Öyvind Fahlström, peintre, écrivain et poète suédois († 9 novembre 1976).

Dans les années 1920, un enfant naît à Stockholm, en Suède. Ce n'est pas un simple nouveau-né : Öyvind Fahlström voit le jour dans une famille d'artistes et d'intellectuels. Cette ambiance créative va façonner son esprit dès ses premières respirations. Cependant, la Suède de cette époque est encore empreinte des traditions et des conventions. Malgré cela, le jeune Fahlström se révèle rapidement comme un esprit libre, captivé par l'art sous toutes ses formes. En grandissant, il s'immerge dans la scène artistique européenne qui bouillonne autour de lui Paris, cette ville lumière où les avant-gardes se rencontrent et s'entrechoquent. Peut-être est-ce dans les cafés animés du Quartier Latin qu'il découvre sa passion pour le surréalisme et l’abstraction. Qui sait ? Peut-être que ces conversations avec d'autres artistes célèbres lui ont ouvert des portes vers une vision du monde inédite. À peine âgé de vingt ans, il commence à exposer ses œuvres dans des galeries locales. Ses premières toiles sont audacieuses : éclaboussures de couleurs vives qui semblent danser sur la toile... C'est là qu'il développe son propre style un mélange audacieux entre peinture et poésie visuelle. Ironiquement, ce besoin incessant d'expérimentation finit par attirer l'attention non seulement du public mais aussi des critiques d'art qui commencent à noter son travail. Au fil des années 1940, alors que l'Europe est dévastée par la guerre, Öyvind Fahlström ne se laisse pas abattre ; au contraire ! Il utilise son art comme un cri de ralliement contre l'injustice et l'absurdité du monde qui l'entoure. Ironiquement, sa voix s'élève alors même que tant d'autres sont réduites au silence par le bruit assourdissant des conflits armés. En effet, c'est durant cette période qu'il commence à explorer les possibilités offertes par le collage et la poésie concrète fusionnant textes écrits avec images peintes dans une danse visuelle fascinante ! Peut-être que ce choix radical était aussi une réponse directe aux horreurs auxquelles il assistait... Cela aurait pu être facile pour lui de céder au désespoir ; cependant, Öyvind choisit plutôt de célébrer la vie malgré tout ! La décennie suivante marque une étape charnière : ses œuvres commencent à être reconnues internationalement lors d'expositions en Europe ainsi qu'en Amérique du Nord. Les critiques parlent souvent de sa capacité à créer une expérience immersive où chaque spectateur devient participant actif plutôt qu'un simple observateur passif... De plus en plus reconnu comme pionnier du mouvement Fluxus un courant artistique avant-gardiste prônant l'interaction entre artistes et publics. Mais ce n’est pas seulement sur toile que Fahlström excelle ; sa plume se révèle tout aussi acérée ! Dans ses écrits poétiques et théoriques sur l’art moderne imprégnés parfois d'une ironie mordante il interroge notre rapport aux médias contemporains ainsi qu’à la culture populaire émergente... Sans doute que cela reflète ses inquiétudes face à un monde devenu fou ! Pour lui en effet ! L’art doit transcender les frontières traditionnelles : peindre ou écrire ne doivent jamais être dissociés mais plutôt réunis dans une symbiose parfaite ! D’ailleurs certains prétendent qu’il a été parmi les premiers artistes à incorporer des éléments médiatiques tels que télévision ou radio dans ses créations visuelles… Cette approche innovante pourrait bien avoir été influencée par ses propres expériences personnelles avec ces nouveaux médias émergeants... Hélas ! La vie n’est pas éternelle… Le souffle créatif d’Öyvind Fahlström connaît pourtant une fin tragique lorsqu'il succombe à la maladie le 9 novembre 1976 après plusieurs mois passés hospitalisé... Ce départ laisse derrière lui non seulement un vide immense mais également un héritage indélébile : celui d’un artiste ayant su redonner vie au dialogue entre différents langages artistiques ! Aujourd'hui encore plus de quatre décennies après sa mort son œuvre continue d’inspirer nombre de jeunes artistes cherchant eux aussi à briser les barrières existantes entre disciplines artistiques… Dans une interview récente avec une critique contemporaine célèbre elle avoue avoir découvert grâce aux travaux précédents faits par Fahlström comment mêler harmonieusement différentes formes pour créer quelque chose totalement nouveau !Les historiens racontent souvent comment cet engagement précoce envers les nouvelles technologies a façonné non seulement leur perception mais également celle du public contemporain sur ce qui constitue vraiment "l'art" aujourd'hui… Tout cela pourrait bien provenir directement ou indirectement auprès de ceux qui ont côtoyé ce génie visionnaire durant toute sa carrière productive…Ainsi donc – sans aucun doute – lorsque nous nous penchons sur notre époque actuelle dominée par internet , réseaux sociaux , vidéos virales ... Qui sait combien ces avancées furent anticipées déjà grâce aux réflexions profondes proposées naguère ?! Car finalement c’est peut-être cela tout l'héritage laissé ici bas…