2016 : Oqtay Zulfugarov, chef d'orchestre, violoncelliste et enseignant azerbaïdjanais (° 31 mai 1929).

Dans le fracas d'un monde en mutation, une mélodie s'est élevée des rives du fleuve Koura. Oqtay Zulfugarov est né, héritier d'une riche tradition musicale, le 31 mai 1929. Cependant, ce n'était pas simplement un nouveau-né au berceau; c'était l'écho d'un avenir prometteur résonnant dans chaque note qu'il jouerait plus tard. Élevé dans une famille où la musique était une seconde nature, il a découvert son amour pour le violoncelle dès son plus jeune âge, un instrument qui deviendrait l'extension de son âme.

Le chemin vers la reconnaissance ne fut pas sans embûches. À peine adolescent, il fut confronté à des défis qui auraient pu faire vaciller les rêves de beaucoup. Malgré cela, sa passion inébranlable et sa détermination à maîtriser l'art du violoncelle lui ont permis de surmonter les obstacles. Dans les années 1940, alors que le monde se remettait des ravages de la guerre mondiale, Oqtay se lançait avec ferveur dans ses études musicales au Conservatoire d'État d'Azerbaïdjan.

Ce choix allait transformer sa vie mais également celle de nombreux autres musiciens à venir. En effet, ses années d'apprentissage étaient marquées par une soif insatiable de connaissance et un désir ardent de perfectionnement artistique. Peut-être que cette quête inextinguible serait la clef qui ouvrirait les portes du succès et de la reconnaissance internationale pour cet homme issu d'une petite nation.

En parallèle à ses études intenses au conservatoire, Oqtay commençait à composer ses propres pièces musicales. Ironiquement, alors que beaucoup considéraient la composition comme un art réservé aux génies solitaires dans leurs tours d'ivoire lui choisissait plutôt la voie collaborative; il était convaincu que chaque note devait trouver sa place dans l'harmonie collective. Ses premières œuvres étaient teintées des influences folkloriques azerbaïdjanaises; elles résonnaient non seulement avec son identité culturelle mais aussi avec le désir profond de partager cette richesse sonore avec le monde entier.

À partir des années 1950 et jusqu'à sa mort en 2016 quel parcours ! Zulfugarov est devenu bien plus qu'un simple musicien ; il est devenu un pilier fondamental pour plusieurs générations de musiciens azerbaïdjanais. En tant que chef d'orchestre prolifique et enseignant passionné au sein du Conservatoire national de Bakou, il sema les graines du talent parmi ses élèves avec une dévotion sans pareille.

Cependant , enseigner n’est pas simplement transmettre des connaissances; c’est allumer une étincelle créative chez autrui ! Les témoignages affluent : "Il avait cette capacité incroyable à nous inspirer," confie l’un de ses anciens élèves lors d’un hommage posthume émouvant . "C’était comme s’il nous montrait comment toucher nos instruments comme on caresserait quelqu’un qu’on aime." C'était là toute la magie : faire vibrer non seulement les cordes du violoncelle mais aussi celles des cœurs en quête.

Avec chaque performance orchestrale qu'il dirigeait , il parvenait à insuffler une nouvelle vie aux symphonies classiques tout en intégrant habilement les thèmes traditionnels azéris créant ainsi un pont entre passé et présent ; entre Orient et Occident . Qui sait combien d’émotions ont été éveillées sous sa direction attentive ?

D'ailleurs , son nom commençait bientôt à résonner bien au-delà des frontières azerbaïdjanaises . En multipliant les concerts internationaux , Zulfugarov ne faisait pas seulement entendre son violoncelle ; il redonnait également vie aux récits oubliés grâce aux partitions qu'il révélait au grand jour , parfois même après leur sommeil pendant plusieurs décennies ! Son approche audacieuse lui valu respect et admiration sans oublier certaines critiques acerbes venant de puristes désireux de protéger leurs traditions

Pendant toutes ces années où Oqtay Zulfugarov a parcouru salles prestigieuses ou petits cafés intimistes , quelque chose demeura constant: son amour véritable pour cet art musical . "La musique transcende tout !" aimait-il répéter durant ses cours acharnés « elle nous unit même lorsque nos langues diffèrent ». Ce mantra témoigne peut-être davantage encore aujourd'hui : alors que nombre de conflits perdurent ici-bas…la musique continue inlassablement de briser barrières & rancœurs!

Sous cette étoile brillante qui illuminera toujours Bakou ,Oqtay quittât ce monde paisiblement en juin 2016 laissant derrière lui non seulement un immense héritage musical mais aussi toute une communauté avide perpétuer ce flambeau vivant! Dans chaque concert donné depuis lors -du Nord au Sud- on murmure encore son nom: Oqtay!

Aujourd'hui donc -que reste-t-il vraiment? Peut-être juste ces quelques notes flottantes dispersées tel un doux parfum revigorant … Mais plutôt –cette vibration éternelle faisant écho aux âmes aimantes prêtes retrouver joie & chaleur ensemble autour simple câlin musical!

Certainement cette vision musicale empreinte lumière portera longtemps encore loin devant & derrière Nous tous! Alors quels pourraient bien être prochains rendez-vous inattendus offerts par étoiles filantes dans ciel sombre?!