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Qabus ibn Saïd, sultan d'Oman (° 18 novembre 1940).

Nom: Qabus ibn Saïd

Titre: Sultan d'Oman

Date de naissance: 18 novembre 1940

Règne: De 1970 à 2020

Succession: Fils de Saïd ibn Taimour

Réformes: Modernisation et développement économique d'Oman

Qabus ibn Saïd, sultan d'Oman (° 18 novembre 1940).

Le sultan Qabus ibn Saïd, né sous le ciel étoilé d'Oman un 18 novembre 1940, a vu le jour dans un pays qui, à l'époque, était encore plongé dans l'obscurité de l'isolement et du traditionalisme. Ses premiers cris ont résonné dans un palais où les murs étaient témoins des histoires anciennes et des luttes pour la domination. Cependant, cette naissance n'était pas simplement celle d'un héritier au trône; elle annonçait également une ère de transformation radicale pour la nation omanaise. Les années ont filé et l'enfant devenu prince a grandi entouré de récits glorieux d'ancêtres guerriers, mais aussi de légendes sur les explorateurs qui avaient jadis sillonné les mers. C'est dans cette ambiance contrastée que se dessinaient ses aspirations. À peine âgé de dix-huit ans, alors qu'il s'épanouissait intellectuellement en étudiant à Balliol College à Oxford, il devenait évident que son destin ne serait pas uniquement celui d'un souverain traditionnel. Malgré cela, la vie au palais était une prison dorée riche en privilèges mais pauvre en liberté. En janvier 1970, après avoir passé près de vingt-cinq ans sous l'autorité de son père conservateur, le sultan Saïd ibn Taimur un homme dont le règne était marqué par la répression et le refus du progrès Qabus a décidé qu'il était temps pour un changement audacieux. Peut-être que cette prise de pouvoir devait être perçue comme un coup d'État éclair pour certains ; en réalité, c'était une nécessité historique! Fort du soutien populaire inespéré et des alliés stratégiques parmi les militaires et les leaders tribaux modernes qui aspiraient à plus de réforme... La transition vers sa vision moderne ne fut pas sans obstacles. Peu après sa montée sur le trône, Oman devait faire face à des insurrections internes alimentées par des idéologies radicales opposées au modèle qu’il souhaitait instaurer. Le pays se trouvait pris entre la mer arabique et la mer Rouge : deux influences culturelles puissantes qui tiraient Oman dans des directions opposées... Pourtant Qabus s'est battu avec acharnement non seulement contre ses ennemis extérieurs mais aussi contre les traditions qui entravaient son pays. "J'ai hérité d'un pays où l'ignorance est omniprésente," a-t-il déclaré lors d'une allocution publique mémorable... C'est ainsi qu’il entama une série exhaustive de réformes économiques et éducatives bâtissant écoles modernes là où il n’y avait que sable désertique auparavant! Son obsession pour l'éducation allait permettre aux générations futures non seulement d'apprendre mais aussi d’évoluer intellectuellement une démarche audacieuse puisqu'elle remettait en question les structures patriarcales bien ancrées dans la société omanaise. Ironiquement, tandis qu'il bâtissait une nation moderne digne du XXIe siècle avec routes pavées et hôpitaux flambant neufs... certains voyaient encore en lui un roi évanescent; ils ressentaient même parfois que sa modernisation rapide menaçait leur identité culturelle bien-aimée! Qui sait si ces tensions internes n'ont pas contribué aux défis politiques auxquels il devait faire face tout au long de son règne? Au fil des décennies suivantes chaque année marquée par des avancées économiques palpables Qabus devenait peu à peu une figure charismatique tant sur le plan national qu’international; ses efforts étaient souvent salués par plusieurs instances mondiales comme étant exemplaires! Mais derrière ce succès apparent se cachait toujours une lutte intérieure... D'un côté résidait ce désir ardent de voir Oman briller sur la scène mondiale ; pourtant côté intime émergeaient parfois des réflexions plus sombres: "Ai-je sacrifié trop?" Il semblait toujours scruter l'horizon comme si quelque chose lui échappait encore. En dépit du développement impressionnant du secteur pétrolier durant ces années-là... Il est possible que ce soit son profond attachement aux traditions ancestrales qui ait fait sa force mais aussi ses limites: notamment lorsque surgit le Printemps arabe en début des années 2010… La vague révolutionnaire submergeant plusieurs nations arabes n'a laissé personne indemne – y compris Oman! Des manifestations sporadiques éclatèrent ici ou là demandant davantage de liberté politique: Que ferait-il face à cette fronde? Étonnamment mais peut-être prévisible il choisit alors plutôt d'écouter que réprimer ; il engagea même quelques réformes sociales tout en conservant intacte son image majestueuse et paternelle vis-à-vis du peuple ! Son maintien tacite au pouvoir face aux pressions populaires témoigne sans doute autant d’un sens aiguisé du timing politique que… disons-le franchement… d’un pragmatisme froid ! Néanmoins voilà : après plus cinquante ans passés à diriger avec sagesse malgré ses vulnérabilités personnelles s’illuminant tantôt par sa prestance héréditaire tantôt teinté par cet air mélancolique propre aux hommes pensants Qabus ibn Saïd nous quittait finalement lentement; malade depuis plusieurs mois déjà … Ce fut dans cette atmosphère chargée autour du monde arabe entier perplexe devant ces transitions inattendues qu’il disparut effectivement : « Qu’est-ce donc que cet héritage? », se demandaient beaucoup! L'héritage laissé derrière lui prenait alors forme sous nos yeux car tous savaient déjà : Oman ne pourrait jamais redevenir comme avant… Ce mélange exquis entre tradition séculaire renforcée progressivement tout autant nourrie par modernité bruyante aurait durablement façonné jusqu’au cœur même culturel omanais – comment mieux illustrer cela aujourd'hui sinon via certaines tendances virales observables sur TikTok? Comme on dit chez eux : "L'héritage est sacré." Aujourd'hui encore certaines voix chantent haut ce glorieux parcours jalonné tantôt par éclats lumineux tantôt obscurs selon leurs propres sentiments ressentis autour des contours mouvants entre passé proche / futur incertain…

Les débuts d'un leader

Né à Salalah, dans la région du Dhofar, Qabus ibn Saïd est le fils de Sayyid Saïd ibn Taimour, le précédent sultan d'Oman. Après avoir étudié en Grande-Bretagne, il a été influencé par des modèles de gouvernance moderne et a pu formuler sa vision pour Oman lors de son accession au trône en 1970.

Un règne transformateur

Qabus a immédiatement entrepris une série de réformes audacieuses. Il a mis fin aux pratiques archaïques du pays et a initié des projets d'infrastructure qui ont modernisé l'Oman. Il a créé des écoles, des routes et des hôpitaux, tout en introduisant des technologies modernes et en améliorant l'accès à l'éducation et à la santé.

Une politique de neutralité

Sur le plan international, Qabus a toujours adopté une politique de neutralité. Il a habilement jonglé entre les puissances occidentales et le monde arabe, maintenant des relations diplomatiques équilibrées. Son approche a contribué à faire d'Oman un pays respecté et un médiateur dans des conflits régionaux.

Un héritage durable

Le sultan Qabus est décédé le 10 janvier 2020, laissant derrière lui un héritage complexe. Son influence est visible dans la modernisation d'Oman. Le pays, qui compte aujourd'hui environ 5 millions d'habitants, a connu une transformation économique et sociale notable, devenant un modèle à suivre dans la région du Golfe.

Les cérémonies funéraires qui ont suivi son décès ont rassemblé des dirigeants du monde entier, témoignant de son impact à l'international. Son cousin, Haitham bin Tariq, lui a succédé, promettant de poursuivre la vision de développement initiée par Qabus.

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