2004 : Raymond Goethals, joueur et entraîneur de football belge (° 7 octobre 1921).

Il était une fois, dans les rues animées de Liège, un petit garçon dont le cœur battait au rythme du cuir qui roulait sur le pavé. Raymond Goethals, né un 7 octobre 1921, était destiné à devenir non seulement un joueur de football talentueux mais aussi l'un des entraîneurs les plus influents de son époque. Dans une Belgique d'après-guerre où la passion pour le sport commençait tout juste à émerger, il a découvert très tôt que sa destinée serait liée à ce jeu collectif qui pouvait faire vibrer des foules entières.À peine adolescent, Raymond a intégré les rangs d'une petite équipe locale. Cependant, son ascension fulgurante ne s'est pas faite sans obstacles. Bien que son talent soit indéniable, il a dû faire face aux préjugés et à l'adversité. Peut-être que ses années formatrices dans ce contexte difficile ont forgé en lui non seulement un joueur accompli mais également une vision unique du jeu.Au début des années 1940, alors qu’il évoluait au sein du club du Standard de Liège, Raymond a vécu la montée et la chute des espoirs sportifs belges pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré cela ou peut-être grâce à cela il est devenu l’un des piliers de son équipe : sa détermination et sa technique impressionnante lui ont valu d'être remarqué par les sélectionneurs nationaux. Ironiquement, c’est en jouant pour son pays qu’il se rendit compte que la scène internationale réclamait encore plus de sacrifices.Les premiers succès étaient là : entre les dribbles audacieux et les passes précises sur le terrain vert, Goethals attira l'attention des clubs étrangers. Qui sait combien d’autres jeunes talents auraient pu emprunter cette même voie si leurs conditions avaient été semblables ? Au fond de lui-même, Raymond nourrissait déjà une ambition bien plus grande : celle d'influencer le football non seulement par ses compétences techniques mais aussi par sa vision stratégique.C'est ainsi qu'il fit un choix audacieux en se tournant vers une carrière d'entraîneur après avoir raccroché ses crampons dans les années 1950. Ce virage n'était pas simplement une reconversion ; c'était un retour aux sources où il espérait partager avec d'autres ce qui avait façonné sa propre carrière sportive. Cependant ironie du sort cette nouvelle voie ne s'annonçait pas sans défis ! Les débuts furent modestes et parfois frustrants ; malgré ses connaissances théoriques impressionnantes du jeu acquis sur le terrain pendant tant d’années.L'histoire raconte qu'un jour lors d'un match décisif avec son équipe actuelle dans un championnat local très disputé, Goethals aurait confié à ses joueurs avant le coup d’envoi : "Le secret réside non seulement dans votre technique mais aussi dans votre mental." Cette phrase marquerait profondément ceux qui avaient eu la chance de jouer sous sa direction ! Car oui… chez Goethals résidait cette capacité rare à insuffler confiance tout en imposant rigueur et discipline.Le tournant décisif survint lorsqu'il prit en main l'équipe nationale belge alors considérée comme peu compétitive sur la scène européenne. Là encore – malgré toutes ces promesses – les résultats tardèrent ; quelques défaites accablantes affligèrent même ses ambitions initiales ! Mais tel un sculpteur face à un bloc brut de marbre… Goethals persista !Et soudainement… Comme si toutes ces heures passées devant des tableaux tactiques allaient porter leurs fruits... Les Diables Rouges commencèrent enfin à briller sous sa houlette ! La victoire inattendue lors des qualifications pour l'Euro éveilla l'intérêt général autour du football belge – et paradoxalement cela renforça encore davantage leur détermination collective !Cependant... À mesure que leur réputation grandissait sur le continent européen… Un nouveau défi se profilait déjà à l’horizon : comment transformer cette belle dynamique en succès durable ? Pour répondre aux critiques acerbes qui commençaient doucement à émerger parmi certains journalistes sportifs avares en éloges – Goethals savait bien qu'il devait capitaliser sur cette occasion unique…Peut-être que c'est là où résidait toute la magie derrière cet entraîneur charismatique ? En alliant empathie humaine aux exigences sportives ultimes souvent perçues comme froides ou mathématiques il réussit finalement là où tant échouèrent auparavant: former non pas simplement une équipe mais véritablement créer «une famille» au sein du vestiaire !Malheureusement... La mort frappa trop tôt cet homme dont toute sa vie semblait dédiée au football; nous étions alors en mars 2004 lorsqu’il s'éteignit paisiblement après avoir souffert pendant plusieurs mois de problèmes respiratoires liés à son âge avancé... Son héritage quant à lui demeure immuable! Aujourd’hui encore… Les jeunes joueurs issus des centres de formation parlent avec passion non seulement du jeu mais surtout “de faire passer l’esprit collectif avant toute chose”. Que cela soit dit ici: nous devons certainement beaucoup au travail acharné effectué par cet homme exceptionnel!À travers chaque coup franc tiré depuis lors ou chaque passe décisive orchestrée sur tous ces terrains européens aujourd'hui recouverts par une pelouse impeccable – on ne peut s'empêcher alors de penser comment quelque part parmi eux résonnent toujours quelques échos nostalgiques évoquant avec douceur celui qui fut "le magicien" derrière tant d'étoiles naissantes…Ainsi donc! Alors que plusieurs générations passeront inéluctablement pour fouler ces mêmes gazons témoins silencieux hier comme aujourd'hui; on peut légitimement affirmer: «Raymond Goethals était bien plus qu’un simple joueur ou entraîneur»… Car finalement! Il n'aura jamais cessé avant tout d’être avant tout ce rêveur inconditionnel allant toujours chercher «le beau» là où peu semblaient oser regarder…Les historiens racontent qu'à chaque anniversaire marquant sa disparition - La Belgique offre désormais depuis quelques années maintenant - Des rencontres amicales dédiées aux jeunes talents belges; souvenirs éternels alliant respect envers celui ayant su façonner leur passion ! Ainsi va donc l’héritage laissé derrière lui...