1665 : Toussaint-François Rallier du Baty, homme politique français, maire de Rennes de 1695 à 1734, et donc au moment de son grand incendie de décembre 1720 († 25 mars 1734).

Il est difficile de parler de Toussaint-François Rallier du Baty sans évoquer l'odeur âcre de la fumée qui a ravagé Rennes en décembre 1720. Pourtant, il ne s'agit pas uniquement d'un maire confronté à un incendie dévastateur ; sa carrière politique, pleine d'ascensions et de drames, mérite d'être racontée. Né dans une France où le pouvoir était synonyme de privilèges mais aussi de lourdes responsabilités, il a été propulsé sur la scène politique dans un climat chargé d'attentes.En tant qu'homme politique avisé, il est devenu maire en 1695. À cette époque, la ville était encore marquée par des structures médiévales, et son rôle n'était pas que symbolique. Les défis économiques et sociaux faisaient rage. Les tensions entre les classes sociales étaient palpables ; les paysans souffraient sous le poids des taxes tandis que la noblesse vivait dans l'opulence. Au cœur de cette tourmente sociale, Rallier du Baty a dû jongler avec les intérêts variés des citoyens rennais tout en gardant son propre cap.Cependant, ce qui définira réellement son mandat ne sera pas seulement ses décisions politiques mais aussi cet événement tragique qui frappera sa ville : l'incendie dévastateur de décembre 1720. Ce jour-là, alors que Rennes se préparait à célébrer les fêtes hivernales, un feu incontrôlable s'est propagé dans le cœur même de la ville. Les flammes ont englouti des maisons historiques et ont laissé des milliers d'habitants sans abri. Dans ce contexte chaotique, on peut imaginer le désespoir face à une telle calamité... Comment réagir face à une catastrophe inévitable ?Malgré cela, Rallier du Baty s'est retrouvé au milieu d'une tempête émotionnelle ; il devait rassurer ses concitoyens tout en organisant l'effort pour éteindre les flammes voraces qui dévoraient leur patrimoine collectif. Il n'y avait pas que des murs à sauver ; c'étaient aussi des souvenirs gravés dans chaque pierre brûlée ! Peut-être que c’est là qu’il a vraiment compris ce que signifie être un leader : porter sur ses épaules le poids du chagrin collectif tout en proposant des solutions pragmatiques.Ironiquement, cet incendie n'a fait qu'accentuer sa notoriété et son influence auprès du peuple rennais ! Après cette catastrophe mémorable qu'il aurait pu considérer comme un échec cuisant il choisit au contraire d’en faire une opportunité pour reconstruire non seulement la ville mais également son image personnelle aux yeux des citoyens ébranlés par tant de pertes matérielles et humaines.La reconstruction après l'incendie fut titanesque ! Rallier du Baty a dû naviguer entre les intérêts privés et publics pour remettre sur pied une ville totalement détruite : chaque planche en bois utilisée pour rebâtir représentait une promesse faite aux Rennais... Cependant ! La question se posait : comment rebâtir quand tant d’histoires étaient réduites en cendres ? Pour chacun ayant perdu sa maison ou ses biens précieux lors des flammes furieuses ce fut une perte indescriptible...Peut-être alors on peut facilement spéculer que ces années furent marquées par un sentiment mêlé d'espoir et de désespoir chez lui... À quel point pouvait-on transformer la douleur collective en quelque chose capable d'unir réellement les habitants ? Ce défi humanitaire devait certainement assombrir ses pensées alors qu'il tentait avec détermination de panser les blessures ouvertes par cet incident tragique.Il est fascinant également de constater comment durant ces années tumultueuses où il dirigea Rennes jusqu'à sa mort en mars 1734 – non loin donc après avoir observé certains résultats prometteurs issus de ses efforts – Rallier du Baty cultivait autour de lui une image presque mythologique ! Une sorte de personnage dont on racontait l'ardeur au travail lors des discussions autour du feu ou pendant quelques rencontres autour d’une bonne bouteille...À travers lui se reflète le portrait complexe d’un homme confronté à autant maudits événements qu’illuminés par certains succès inattendus; tel Ulysse cherchant sans cesse son chemin vers Ithaque malgré toutes ces tempêtes qui menaçaient chaque étape… Peut-être alors aurait-il aimé être reconnu non seulement comme maire mais aussi comme bâtisseur résilient !Aujourd'hui encore si nous prenons quelques instants pour réfléchir nous pouvons voir comment ce mélange délicat entre leadership éclairé durant crises pourrait servir nos sociétés modernes... Car après tout quel héritage voulons-nous transmettre ? Écrire notre histoire collective ou laisser tomber nos valeurs dans l’indifférence générale ? Qui sait !C’est donc ainsi que tous ces fils tissés autour du personnage historique fascinant qu’est Toussaint-François Rallier du Baty continuent leur parcours dans notre mémoire… Sa vie illustre parfaitement comment même face aux pires défis notre humanité peut briller – parfois plus intensément encore grâce aux ombres laissées derrière nous.