraires variées… Que reste-t-il donc aujourd’hui ? Les échos susurrés entre chaque page révélant encore aujourd’hui leur charme mystérieux continuent sans doute d’enchanter ceux qui s’y plongent! D'ailleurs n’est-ce pas fascinant? Dans nos temps modernes friands tantôt du digital tantôt nostalgique face aux classiques littéraires: Angelo De Gubernatis devient comme spectre bienveillant veillant sur nos âmes avides décidées tout autant poursuivre sans relâche ce chemin spirituel pavé par ceux ayant osé croire profondément au pouvoir universel partagé par tous…Peut-être donc que dans quelques décennies supplémentaires lorsque nous considérerons ensemble notre héritage culturel précieux – alors enfin nous rendrons hommage non seulement au talent exceptionnel mais également nous reconnaîtrons comment chacune de ces voix ayant traversées temps-et-espaces continuent vivement résonner parmi toutes celles produites depuis!Ainsi aujourd'hui même encore: est-ce vraiment surprenant si certains jeunes poètes puisent inspiration directement auprès des pensées orientales agrémentées librement? Après tout… Ils ne font-ils pas simplement suivre cet appel ancestral vers exploration inter-culturelle? Et tandis que nous contemplons ensemble retour simultané passé-présent-futur faisant lien entre toutes ces créations humaines merveilleuses trouvons-nous difficilement émerveillés devant possibilité infinie offertes ?