Walter Becker, guitariste américain († 3 septembre 2017).
Dans un coin feutré d'un bar de Manhattan, où les mélodies flottent encore dans l'air comme des souvenirs d'ivresse créative, Walter Becker a façonné sa légende. En 1972, lorsque la première note de « Can't Buy a Thrill » résonna, le monde ne savait pas qu'il venait d'assister à la naissance d'un duo qui allait redéfinir le rock américain. Becker, avec son allure nonchalante et sa guitare aux cordes usées par des heures de jeu acharné, n'était pas seulement un musicien. Il était un architecte sonore, un alchimiste capable de transformer des notes en or.Cependant, ses débuts n'étaient pas sans turbulences. Malgré une adolescence baignée dans la musique – bercée par les riffs du blues et du jazz –, Becker peinait à trouver sa voix. Qui sait combien de nuits passées à gratter sa guitare dans l'obscurité avant que le grand jour ne vienne? Ses premiers pas au sein de Steely Dan sont imprégnés d'une ambiance presque mystique : rencontrer Donald Fagen était comme croiser une âme sœur créative sur le chemin tortueux de leur destin musical.Peut-être que leur amitié a été scellée non seulement par leurs affinités musicales mais aussi par une quête insatiable d'authenticité artistique. Ensemble, ils ont exploré les recoins sombres et lumineux du cœur humain à travers leurs paroles évocatrices. Des thèmes complexes comme l'amour déchu ou la désillusion urbaine trouvaient écho dans chaque chanson écrite sous leur direction.Il est ironique de penser que ce duo emblématique avait souvent recours à des musiciens session pour donner vie à leurs compositions – pourtant leur son semblait si intime! Ils ont construit un univers riche en textures sonores qui séduisait tout autant qu’il déconcertait les auditeurs; c’était une combinaison savante d'harmonies sophistiquées et de rythmes jazzés, enveloppée dans une production léchée.En raison du succès fulgurant du groupe dans les années 70 et 80, Walter Becker est devenu l’icône discrète derrière Steely Dan souvent sous-estimé au profit de Fagen. Pourtant, il était celui qui ajoutait cette profondeur émotionnelle essentielle aux morceaux tels que "Reelin' in the Years" ou "Rikki Don't Lose That Number". Ses riffs audacieux étaient le fil conducteur reliant chaque instant musical: on pourrait presque voir ses doigts danser sur les cordes... tout cela tandis qu'il souriait tranquillement au monde extérieur.Cependant, ce chemin doré n’a pas été exempt d’obstacles. Au début des années 80, alors que Steely Dan prenait une pause prolongée après avoir enregistré « Gaucho », Walter se retrouva face à lui-même pris entre désir personnel et nécessité professionnelle. Il s'est tourné vers des projets solo où il a tenté divers styles musicaux sans jamais vraiment renoncer aux racines qui l'avaient forgé.Il est fascinant de noter comment ses collaborations avec d’autres artistes ont enrichi son propre répertoire ; travailler avec des légendes telles que Michael McDonald ou même enregistrer avec Jeff Baxter lui offrait toujours cette opportunité précieuse : explorer sans cesse ses propres frontières musicales! Peut-être que ces expériences lui permirent finalement de se découvrir sous un nouveau jour… mais c'était toujours sur scène avec Fagen qu'il semblait vraiment prendre son envol.Le retour triomphal en 1993 marqua également le début d’une nouvelle étape pour Steely Dan – désormais teintée par les échos nostalgiques des décennies précédentes tout en restant résolument moderne! Leurs concerts devinrent vite cultes : chacun attendait impatiemment ces performances chargées tant d'énergie électrisante que de mélancolie poignante... Walter y brillait toujours là derrière son micro ou sa guitare!Malgré cela – malgré le succès indéniable qui entourait Steely Dan –, il existait chez Becker une part sombre souvent camouflée derrière ce sourire tranquille… La lutte contre l’alcoolisme fut particulièrement difficile durant certaines périodes; sans doute cette guerre intérieure nourrissait également certains passages lyriques empreints aussi bien de lucidité crue que d’espoir !C’est pourtant cette complexité humaine qui rend son héritage encore plus fascinant aujourd’hui... Comme il l’a avoué lors d’une interview tardive : « La vie est faite non seulement pour être vécue mais aussi pour être racontée » ! Dans chaque riff reconnaissable où s’entremêlent joie euphorique et tristesse nostalgique on perçoit réellement cet art narratif dont seul Walter avait véritablement compris toutes les subtilités...Les années passant ne semblaient rien enlever à cet amour partagé entre fans et artistes ; au contraire ! Pour ceux ayant grandi en écoutant leurs disques mythiques durant toute une génération - aujourd'hui encore on retrouve cette empreinte musicale indélébile au fil du temps; il suffit parfois simplement de poser la main sur une vieille platine vinyle… Ce mélange unique continue alors resurgir comme s’il avait traversé toutes ces années sans faillir!Aujourd'hui encore - cinq ans après sa disparition - des hommages affluent régulièrement… Dans nos esprits battent inlassablement ces notes ironiques si caractéristiques dignement inscrites dans notre mémoire collective! Parfois étonnamment confrontés aux réseaux sociaux où se forment spontanément communautés partageant mêmes passions musicales !Walter Becker demeure ainsi vivant parmi nous: quelque part entre nostalgie ambiante & enthousiasme juvénile illuminant tous ces lieux mythiques visités ensemble via mélodies intemporelles! Un regard furtif jeté vers ciel étoilé suffit alors faire ressurgir souvenirs enfouis quelque part là-haut…Pourtant parmi tous ces échos musicaux flottants persistants autour... Les questions subsistent: Que reste-t-il exactement après tant d’années? Quel héritage spirituel peut-on continuer transmettre? Ces pensées interminables lancinent nos âmes artistiques restées attachées ensemble autour même flamme sacrée éprouvant passion commune!Car si aujourd'hui encore nous célébrons cet esprit libre incarné par Walter c'est avant tout parce qu'il osât rêver devant nos yeux inattentifs incitant chacun poursuivre incessamment chemin solennel entre ombre lumière ! Alors célébrons-le non seulement pour musique incomparable laissée derrière mais également rappelons-nous homme extraordinaire capable transcender genre & époque parce qu’à travers chaque accord résonne éternellement appel immense créativité humaine!
Les Débuts de Walter Becker
Becker a grandi à Queens, où il a développé une passion pour la musique dès son plus jeune âge. Influencé par le jazz, le rock et la folk, il a commencé à jouer de la guitare à l'adolescence. En 1967, il rencontre Donald Fagen à l'Université de Bard, et ensemble, ils forment un duo qui servira de base à la création de Steely Dan.
Le Succès de Steely Dan
À la fin des années 1970, Steely Dan a connu un immense succès avec des albums emblématiques tels que “Can't Buy a Thrill”, “Aja” et “Gaucho”. Becker et Fagen se sont distingués par leur capacité à mélanger divers genres musicaux, créant un son unique qui allie jazz, rock et pop. Les paroles de leurs chansons, souvent introspectives et pleines d'esprit, ont également contribué à leur renommée.
Un Artiste Polyvalent
En dehors de Steely Dan, Walter Becker a également mené une carrière solo, sortant des albums tels que “11 Tracks of Whack” en 1994 et “Circus Money” en 2008. Il a aussi travaillé en tant que producteur et compositeur pour de nombreux artistes, prouvant son intelligence musicale et sa versatilité.
Le Legs de Walter Becker
Le style distinctif de Becker, combiné à la virtuosité de Fagen, a façonné le paysage musical des décennies à venir. Leur capacité à créer des morceaux mémorables, tout en explorant des thèmes complexes, a permis à Steely Dan de rester pertinent et apprécié jusqu'à aujourd'hui.