1915 : Violette Nozière, meurtrière française († 26 novembre 1966).

La lumière de Paris s'éteignait alors qu'un drame se préparait dans l'ombre des ruelles. En 1915, à une époque où les échos de la Grande Guerre résonnaient encore dans les esprits, une petite fille naissait dans un milieu bourgeois. Violette Nozière, fruit d'une union conventionnelle, grandissait entre des murs qui ne connaissaient pas le bruit du bonheur. Son enfance fut marquée par l'oppression et les tensions familiales ; ironie du sort, elle était promise à une vie tranquille mais se retrouverait au cœur d'un scandale qui choquerait la France entière.Malgré cela, la jeunesse de Violette était enivrante. Elle errait dans les salons élégants tout en nourrissant un esprit rebelle peut-être que cette dualité entre conformisme et rébellion expliquera ses choix futurs ? C'est au sein d'une famille conservatrice que son imagination florissante prenait racine. La littérature et le cinéma lui ouvraient des portes sur des mondes inconnus ; cependant, ces échappatoires ne suffisaient pas à masquer sa souffrance intérieure.À l'adolescence, alors qu'elle frôle l'âge adulte avec insouciance, son regard est déjà assombri par des pensées sombres... Sa relation avec ses parents devient chaotique un père autoritaire et une mère distante façonnent son désir de liberté. À cette époque-là, ses premières amours naissent aussi vite qu'elles s'éteignent ; ses désirs sont étouffés par le poids familial.Tout bascule lorsque Violette découvre le pouvoir fascinant de la manipulation. Elle entame alors une liaison secrète avec un homme plus âgé cet amour interdit fait battre son cœur avec frénésie ! Les murmures chuchotés derrière les portes dérobées deviennent sa seule échappatoire face aux attentes familiales écrasantes.Cependant, ce n'était pas seulement l'amour qui flattait son âme tourmentée... Les secrets familiaux s'accumulent comme autant de fardeaux à porter : la dislocation progressive du foyer devient palpable pour elle. Des disputes éclatent presque quotidiennement entre ses parents leur mariage est en lambeaux ! Qui sait si ces querelles incessantes ne seront pas perçues comme un appel au désespoir pour Violette ?Les événements prennent une tournure tragique lorsqu'elle se sent trahie par ceux qui devraient être ses soutiens : pour faire taire sa douleur latente et sa colère contenue envers sa mère… elle planifie quelque chose d’inimaginable ! Ce jour fatidique arrive finalement... Dans un acte fulgurant désespéré devenu légendaire, elle administre du poison à ses parents dans leur sommeil.La scène qui suit ce geste sera longtemps gravée dans les mémoires : deux corps sans vie retrouvés dans leur lit douillet tandis que Violette disparaît comme si rien ne s’était passé ! L’onde de choc provoquée par ce meurtre frappe Paris tout entier... Les journaux titrent frénétiquement sur cette jeune femme autrefois innocente devenue meurtrière !Ce n'est qu'après plusieurs jours que son acte abominable resurgit au grand jour... Bien entendu, on commence à déterrer tous ces secrets enfouis sous le vernis familial. Ironiquement révélateur d'une époque où chaque faux pas pouvait être exposé sans pitié aux yeux du monde : voilà comment Violette devient instantanément célèbre – mais pour toutes les mauvaises raisons !Elle est rapidement arrêtée puis jugée ; malgré toute l'horreur qu'elle a semée autour d'elle… certains commencent déjà à éprouver sympathie pour cette âme perdue ou même fascination pour la complexité psychologique derrière cet acte odieux. Peut-être faut-il y voir un reflet troublant des pressions sociétales pesant sur une jeune femme ? Dans cet océan de sensationnalisme médiatique surgissent également des voix affirmant que c'était là sa seule façon d'échapper aux chaînes invisibles construites par sa famille toxique… La cour établit finalement le verdict après plusieurs semaines intenses durant lesquelles sont dépeints tantôt le monstre sous-jacent tantôt la victime sacrifiée sur l'autel du patriarcat.Violette est déclarée coupable mais bénéficie d’une peine relativement clémente en raison de son âge : douze ans seulement ! Mais cela ne mettra jamais fin aux spéculations autour de sa personnalité tourmentée ; il semblerait que même derrière les barreaux… elle continue à fasciner ou horrifier selon le regard porté sur elle !Au-delà du procès retentissant et des nombreux portraits biaisés peignant tantôt cette fille diabolique tantôt fragile héroïne tragique… Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Après avoir purgé presque toute sa peine - où trouve-t-elle refuge ?Le temps passe lentement alors qu’elle émerge enfin vers 1933 comme spectre hanté cherchant redemption – sans doute consciente que chaque regard posé sur elle porte encore ce poids terrible lié à son nom devenu synonyme d’infamie…Dix ans plus tard le monde change encore autour d’elle ! En 1943 pourtant plongée déjà dans les ombres tumultueuses héritées d’un siècle chaotique Violette Nozière finit toutefois par se fondre silencieusement parmi ceux qui ignorent tout ou presque concernant son histoire sanglante…Il semblerait qu’aucune statue ni monument ne viendra honorer celle qui serait devenue moderne icône intemporelle avant-gardiste portant haut cet héritage tortueux laissé inachevé derrière soi après avoir goûté amèrement aux fruits interdits lors feux follets fugaces…Aujourd'hui encore dans notre société actuelle toujours friande de récits dramatiques ce destin fluctuant intrigue pourtant autant nos contemporains fascinés face aux méandres psychologiques insondables enfouis profondément chez chacun nous-mêmes.