1905 : René Lemoine, escrimeur français et Compagnon de la Libération († 19 décembre 1995).

C’est dans une ambiance feutrée, empreinte de l’élégance des salons parisiens, qu’un jeune homme voit le jour en 1905. René Lemoine, héritier d’une lignée modeste mais fière, grandit au cœur de la capitale française. Dès son enfance, il fait preuve d’un talent exceptionnel pour l’escrime, un art que peu maîtrisent avec autant de grâce et de précision. Ce sport devient vite son refuge, un moyen d'échapper aux tumultes du monde extérieur. Cependant, le destin lui réserve des épreuves bien plus grandes que celles des pistes.À la veille de la Seconde Guerre mondiale, alors qu’il n'est encore qu'un jeune adulte plein d’ardeur et de rêves, Lemoine se retrouve confronté à un choix décisif. Il pourrait continuer à affiner ses compétences sur le plan sportif et devenir peut-être une étoile montante des compétitions internationales. Pourtant, ironie du sort : les événements géopolitiques qui se dessinent incitent notre héros à mettre son épée au service d'une cause bien plus noble celle de la liberté.Lorsqu'il rejoint les rangs de la Résistance durant l’Occupation allemande en France, Lemoine ne sait pas encore que cette décision marquera non seulement sa vie mais aussi celle du pays tout entier. En effet, malgré ses succès sur les pistes – remportant déjà quelques victoires lors des compétitions nationales – il se retrouve plongé dans une lutte acharnée contre l'oppression nazie. Peut-être cette double vie celle du sportif sous les projecteurs et celle du résistant caché dans l'ombre forge-t-elle le caractère exceptionnel qui lui permettra ensuite d’être reconnu comme Compagnon de la Libération.Les années passent alors que les temps sont troublés... Dans chaque combat clandestin contre l’occupant germanique se cache une détermination sans faille ; René apprend ainsi à allier finesse stratégique et audace tactique deux qualités qui feront rapidement sa renommée dans le monde du sport après-guerre. Mais c’est durant ces années sombres qu'il développe également un sens aigu des responsabilités face aux injustices : peut-être est-ce ce mélange unique qui le distingue tant au sein des forces françaises libres ? Qui sait si cette période a aussi nourri sa philosophie sur ce que signifie vraiment défendre son pays ?La fin de la guerre marque pour lui non seulement une libération collective mais aussi personnelle ; enfin libéré des ombres pesantes du passé ! Alors que Paris célèbre sa renaissance avec fracas et éclats festifs sous un ciel étoilé rempli d'espoir... Lemoine retourne vers ses passions premières : escrime et sport ! Et là où certains auraient pu voir une transition douce entre deux mondes pourtant si différents… lui perçoit plutôt cela comme un défi nouveau celui de redorer le blason français sur les scènes internationales.Avec détermination farouche et passion inextinguible pour cet art noble qu'est l’escrime ! René s’affirme bientôt comme membre incontournable de l’équipe nationale française ; il remporte même plusieurs médailles aux championnats européens ! Cependant... paradoxalement… alors qu’il grimpe vers ces sommets sportifs remarquables… il sait également garder en mémoire ceux qui ont sacrifié tant pendant ces années noires ; sans doute ressent-il toujours cette dualité entre gloire personnelle et devoir envers ceux tombés au combat.En 1951 vient couronner toute sa carrière sportive avec éclat : lors des Jeux Olympiques d'Helsinki ce moment devient gravé dans toutes les mémoires car c’est là où ce maître escrimeur révèle enfin tout son potentiel ! Avec précision chirurgicale alliée à grâce artistique rare… chaque mouvement semble presque chorégraphié alors qu’il fend littéralement l’air autour de lui tel un virtuose en pleine symphonie… Le public est captivé par cet homme dont chacun semble pouvoir lire respectivement fierté patriotique mêlée aux douleurs vécues par beaucoup pendant cette période tragique !Étrangement... malgré toutes ces distinctions récoltées sur différentes scènes internationales... peut-être est-ce cet héritage porté fièrement par chaque Compagnon qui imprègne davantage encore ses actions quotidiennes ? Une reconnaissance symbolique parfois plus forte même que toute médaille dorée ou trophée scintillant parce que représentant véritablement quelque chose bien plus grand : solidarité humaine face à adversité implacable !Et puis vient 1995 ! La fin s'approche inexorablement pour notre cher héros... Après avoir sillonné mille chemins teintés parfois d’échecs cuisants mais souvent éclairés par beaucoup trop belles victoires pour être comptées… René s’éteint paisiblement entouré par ceux-là mêmes dont il avait porté leur mémoire avec tant dignité durant toute sa vie active…Un dernier souffle avant laisser place légende vivante parmi tous ceux ayant partagé expérience unique en quête justice face désespoir ambiant on pourrait dire aujourd’hui notamment grâce aux réseaux sociaux modernes! Qui aurait cru ? Les nouvelles générations continuent célébrer figures emblématiques telles lui car apportent inspiration essentielle nécessaire aujourd'hui où conflits persistent ici-bas! Peut-être donc paradoxalement ironique est-il constat actuel concernant héritages laissés derrière; rappelant sans cesse combien parfois simples individus peuvent changer réalité collective juste par force convictions personnelles irrémédiablement ancrées cœur humain...Ainsi va histoire méconnue derrière apparences brillantes spectacles sportifs puisqu’en fond véritable richesse réside toujours liens tissés entre êtres humains quels-qu'ils soient!