Nom: Philip Berrigan
Date de naissance: 5 octobre 1923
Nationalité: Américain
Profession: Activiste pacifiste
Date de décès: 2002
2002 : Philip Berrigan, activiste pacifiste américain (° 5 octobre 1923).
Au contraire, elle fut marquée par une période d'engagement militaire pendant la Seconde Guerre mondiale. En tant que jeune homme de 18 ans, il a vu le monde en guerre et en souffrance peut-être que ces expériences traumatisantes ont jeté les bases de sa future croisade pour la paix ? Ironiquement, c'est au sein même des horreurs du conflit qu'il a découvert sa vocation : celle d'apporter des changements non seulement par ses paroles mais aussi par ses actions.Après son service militaire, Berrigan est devenu prêtre jésuite une décision qui semble être le fruit d'une quête spirituelle personnelle; pourtant cette voie lui offrait aussi un puissant mégaphone pour exprimer ses idées sur la paix et l'amour chrétien. Au début des années 1960, alors que les tensions montaient autour de la guerre du Vietnam, Philip Berrigan s’est radicalisé face aux atrocités qui se déroulaient sous ses yeux. Ce tournant aurait pu passer inaperçu dans l’historiographie pacifiste américaine...
Mais il n'en fut rien.Son premier acte significatif contre la guerre survint en 1967 lorsqu’il co-fonda le mouvement "Catonsville Nine", avec plusieurs autres prêtres et activistes pacifistes. Ensemble, ils ont fait irruption dans un bureau d'enregistrement militaire à Catonsville dans le Maryland et y ont incendié des dossiers militaires ce geste audacieux n'était pas qu'une simple provocation; c'était une déclaration profonde sur leur refus d'être complices d'un système qu'ils jugeaient corrompu. Cette action entraîna son arrestation ainsi que celle de ses camarades; cependant cela ne fit qu'attiser davantage leur détermination.Malgré cela... ou peut-être grâce à cela? Les actes irrévérencieux de Berrigan continuèrent d’inspirer une génération entière désireuse de remettre en question les conventions établies par une société qui semblait piégée dans un cycle sans fin de violence et de guerre.
Ses convictions profondes étaient celles d’un homme nourri au lait maternel du message chrétien : aimer son prochain comme soi-même… mais comment aimer quand on bombarde ?Les années suivantes furent jalonnées par divers détentions ; Philip Berrigan aurait pu abandonner après tout combien peuvent se permettre cette lutte incessante ? Cependant chaque incarcération ne faisait que renforcer sa position comme figure emblématique du pacifisme américain durant cette tumultueuse époque où le slogan "Make Love Not War" prenait tout son sens.Peut-être que sa plus grande force résidait dans sa capacité à articuler avec passion l'idée que « La paix est non seulement possible mais nécessaire ». Dans chacune de ses déclarations publiques ou lors des conférences prononcées derrière les barreaux ou devant des foules embrasées par son message révolutionnaire... il était convaincu que chaque action individuelle pouvait contribuer à briser le cycle infernal initié bien avant lui.Dans une interview accordée peu avant sa mort en décembre 2002, Philip évoquait souvent ce sentiment accablant – celui qu’il avait toujours ressenti - selon lequel il allait mourir sans voir son rêve réalisé : celui d'un monde véritablement pacifique où chaque voix serait entendue indépendamment du pouvoir politique ou économique qui régnait sur elles ! Qui sait? Peut-être espérait-il secrètement inspirer assez ceux restés après lui pour poursuivre cet idéal cher au fond de leur cœur ?À mesure que Philip vieillissait avec chacun des combats perdus ou gagnés – on pouvait percevoir chez lui cette ironie tragique; cet acharnement vaillant face aux vents contraires rappelant inlassablement ces luttes sans relâche menées contre toutes formes injustes depuis trop longtemps… Cette lutte était pourtant devenue intrinsèquement humaine! C’est-à-dire profondément ancrée non seulement chez ceux actifs aujourd'hui mais aussi chez ceux ayant déjà quitté ce monde!Le décès inattendu mais attendrissant survenu au crépuscule tranquillement illuminé décembre 2002 laisse derrière lui non seulement un héritage indélébile teinté compassionnel envers tous ceux perdus entre frères-en-soeurs frappés durement… Mais également cette image figée : celle d’un héros moderne dont les voix continuent encore aujourd’hui! Peu après sa mort apparurent diverses manifestations dédiées à commémorer ses actions passées ; marches organisées autour notamment des prisons où si souvent séjournèrent quelques figures emblématiques parmi tant… Aujourd'hui encore alors même qu’il repose paisiblement sous terre -ses mots résonnent puissamment parmi jeunes générations rassemblées autour placards colorés brandissant slogans tels "Pas De Guerre"!Paradoxalement donc! Son image demeure vivace au sein même actuelle mouvements sociaux émergents dénonçant brutalité systémique ressentie largement partout ; tout comme elle inspire lentement retour vers origines spirituelles tant méprisées pendant décennies précédentes! Les historiens racontent donc comment malgré distances physiques séparant époques modernes liées luttes précédentes celles-ci s’entrelacent continuellement tissant fondements fragiles bâtis ensemble également ici-bas maintenant redynamisant projet futur visant retrouver sens hautain vie ensemble plutôt dialogue respectueux là-dessus !