Odd Hassel, chimiste norvégien, prix Nobel de chimie 1969 (° 17 mai 1897).

À l’aube d’un printemps norvégien, un petit garçon vit le jour dans la ville côtière de Christiania, le 17 mai 1897. Odd Hassel, héritier d’une lignée d’esprits curieux et passionnés par la science, grandit dans une famille où les livres étaient des trésors et les conversations animées autour des découvertes scientifiques étaient monnaie courante. Peut-être que ce cadre a insufflé en lui cette fascination pour la chimie qui allait plus tard transformer non seulement sa vie, mais aussi l’univers scientifique. Les premières années de sa vie ne furent pas marquées par un éclat particulier. Cependant, dès ses études secondaires, il démontra une aptitude exceptionnelle pour les matières scientifiques. Malgré cela, choisir une voie professionnelle à l’époque n’était pas aussi simple. La Norvège connaissait des changements socio-économiques importants alors qu’elle se détachait peu à peu de la domination suédoise. Dans ce contexte tumultueux où tant de jeunes aspiraient à des carrières prestigieuses dans le gouvernement ou l’industrie Odd décida de suivre son propre chemin : celui du savoir. En 1916, il s’inscrit à l’Université royale norvégienne de technologie (NTH) à Trondheim. C’est là qu’il commence vraiment à plonger dans les mystères moléculaires qui régissent notre monde. Son esprit vif et curieux le pousse à explorer des domaines encore inexplorés par ses contemporains. Ce choix s’avérera déterminant pour sa carrière future ; ironie du sort : même pendant ces années formatrices marquées par la Première Guerre mondiale, c'est dans cette quête désespérée du savoir qu’il trouve refuge. Au fur et à mesure qu'il progressait dans ses études, Hassel commença à s'intéresser particulièrement aux complexes organométalliques et aux mécanismes réactionnels en chimie organique... Une passion qui pourrait sembler ésotérique pour certains ! Pourtant, c’est au cœur même de ces réactions chimiques que réside la beauté cachée du monde naturel une beauté que lui seul semblait être capable d’appréhender avec clarté. Après avoir obtenu son diplôme en 1922 avec mention très bien un fait remarquable en soi il décide de poursuivre ses recherches au-delà des frontières norvégiennes. Il quitte donc son pays natal pour Berlin où il sera plongé dans un vivier d'innovations scientifiques sans précédent grâce aux esprits brillants qui fréquentaient alors cette ville bouillonnante... Cependant, ce déménagement n'était pas simplement motivé par le désir d'apprendre ; c'était également un besoin urgent d'échapper aux contraintes sociales rigides présentes chez lui. Dans cette métropole vibrante mais instable politiquement parlant - nous sommes au début des années 1920 - Hassel rencontre plusieurs autres pionniers qui partagent sa passion : parmi eux figurent certains futurs prix Nobel ! Ces échanges intellectuels intensifient non seulement ses connaissances mais affinent également son sens critique… Qui sait si ces rencontres fortuites n'ont pas planté les graines des idées révolutionnaires qu'il développera plus tard ? En revenant en Norvège quelques années plus tard après avoir remporté une bourse prestigieuse grâce à ses travaux novateurs sur les structures chimiques… Il trouve finalement sa place comme professeur assistant puis comme professeur titulaire au Département de chimie organique tout juste créé à Oslo ! C'est ici que son génie pourra pleinement s'exprimer : durant plus de deux décennies consécutives consacrées uniquement aux recherches académiques. Ironiquement pourtant – alors qu’on pourrait croire que tout lui sourit – cet homme brillant éprouve aussi nombre d’adversités personnelles et professionnelles qui ne font qu'alimenter encore davantage sa détermination déjà légendaire... Peut-être était-ce là une composante essentielle du caractère humain derrière chaque découverte majeure ? Les années passent et il se spécialise finalement sur l’étude approfondie des conformationnels . Son intérêt grandissant pour la cinétique moléculaire va conduire Hassel vers une révélation inattendue : celle-là même qui lui vaudra le Prix Nobel quelques décennies plus tard! En 1969 arrive enfin le moment tant attendu – quand son nom est cité parmi ceux honorés par le prix Nobel ; célébration ultime non seulement pour ses recherches avant-gardistes sur «l’effet stéréochimique», mais aussi hommage vibrant rendu envers toute une vie dédiée corps et âme au travail scientifique acharné… Mais malgré toute cette gloire méritée – peut-être était-ce juste cela: encore un labyrinthe rempli d’épreuves humaines ! Au-delà du podium décoré se cache souvent un homme fatigué ayant sacrifié énormément - amis perdus sous prétexte trop souvent oublié : dédié exclusivement aux livres poussiéreux abandonnés depuis trop longtemps déjà… Cela a-t-il mis en danger toutes ces relations personnelles ? D’ailleurs «la solitude» n’a-t-elle pas marqué chaque instant? Parfois perçu comme énigmatique auprès même des siens – on peut imaginer leurs visages réceptifs face à chaque nouvelle accolade obtenue tandis que lui reste toujours suspendu entre fiertés démesurées & regrets discrets mêlés ensemble… Cela fut cependant suffisant pour faire briller nombre étoiles sous forme ambivalente... Mais avant cela survint ce moment charnière ; lors duquel tout bascule subitement! Un accident tragique mit fin abruptement aux journées dorées destinées sinon prolonger indéfiniment… La fin survint brutalement quelque temps après ladite consécration... Un événement dont personne ne saurait prédire ni comprendre réellement; car comment justifier alors cet incroyable paradoxe? Décédé malheureusement prématurément voilà bientôt cinquante ans précisément … Quelles résonances éternelles persistèrent sur nos âmes restantes? À travers tous ces souvenirs évoqués ici surgissent inévitablement réflexions admiratives entourant impact durable laissé derrière soi sans oublier potentiel inexploité pouvant cependant jamais réellement disparaître complètement... Aujourd'hui encore on ressent écho puissant suscitant continuellement questionnements autour nature humaine elle-même! Les jeunes chercheurs contemporains puisent-ils inspiration directe venant directement origines solides bâties longuement auparavant? … Ah quelle ironie finalement: beaucoup aspirent maintenant suivre traces laissées jadis par quelqu’un ayant eu autant courage avancer face obstacles multiples rencontrés alors quotidiennement!