401 : Théodose II, empereur romain d'Orient de 408 à sa mort († 28 juillet 450).

Au crépuscule d’un empire en déclin, un jeune prince, Théodose II, est propulsé sur le trône. Né dans la tourmente d’une époque où l’Empire romain d'Orient vacille sous les coups des invasions barbares, son ascension au pouvoir ne se fait pas sans difficultés. En 408, alors qu'il n'est âgé que de sept ans, il est proclamé empereur. Ironiquement, sa jeunesse plutôt qu’un signe de faiblesse devient un symbole d’espoir pour certains et une proie facile pour les ambitions des puissants autour de lui.Dès le départ, sa régence est marquée par une lutte acharnée entre les factions qui convoitent le pouvoir. Le général Rufinus et l'impératrice-mère Eudoxie sont parmi ceux qui essaient de tirer profit de sa vulnérabilité. Cela dit, malgré cette manipulation politique qui semble inévitable pour un enfant roi, il développe très tôt une passion pour la théologie et la culture classique. Peut-être cherchait-il à trouver un sens à ce monde chaotique en s’accrochant aux vestiges du savoir antique…Sa prise de pouvoir formelle arrive avec l’adolescence ; à 16 ans, il assume enfin le contrôle total du gouvernement après l’exécution brutale de Rufinus en 414. Toutefois, cet acte violent n'apporte pas la paix tant espérée : au contraire ! Cela exacerbe les rivalités entre aristocrates et militaires au sein de Constantinople.Tout au long des années 420 à 450 période où son règne atteint son apogée Théodose II fait preuve d'une astuce diplomatique remarquable face aux menaces extérieures. Par exemple, il réussit à établir une trêve avec les Wisigoths menés par Alaric II... Cependant, cette paix précaire s’effondre quelques années plus tard sous la pression croissante des Huns dirigés par Attila ! Sans doute que ces décisions révèlent un aspect fondamental du caractère du jeune empereur : un équilibre délicat entre prudence et audace.L’un des faits marquants durant son règne reste sans conteste le Concile œcuménique d’Éphèse en 431. En cherchant à stabiliser l’Église chrétienne face aux divergences théologiques grandissantes – particulièrement contre Nestorius –, Théodose montre qu’il sait manier la foi comme une arme politique efficace. Pourtant... ce choix divise encore davantage l’empire ; ironie du sort ? Ce sont souvent les croyances spirituelles qui exacerbent les tensions ethniques déjà latentes dans ses territoires.Les relations avec les autres puissances locales constituent également un défi majeur pour Théodose II : après tout… Qui aurait cru que ses tentatives incessantes pour maintenir des alliances avec Rome seraient aussi difficiles ? Malgré cela ou peut-être grâce à ces efforts désespérés Constantinople se transforme sous son règne en véritable bastion culturel et religieux.Il ne suffit pas seulement d’être tacticien ; en bâtisseur avisé… il élève également Constantinople vers les cieux ! Il décide alors d’ériger des murailles colossales afin de protéger la ville contre toute invasion potentielle – résultat frappant : elles demeureront inégalées pendant près de mille ans ! Peut-être que cet héritage monumental a été sa tentative désespérée pour assurer non seulement sa propre légitimité mais aussi celle d’un empire en quête désespérée d’identité…Malgré ces succès apparents sur le plan militaire et architectural… on ne peut ignorer que sa fin est empreinte de tragédie personnelle. En juillet 450, alors qu’il se débat contre diverses maladies fatiguant son corps déjà affaibli par le poids du gouvernement – celui-ci meurt paisiblement dans ses appartements privés mais laisse derrière lui un empire toujours fragilisé par tantons internes.L'héritage laissé par Théodose II est indéniable : bien que reconnu comme empereur inefficace aux yeux des contemporains – historiens modernes pourraient faire preuve d’une certaine clémence envers lui ! Car même si ses actes furent souvent teintés de maladresse ou influencés par ceux qui voulaient profiter de lui… ils montrent aussi combien il a essayé désespérément sauver ce qu’il pouvait sauver !Aujourd’hui encore… Alors que nous regardons notre monde moderne confronté aux mêmes dilemmes géopolitiques et religieux déroutants avec nos propres murs symboliques érigés autour des nations – certaines voix murmurent dans l’air: « Qui sait si jamais nous apprendrons réellement quelque chose du passé ? » Ainsi s’est achevée l’épopée tragique mais fascinante d’un homme dont le destin était scellé dès sa naissance.