-70 : Virgile, poète latin († 21 septembre 19 av. J.-C.).

Dans une époque où la Rome antique battait au rythme des conquêtes et des intrigues politiques, un jeune garçon du nom de Virgile s’éveillait à la vie. Né dans le village de Mantoue, son cri inaugural résonna comme une promesse au cœur d’une nation en plein essor. Cependant, ce n’était pas seulement le fruit du hasard qui l’avait fait venir au monde ; c’était aussi l’héritage d’une région fertile, empreinte de beauté et d’histoire. Le doux murmure du Mincio et les champs dorés entourant sa maison auraient pu inspirer n’importe quel esprit rêveur... Mais Virgile était destiné à devenir plus qu’un simple habitant de cette terre.À mesure que les années passaient, son éducation façonnait sa sensibilité artistique. Il découvrait les mots comme des outils puissants capables non seulement de chanter la gloire des dieux mais également d’explorer les profondeurs de l’âme humaine. Peut-être était-ce cette introspection qui a suscité chez lui le désir ardent d’écrire ! Malgré cela, le chemin vers la reconnaissance ne fut pas linéaire.Jeune adulte, il se confronta aux tumultes politiques de son temps. L’ascension d’Auguste, tout en apportant une certaine stabilité à Rome après les guerres civiles dévastatrices, engendrait aussi une atmosphère où chaque mot pouvait être lourd de conséquences. Ironiquement, alors qu’il aspirait à la grandeur littéraire et au statut social que cela pouvait lui apporter, il fut contraint de quitter Mantoue pour se rendre à Rome un voyage qui allait changer sa destinée pour toujours.Dans la métropole bruyante aux avenues pavées baignées par le soleil romain, Virgile fit rapidement ses preuves auprès des cercles littéraires influents. Sa première œuvre majeure ne tarda pas à voir le jour : les « Bucoliques », un ensemble de poèmes pastoraux qui célébraient la nature tout en critiquant subtilement les mœurs contemporaines. Qui sait si ces idylles n’étaient pas aussi un moyen pour lui d’échapper aux réalités cruelles du monde ? Les bergers qu’il décrivait avaient peut-être plus en commun avec lui que ce que l’on pensait…Cependant, son ascension fulgurante ne se fit pas sans obstacles ! Ses écrits attirèrent autant d’admirateurs que de détracteurs... Certains voyaient en lui un simple imitateur des anciens grecs ; mais il avait quelque chose que ses prédécesseurs n’avaient pas : une voix singulière capable de capturer l’essence même des émotions humaines sous toutes leurs nuances.En quête constante d’un sens profond dans ses œuvres peut-être cherchant ainsi sa propre identité Virgile se lança dans l’écriture de « L’Énéide ». Ce chef-d'œuvre épique racontait non seulement les aventures héroïques du prince troyen Énée mais offrait aussi une réflexion sur la destinée collective du peuple romain naissant... Ainsi naquit une épopée qui traverserait les âges !Malgré cela, alors qu’il se consacrait corps et âme à son ouvrage monumental sans doute imprégné par le sentiment lourd lié aux événements tragiques vécus durant son enfance Virgile souffrit également sur le plan personnel : il perdait ses proches ; on disait même qu’il avait perdu sa seule source réelle d’inspiration ! Cela aurait pu altérer n’importe quel poète… Pourtant rien ne semblait freiner cet élan créatif fascinant !Chaque vers rédigé s’apparentait donc à un combat intérieur entre lumière et obscurité… À chaque page tournée correspondrait-il ainsi un nouveau chapitre dans cette lutte complexe contre ses propres démons ? Dans cette quête effrénée pour atteindre l'excellence littéraire se cachait bien souvent une nostalgie douloureuse : celle des terres natales dont il s'était éloigné pour répondre à cet appel irrésistible vers Rome.Les historiens racontent que c’est lors d'un voyage retour vers Mantoue qu'il rencontra pour la dernière fois ce visage familier qui marquerait son existence... À travers ces yeux remplis tantôt d’amour tantôt pleins des ombres du passé résidait toute l’ambivalence humaine dont il avait su tirer parti dans ses écrits ! En effet ces interactions humaines devenaient autant sources inspirantes qu'épreuves éprouvantes...Pourtant chacun savait déjà au fond que cela prendrait bientôt fin! Alors qu'il travaillait sans relâche sur « L'Énéide », atteignant presque son apogée créative ironie tragique! lorsqu’il tomba gravement malade ! On raconte même que durant ses derniers instants terriblement empreints d'une mélancolie palpable; ceux ayant eu connaissance de sa situation virent surgir là encore cette envie irrépressible: celle vouloir terminer ce chef-d'œuvre inachevé!Le 21 septembre 19 av. J.-C., lorsque Virgile rendit finalement son dernier soupir; un parfum mélancolique imprégna l’air autour ; comme si toute Rome pleurait déjà ce génie perdu! Peut-être alors comprit-il enfin pleinement cette dualité inhérente aux relations humaines : entre vie terrestre limitée... Et immortelles paroles laissées derrière soi…Aujourd’hui encore certaines lignes tirées directement issus du génie virgilien continuent brûler telles braises vivantes faisant vibrer échos jusque dans nos sociétés contemporaines: si majestueux message sur honneur familial , devoir envers patrie ou recherche identitaire soulignent combien ces thèmes persistent toujours avec acuité face modernité !Alors oui! Qui pourrait imaginer entendre Énée croiser Shakespeare ou Dante lors échanges intellectuels passionnants? Cette rencontre aurait-elle pu transformer notre compréhension respective ? Ce mystère reste entier! Et pourtant… Pour chacun parmi nous – avides lecteurs ou curieux artistes ces fragments historiques demeurent éternels témoignages transcendants piétinés par passage inexorable temps…Ainsi tous semblent liés entre eux tissant lentement réseau invisible allant bien au-delà simples noms inscrits pierres tombales ... N'est-ce point là véritable grandeur littérature ?