2005 : Norbert Brainin, violoniste autrichien (° 12 mars 1923).

C’est dans une petite ville d’Autriche, au cœur des montagnes, qu’un enfant au visage espiègle a vu le jour en mars 1923. Norbert Brainin, cet héritier d'une lignée musicale, a été plongé dès son plus jeune âge dans un monde où les notes se mêlaient aux rêves. Sa mère, pianiste talentueuse et son père mélomane, lui ont inoculé cette passion pour la musique peut-être était-ce inévitable ? Alors qu'il grattait les cordes de son premier violon avec la délicatesse d’un peintre sur sa toile, il ne savait pas encore que chaque vibration résonnerait bien au-delà des frontières de son pays.Cependant, l’ombre du conflit s’étendait sur l’Europe. Dans les années 1930, alors que la montée du nazisme dévastait le tissu culturel et social de l'Autriche une terre riche en artistes et penseurs Norbert devait faire face à des choix difficiles. Ironiquement, ce jeune homme à peine âgé de seize ans aurait dû fuir vers un avenir incertain pour échapper à la persécution des Juifs. C’est ainsi qu’en 1939, il émigra vers Londres avec sa famille.À Londres, Norbert s'est retrouvé dans un environnement où tout semblait étranger : la langue qui lui échappait encore et les coutumes qui différaient tant de celles qu’il avait connues. Pourtant ! Au lieu de se laisser abattre par l’adversité comme beaucoup d’autres il s’est battu pour prouver sa valeur musicale sur cette nouvelle scène. Il a joué dans divers orchestres et a eu le privilège d’être formé par des maîtres renommés.Peut-être que ce parcours tumultueux façonna son art plus profondément qu’il ne l’aurait imaginé ? Les échos douloureux de ses débuts ont nourri ses interprétations avec une intensité poignante qui touchait ceux qui avaient la chance de l’écouter. Sa carrière commença véritablement lorsqu’il rejoignit le Quatuor Amadeus en 1947 ; sans doute un tournant majeur ! Ce groupe légendaire allait non seulement redynamiser le répertoire classique mais aussi insuffler une nouvelle vie aux œuvres de compositeurs emblématiques comme Mozart ou Beethoven.Malgré cela, la gloire n’était pas immédiate... Le chemin fut pavé d'efforts acharnés et surtout d’une inlassable quête artistique. Norbert Brainin n’était pas seulement un virtuose; il était aussi visionnaire. Ses performances captivaient non seulement par leur technicité mais également par leur sensibilité émotionnelle profonde : chaque note était imprégnée de mémoire personnelle !Au fil des ans… alors que ses doigts glissaient avec aisance sur les cordes du violon semblant presque danser au gré des mélodies il créa une alchimie unique avec ses camarades musiciens du Quatuor Amadeus ; ensemble ils formaient plus qu’un simple groupe musical : ils étaient devenus une entité vivante ! L’harmonie entre leurs interprétations créait quelque chose qui transcendait même le simple plaisir auditif… La musique devenait alors cathartique !Et puis vint cette année marquante : 1965! Le Quatuor Amadeus se produisit à New York lors d’un concert mémorable au Carnegie Hall; cet événement est devenu emblématique pour leur carrière internationale... À cet instant précis comme si le temps s'était arrêté les critiques saluèrent leur performance comme étant magistrale ! Sans aucun doute un moment culminant dans l’histoire déjà riche du groupe...Cependant… même si Norbert brillait sous les feux des projecteurs! Il n’était pas exempt de travers personnels ; les relations parfois tendues avec certains membres du Quatuor témoignaient aussi des tensions humaines inhérentes à toute collaboration artistique prolongée… Qui sait quelles discussions passionnées ont pu naître derrière ces portes fermées ?Au fil des décennies suivantes, Brainin continua à partager sa passion pour la musique non seulement sur scène mais également en tant qu’enseignant; véhiculer son savoir était devenu essentiel pour lui ! Enseigner aux jeunes talents prometteurs offrait non seulement une continuité artistique mais participait également à sa propre réflexion intérieure sur ce que signifie réellement être musicien…Les années passèrent rapidement... En 2005 pourtant! Une ombre planera indéniablement sur cette légende vivante lorsque nous apprendrons sa mort : c'était comme si soudainement toutes ces cordes vibrantes se tûrent dans un dernier souffle mélodieux … À travers cette perte tragique ressentie par tant admirateurs autour du globe surgit une question lancinante: quel héritage laisse-t-on derrière soi lorsque nos mains cessent enfin leur danse frénétique ?Dans les jours suivants après son décès... Des hommages affluèrent. De nombreux musiciens contemporains évoquaient leurs souvenirs précieux auprès de lui – partageant anecdotes joyeuses autant que réflexions nostalgiques… En effet! Son influence perdurera éternellement auprès d’une nouvelle génération avide d’apprendre auprès d’un maître tel que Brainin !Aujourd’hui encore dans notre époque actuelle saturée par différents courants musicaux numériques ses enregistrements continuent à toucher ceux en quête d’émotions authentiques révélées uniquement grâce au langage universel qu’est celui-ci: celui porté par chaque vibration instrumentale délivrée haut et fort contre vents et marées…Ainsi donc … Comme beaucoup avant lui… Les notes jouées autrefois semblent flotter doucement autour , rappelant combien elles pouvaient émouvoir jusqu’à provoquer larmes ou sourires chez ceux prêt(e)s écouter attentivement! Après tout , peut-être est-ce là véritable essence même du voyage musical traversant espace-temps?Dans notre monde moderne , où facilité technologique prime souvent ... L’art noble tel celui pratiqué par Norbert semble parfois oublié ? Pourtant , aujourd'hui encore , parmi tous ces tubes éphémères surgissent quelques rares moments magiques lorsqu'un virtuose prend possession scène . La magie opère toujours ...Alors oui ! Qui sait quelles autres âmes seront inspirées demain grâce aux chemins tracés avant eux – chemin emprunté jadis par notre ami Violoniste Autrichien dont nous célébrons aujourd’hui mémoire vivant éternelle !