1882 : Albert Boudon-Lashermes, auteur régionaliste, érudit, généalogiste, de langue française († 12 juillet 1967).

Dans une petite ville de la région Auvergne, un enfant naît en 1882, enveloppé dans le murmure des montagnes et les histoires des ancêtres. Albert Boudon-Lashermes voit le jour au cœur d’un territoire chargé d’histoire, là où chaque pierre semble chuchoter les secrets du passé. Pourtant, son arrivée n’est pas marquée par des fanfares ou des festivités. Au contraire, l’année qui l’a vu naître est empreinte de contrastes : alors que la France se modernise, ses racines plongent profondément dans une culture régionale riche et complexe.

Ce jeune garçon s’épanouit dans une famille passionnée par les traditions locales. Son père, un modeste agriculteur aux mains calleuses mais au cœur généreux, lui transmet l’amour du terroir. Sa mère, quant à elle, est une conteuse née ; elle sait capturer l’imaginaire des enfants avec ses récits de folklore et de légendes régionales. Dans cette atmosphère nourrissante mais parfois étouffante de traditions familiales et d’attentes sociales, Albert développe très tôt une curiosité insatiable pour son héritage culturel.

À mesure que les années passent, il devient un adolescent avide de connaissances. Cependant, cet amour pour la lecture et l’écriture n’est pas sans obstacles. Les études ne sont pas considérées comme essentielles pour un jeune homme destiné à reprendre la ferme familiale ; ainsi commence son combat intérieur entre obligation familiale et passion intellectuelle. Peut-être que c'est ce tiraillement qui forge sa personnalité : Boudon-Lashermes va devenir non seulement un écrivain régionaliste reconnu mais aussi un érudit inclassable.

Ironiquement, c’est durant ses années d’adolescence qu’il découvre réellement sa voix littéraire non pas en suivant les normes traditionnelles mais en plongeant dans l’univers vivant de sa région natale. Ses premières œuvres prennent forme sous le couvert des nuits étoilées au-dessus du village ; il scribouille fébrilement sur des pages jaunies par le temps tout en se laissant porter par les échos des histoires racontées par sa mère.

Cependant, cela ne suffira pas à faire entendre sa voix au-delà des frontières locales ! Sa première publication intervient tardivement dans sa vie : ce n'est qu'à 30 ans qu'il décide d'auto-publier son premier livre sur la généalogie locale une œuvre essentielle qui résonne avec ceux qui cherchent leurs racines perdues ou ignorées.

Mais comme beaucoup d'artistes avant lui et après lui Boudon-Lashermes doit faire face aux critiques acerbes. Les élites littéraires parisiennes regardent souvent avec mépris ces travaux jugés trop « provinciaux ». Malgré cela , il continue à défendre farouchement son identité régionale tout en explorant diverses facettes du régionalisme français.

Dès lors commence une carrière prolifique ! Avec chaque livre publié dont certains mettent en lumière non seulement l'histoire locale mais aussi les dialectes oubliés il séduit lentement mais sûrement un public grandissant désireux de redécouvrir ses origines culturelles. On raconte qu’au cours de ces années-là... alors qu’il erre parfois mélancoliquement sur les chemins sinueux menant aux vieux villages abandonnés... il écrit avec passion sur le lien profond entre ces lieux chargés d’histoire et ceux qui y vivent encore aujourd’hui.

Avec le temps , Albert s’illustre également comme généalogiste expert ; il rassemble patiemment divers documents historiques afin d’élargir nos connaissances sur nos ancêtres communs tout en plaidant pour leur reconnaissance auprès du grand public! En effet... Qui sait combien nous devons encore apprendre ? Chacun porte en soi une histoire unique; chacun a droit au récit que Boudon-Lashermes a su préserver !

Toutefois... même si son nom brille désormais parmi ceux qui ont célébré leur identité locale au XXe siècle... Albert Boudon-Lashermes doit composer avec plusieurs pertes personnelles tragiques durant cette période tumultueuse ! Sa santé décline lentement tandis que la guerre mondiale éclate autour de lui ; pourtant... malgré tout cela… c’est avec force qu’il continue à écrire jusqu'à ce qu’une ultime page soit tournée dans sa vie!

Le 12 juillet 1967 arrive sans crier gare; alors que nombre de lecteurs s’apprêtent joyeusement à tourner leurs dernières pages… on apprend soudainement que cet auteur talentueux a rendu son dernier souffle! Une telle nouvelle résonne douloureusement auprès tous ceux ayant aimé découvrir ces récits locaux enrichis par ses observations fines...

Aujourd’hui encore … plusieurs décennies après sa mort … on trouve encore ses livres dans certaines librairies régionales! Il est devenu bien plus qu’un simple écrivain : il représente ce lien précieux entre passé traditionnel et modernité galopante! Les historiens racontent même comment certains villages tiennent régulièrement des festivals littéraires dédiés exclusivement aux thèmes abordés par cet auteur visionnaire!

Cependant … ironie du sort oblige … alors que le monde numérique transforme notre manière d’accéder à l’information… beaucoup se battent toujours contre cet oubli généralisé auquel tant ont succombé avant eux! Peut-être serait-il juste dire que ... chaque page laissée derrière nous constitue finalement notre propre héritage? Qui sait ? Un petit ouvrage laissé traîner pourrait bien éveiller chez quelqu'un cette quête identitaire similaire vécue autrefois par Albert Boudon-Lashermes…