1980 : Oskar Kokoschka, artiste autrichien (° 1er mars 1886).

Dans un coin du monde où l'art et la passion s'entremêlent, un jeune Oskar Kokoschka voit le jour le 1er mars 1886 à Pöchlarn, en Autriche. Sa naissance dans une famille modeste ne laissait pas présager l'empreinte indélébile qu'il laisserait dans le paysage artistique européen. Enfant, il était souvent plongé dans ses dessins, comme si chaque coup de crayon cherchait à capturer l'intensité du monde qui l’entourait. Cependant, son adolescence serait marquée par un tournant décisif : malgré des encouragements sporadiques de ses parents, il se détourne de la voie traditionnelle pour s'immerger dans les méandres de la peinture expressionniste. À peine adulte, Kokoschka se retrouve à Vienne, foyer intellectuel bouillonnant d'idées nouvelles et avant-gardistes. Il s'inscrit à l'Académie des beaux-arts en 1904 ; pourtant, cet environnement académique lui semble étriqué il aspire à plus que ce que les conventions peuvent offrir. Ironiquement, sa première exposition au sein du groupe d'artistes "Sécession" est perçue comme une révolution en soi ! En exhibant des toiles vibrantes empreintes d'une émotion brute et authentique, il attire rapidement l'attention. Sa carrière prend véritablement son envol grâce à ses portraits audacieux et psychologiques ces œuvres qui dévoilent non seulement les traits physiques mais aussi les tourments intérieurs de ses sujets. Peut-être que c'est cette quête incessante d'expression personnelle qui a conduit certains critiques à comparer son style tumultueux avec celui d'un cri inextinguible... Mais ce n'est pas sans controverse : ses choix artistiques provoquent autant d'admiration que de dédain. Malgré cela, c’est durant son séjour en Allemagne que Kokoschka va réellement se forger une identité artistique forte. En devenant membre du mouvement expressionniste Die Brücke , il découvre un élan créatif nouveau qui nourrit sa vision personnelle. Ce groupe a pour ambition de renverser les normes esthétiques établies ; ainsi Oskar se lance avec ferveur dans cette aventure audacieuse ! Cependant car chaque sommet cache une vallée la Première Guerre mondiale éclate et bouleverse tout sur son passage... Kokoschka s’engage alors comme volontaire sur le front oriental ! Là-bas, sous le ciel grisâtre des tranchées ukrainiennes et face aux horreurs du conflit humain... il puise une inspiration inattendue qui infuse ses toiles avec une profondeur émotionnelle encore plus poignante. De retour à Vienne après la guerre, un autre chapitre commence : sa relation tumultueuse avec Alma Mahler-Werfel occupe tous les esprits ! Cette femme fascinante n'est pas seulement sa muse ; elle devient aussi un miroir déformant de ses propres désirs et frustrations artistiques. Qui sait combien d'œuvres sont nées directement des disputes passionnées entre eux ? Leur liaison devient presque mythologique dans les cercles artistiques viennois... Pourtant vient ensuite le moment où Kokoschka doit quitter cette atmosphère étouffante direction Berlin ! Ici encore ironie du sort : alors qu’il cherche refuge loin des souvenirs douloureux passés auprès d'Alma... c'est précisément ici qu’il va rencontrer encore plus de turbulences personnelles liées aux tensions politiques croissantes en Europe. Ses peintures continuent cependant leur ascension vers des sommets vertigineux. Avec sa célèbre toile « Le Cri » datant déjà quelques années auparavant – résonnant tel un cri primal au cœur même du chaos humain –, Oskar trouve peu à peu sa voix unique au sein d’un monde de plus en plus incertain... Ces années-là semblent être marquées par une sorte d’auto-analyse constante où chaque coup de pinceau parle autant pour lui-même qu’à ceux qui osent plonger leurs regards curieux sur ces créations éblouissantes ! Malheureusement pour cet artiste incandescent mais tourmenté... la mort semble avoir toujours été là tapie dans l’ombre – attendant patiemment son heure… La réalité frappe durement lorsque Oskar découvre que ceux qui étaient autrefois amis deviennent maintenant adversaires idéologiques… Cela dit sans doute jouera également sur sa santé mentale fragile déjà mise à mal par tant d’événements tumultueux vécus jusqu'alors. Dans ce contexte oppressant surgissent pourtant quelques rayons lumineux sous forme concrète: L’exposition inaugurale consacrée entièrement aux œuvres majeures place définitivement notre artiste sur le devant de la scène européenne… Néanmoins cela ne suffira pas car dès lors on assiste lentement mais sûrement au début des affres liés aux pertes familiales irrémédiables! La tristesse devient alors inévitable… Tout cela aboutit finalement au jour fatidique où Oskar Kokoschka nous quitte physiquement ; emporté par ce destin cruel et impitoyable en 1980 après avoir marqué plusieurs générations par sa fougue incomparable! Ironiquement alors qu’il laisse derrière lui cette riche palette colorée mélange subtil entre émotions vives – toutes formes créatives confondues –…. Le temps semble avoir enfin réalisé combien cet homme fut non seulement talentueux mais également précurseur! Aujourd'hui encore… Quel héritage laisse-t-il ? Ses œuvres sont exposées partout autour du globe; elles continuent non seulement inspirer artistes contemporains désireux explorer leur propre univers interne… Mais aussi faire surgir chez nous toutes sortes sentiments complexes face beauté intrinsèque mesurée contre tragédie humaine infinie! Peut-être est-ce là véritable essence même existence humaine? Car oui.. ici réside peut-être toute magie propre création !