Wim De Smet, zoologiste belge (° 19 octobre 1932).

C’est dans un petit village de Flandre que le 19 octobre 1932, un enfant voit le jour, inconscient du parcours fascinant qui l'attendait. Wim De Smet grandit entouré de la verdure luxuriante et des rivières sinueuses qui traversent son pays natal, et peut-être est-ce cette nature enchanteresse qui a forgé son amour précoce pour les animaux. Dès son jeune âge, il ne se contentait pas d’observer les oiseaux chanter ou les grenouilles coasser ; il collectionnait aussi leurs histoires comme d'autres enfants collectionnent des timbres. Cette curiosité insatiable allait le mener sur des chemins que peu osent emprunter. Loin d’une existence tranquille, sa jeunesse fut marquée par un tournant inattendu lorsque son père l’emmena sur une expédition dans la forêt voisine. Ce jour-là, alors qu’ils traçaient leur chemin à travers les sous-bois touffus, ils tombèrent sur une famille de renards. Émerveillé par cette rencontre inopinée avec la faune sauvage, Wim s’éveilla à une passion qui le conduirait vers une carrière dédiée à l’étude des créatures vivantes. Cependant, ce n’était pas seulement une fascination pour les animaux qui définirait sa voie; c'était aussi la quête de connaissances qui animait son esprit curieux. Malgré cela, choisir le chemin de zoologiste n’était pas évident dans les années 1950 en Belgique. Avec persévérance et détermination dignes d’un explorateur audacieux, Wim poursuivit ses études avec ferveur au sein de l’université locale où il acquit une solide formation scientifique. À peine diplômé qu’il se lança dans ses premières recherches sur les espèces animales locales observant minutieusement leurs comportements et leurs habitats comme un peintre étudiant chaque nuance d'une toile avant de poser ses coups de pinceau. Peut-être était-ce cet amour du détail qui lui valût rapidement la réputation d'un expert respecté dans son domaine. Ironiquement pourtant, alors qu'il grimpait rapidement les échelons académiques grâce à ses publications marquantes et sa participation active à divers colloques internationaux toujours prêt à défendre ses théories avec passion il éprouvait parfois un sentiment persistant d'inadéquation face aux géants du milieu scientifique. Qui sait combien de nuits passées à ruminer ces pensées ont alimenté sa créativité ? Les années passaient... Enchaînant découvertes après découvertes au gré des expéditions menées aux quatre coins du globe : des jungles luxuriantes aux déserts arides ! Sa méthode rigoureuse lui permettait non seulement de cartographier la diversité biologique mais également d’explorer les relations complexes entre espèces révélant ainsi comment chaque petit rouage participe au grand mécanisme écologique ! Et puis survint ce moment charnière : lors d'une conférence mondiale sur la biodiversité tenue en Suisse dans les années 1980... Wim fit sensation lorsqu'il présenta ses recherches novatrices sur l'interaction entre différentes espèces en milieu naturel ! Les applaudissements résonnaient encore quand il prit conscience que son nom serait désormais associé aux plus grandes avancées scientifiques contemporaines. Cependant cette reconnaissance ne signifiait pas que tout était acquis... Des défis considérables se dressaient encore devant lui ! En tant que défenseur acharné de la préservation des écosystèmes menacés par l’activité humaine croissante – agriculture intensive ou urbanisation galopante –, Wim ne manquait jamais une occasion pour alerter sur ces enjeux cruciaux lors des forums scientifiques ou auprès du grand public. "Les forêts brûlent", affirmait-il souvent... "Et ce sont nos enfants qui paieront le prix fort !" Peut-être pensait-il également aux générations futures dont dépendrait l’équilibre délicat entre humanité et nature ? Sa voix résonnait tel un cri désespéré face au désastre environnemental imminent ! Dans une interview donnée quelques années plus tard après avoir reçu plusieurs distinctions honorifiques pour sa contribution remarquable à la zoologie notamment celle du prestigieux prix international Jacques Cousteau –, il admettait sans ambages que malgré tous ces succès professionnels... quelque chose lui manquait toujours. Une forme profonde de solitude persistante s’infiltrait alors entre ses réalisations brillantes; ce vide affectif étant amplifié par un rythme effréné où tout semblait voué uniquement à satisfaire un monde académique avide ! Pourtant même si ces réflexions pouvaient sembler sombres… elles nourrissaient paradoxalement sa créativité! Il commença ainsi à écrire non seulement pour publier mais aussi pour transmettre ce lien puissant qu’il ressent envers chaque espèce animale rencontrée durant ses périples ; redonnant vie aux récits inédits derrière chacun d'eux ! Des histoires racontées sous forme captivante: presque poétiques… Alors qu’il avançait vers le crépuscule lumineux mais incertain – caractéristique inéluctable du temps passant – Wim De Smet continua néanmoins jusqu’à récemment avec cette flamme indomptable allumée en lui depuis tantôt soixante-dix ans déjà... Enfin après tant décennies dévouées corps et âme au monde animal… La mort frappa doucement mais sûrement comme elle sait si bien faire! Ce jour-là où Wim rejoignit ceux qu’il avait tant aimés et protégés dans cette vaste étendue céleste où se mêlent souvenirs& espoirs? Bien sûr; nombreux furent ceux ayant pleuré celui dont ils avaient suivi assidûment le parcours illustre! Mais sans doute aujourd'hui encore à travers divers projets initiés post-mortem tels fondations œuvrant autour des thématiques écologiques-, ses paroles résonnent auprès des jeunes générations désireuses elles aussi d’explorer ce magnifique monde vivant riche & foisonnant ! Voilà pourquoi aujourd’hui plus que jamais… nous rappelons tous ensemble combien notre héritage commun repose autant chez ceux ayant précédés-que chez ceux actuellement présents environnement malgré nous !