1889 : Shunzo Kido, cavalier de concours complet japonais († 3 octobre 1986).

L’histoire de Shunzo Kido débute dans un petit village japonais, quelque part au cœur de l’archipel. L'année 1889 voit naître un enfant qui deviendra, des décennies plus tard, une légende vivante du sport équestre. À cette époque, le Japon émerge lentement d'une période d'isolement, cherchant à s'intégrer au monde moderne. Ce jeune garçon, cependant, ne le sait pas encore ; son destin sera scellé par des galops endiablés sur les terrains de concours complet.Dès son enfance, Shunzo Kido montre une fascination particulière pour les chevaux. Malgré la modeste condition de sa famille il n'est pas issu d'une lignée aristocratique comme beaucoup de ses contemporains il s'accroche à ce rêve avec une détermination inébranlable. Peut-être que cette passion précoce lui a été transmise par son grand-père, un homme qui avait toujours été en contact avec ces nobles bêtes... Toujours est-il qu’il commence à monter dès l’âge de six ans. Les premières leçons ont lieu dans la campagne verdoyante du Japon où il apprend à tisser ce lien indéfectible entre l'homme et le cheval.Cependant, alors que les années passent et que son talent se révèle au grand jour dans les concours locaux des épreuves où la technique et la complicité avec l’animal sont primordiales la guerre gronde aux portes du pays. À peine adolescent lors des tumultes liés à la Seconde Guerre mondiale, Shunzo est contraint de quitter ses rêves pour servir son pays dans un contexte difficile où chaque geste peut avoir des conséquences désastreuses.Cette parenthèse guerrière aurait pu mettre fin à sa carrière naissante... Pourtant, c'est précisément durant cette période que Kido forge son caractère et sa résilience. Au milieu du chaos ambiant Ironiquement c’est sur le dos des chevaux qu'il trouve refuge et réconfort ; ils deviennent ses compagnons dans cet océan d'incertitude.Les batailles militaires s’achèvent enfin et avec elles vient un nouveau souffle : le Japon renaît lentement comme un phénix des cendres. Dans ce nouvel environnement où le sport devient un vecteur d’unité nationale et de fierté retrouvée, Shunzo Kido saisit l'opportunité qui se présente devant lui : il décide de se consacrer entièrement à sa passion pour l'équitation ! La première compétition internationale qu'il intègre marque alors un tournant décisif : en 1956 lors des Jeux Olympiques de Melbourne, il porte fièrement les couleurs japonaises...Peut-être que peu auraient cru en lui face aux grandes nations équestres telles que la France ou l’Allemagne... Mais là encore malgré cela sa détermination est sans faille ! Il devient ainsi non seulement compétiteur mais aussi symbole d’une renaissance japonaise après les tragédies du passé. Ses performances époustouflantes révèlent au monde entier qu'un cavalier japonais peut rivaliser avec les meilleurs ! L'efficacité technique de ses parcours témoigne non seulement d'un talent brut mais aussi d’un art maîtrisé ; chaque saut réalisé semble une danse entre lui et sa monture...Au fil des années suivantes; paradoxalement! alors qu’il récolte médailles après médailles sur divers championnats internationaux tout en continuant à défendre fièrement son pays sur scène olympique ; quelque chose change insidieusement chez Shunzo Kido... La pression croissante entourant ces compétitions pourrait éventuellement altérer cette belle relation fusionnelle entre cavalier et cheval ? Qui sait si ce lien ne risque pas – par moments –de devenir plus stratégique qu'affectif ? C’est sans doute là une crainte légitime quand on évolue sous le regard avisé du public !Pourtant rien ne semble pouvoir entamer son amour pour cet art équestre… En effet ! Il continue inlassablement à transmettre ses connaissances aux jeunes générations; souhaitant leur inculquer non seulement la technicité nécessaire mais également cette passion dévorante qui a façonné toute sa vie professionnelle jusqu’à présent… Les rires résonnent autour du manège lorsqu’il raconte ses anecdotes ou partage quelques secrets bien gardés concernant ses expériences passées.La renommée dont bénéficie désormais Shunzo dépasse largement celle du simple sportif; il devient véritablement une figure emblématique inspirante! Les médias commencent même à relater ses exploits… Cependant! Cette popularité soudaine peut engendrer certaines frustrations car chacun attend davantage encore; peu importe combien d’efforts supplémentaires sont fournis…À travers ces hautes attentes sociales se glisse une ombre légère mais persistante… Peut-être est-ce justement cette quête incessante pour atteindre toujours plus haut? Le cavalier français Pierre Durand avait déclaré : « On peut être bon sans être excellent » ; pourtant cela n’évoque guère aucune forme possible d’abandon chez notre protagoniste!Tragiquement; tout finit par prendre fin... Dans ce cas précis cependant ,la mort reste bien plus douce envers ceux qui savent pleinement apprécier chaque instant avant qu’elle ne vienne frapper aux portes imprévues! Le 3 octobre 1986 marque donc non seulement la perte physique mais aussi celle spirituelle puisque chaque élève formé portera éternellement en lui quelque chose inspiré par cet immense homme…Aujourd'hui encore; malgré plusieurs décennies écoulées depuis ce départ irremplaçable ,le nom «Shunzo Kido » résonne intensément parmi tous ces passionnés désireux conserver vive mémoire concernant celui dont on chuchote souvent: « Un maître fait briller tous ceux rencontrés ». Les trophées glanés semblent représenter bien davantage qu’un simple palmarès personnel… Ils incarnent surtout cet esprit persistant tant prisé désormais partout au sein même société actuelle!Alors lorsque nous voyons aujourd'hui surgir certains visages familiers portant fièrement leurs juments ou étalons vers différents podiums mondiaux ,je me demande vraiment combien parmi eux connaissent réellement l’histoire fascinante derrière chaque victoire? Combien aspirent encore prendre soin précieux héritage laissé là-bas?... En vérité: «Seul compte savoir transmettre» tel message primordial restituera continuellement grandeur passée ainsi immortalisée…