1953 : Noëlle Roger, femme de lettres suisse (° 25 septembre 1874).

Dans les méandres des lettres suisses, un nom brille par sa singularité : Noëlle Roger. Née à une époque où les voix féminines étaient souvent étouffées sous le poids des conventions, elle a su s'imposer comme une figure incontournable de la littérature francophone. C'est en ce 25 septembre 1874, dans le cadre paisible d'une petite ville suisse, qu'elle voit le jour. Pourtant, derrière cette naissance apparemment ordinaire se cache l'écho d'une destinée exceptionnelle. La jeunesse de Noëlle ne fut pas simplement marquée par l'innocence d'un enfant. Au contraire, dès son plus jeune âge, elle ressentait un besoin impérieux de s'exprimer peut-être était-ce une réaction contre le conformisme ambiant qui régnait alors ? Elle se réfugiait dans les livres et la poésie, comme d'autres enfants pourraient trouver refuge derrière une porte close lors d'un orage. Cependant, cette passion pour l'écriture allait vite devenir sa bouée de sauvetage dans un monde en plein bouleversement. En grandissant, Noëlle a vu son entourage évoluer ses amis devenaient des universitaires ou épousaient des carrières prometteuses. Ironiquement, malgré toutes ces réussites autour d'elle, elle sentait encore plus profondément que son chemin serait différent. Qui sait combien de fois elle a pensé que ses mots pouvaient construire des ponts entre les âmes perdues et désenchantées ? Dans les années qui suivirent son adolescence tumultueuse lorsque la Première Guerre mondiale éclatait avec fracas sur le vieux continent elle trouva enfin sa voix. Ses premiers écrits apparaissaient timidement dans divers journaux locaux; ils évoquaient souvent la douleur humaine et la quête d'identité au milieu du chaos environnant. Cette période charnière marqua non seulement l'avènement de son talent littéraire mais aussi le début d'un engagement profond envers des causes sociales. Pourtant, malgré ce succès émergent et sans doute grâce à lui Noëlle n’a jamais cherché à se plier aux attentes sociétales ou littéraires classiques qui prenaient leur essor autour d’elle. Elle avait quelque chose de précieux : une authenticité désarmante qui transparaissait à chaque mot qu'elle couchait sur papier. Peut-être cela explique-t-il pourquoi certains critiques contemporains la comparaient déjà aux grands noms tels que Colette ou Virginia Woolf ? Mais cela ne suffisait pas ; il lui fallait aller plus loin. Sa plume se transforma en une arme puissante contre l’injustice et l'inégalité... En effet ! À travers ses romans et essais poignants tels que "Les Échos du Silence", Noëlle aborde avec délicatesse mais fermeté les luttes féministes naissantes tout en dénonçant également les préjugés enracinés au sein même de sa société helvétique conservatrice. Il est vrai que ces thèmes universels résonnaient déjà auprès du public... Pourtant ! Malgré cela, on pourrait penser qu’elle était condamnée à rester dans l’ombre par rapport à ses confrères masculins plus médiatisés... Mais c’était sans compter sur la force indomptable de sa conviction artistique ! Les années 1930 virent son ascension continue sur le devant de la scène littéraire européenne alors même que le monde sombrait lentement vers une nouvelle guerre mondiale… À cette époque-là – presque prémonitoire – elle écrivait : « L’espoir est notre meilleure arme face aux ténèbres ». Loin des projecteurs scintillants cependant ! Elle préférait travailler seule dans sa maison chaleureuse nichée entre montagnes et vallées verdoyantes… Des soirées passées à écrire entourée par le crépitement du feu ; il semblerait qu’il n’y ait rien là-dedans pour attirer particulièrement ceux qui cherchent gloire ou fortune ! Et pourtant… C’est là où réside peut-être toute la beauté de son parcours : loin des attentes superficielles liées au statut social ou professionnel; elle a cultivé – avec patience – ses idées jusqu’à atteindre cet élan irrésistible vers l’accomplissement personnel ! Les décennies défilèrent tandis qu'elle continuait inlassablement à produire œuvres après œuvres jusqu’à atteindre un âge avancé ! La mort n'était pas pressante pour celle dont les mots avaient façonné tant de vies… Ainsi donc en 1953 lorsqu'elle rendit son dernier soupir avec sérénité; on pouvait dire sans hésiter que tous ceux ayant croisé son chemin avaient été touchés par cette lumière unique ! Après avoir quitté ce monde pourtant rempli d’ombres lugubres; il ne restait plus rien sauf quelques pages jaunies portant encore trace vive du passage éblouissant offert par cet esprit libre… Un héritage inestimable dont on pourrait dire aujourd’hui qu’il influence toujours nos débats contemporains autour non seulement du rôle féminin mais aussi sur comment regarder notre société moderne sous un autre angle. Ainsi donc quand nous levons nos yeux vers ces nuages gris foncé chargés avantorage là-haut; nous pouvons faire vibrer nos cœurs grâce aux souvenirs laissés derrière ! Son œuvre vit toujours! Elle est célébrée pour avoir ouvert la voie aux générations futures tout en restant fidèle aux valeurs fondamentales ancrées profondément au cœur même de chaque ligne tracée: respect , amour , humanité… Peut-être sommes-nous tous liés quelque part ? Peut-être faisons-nous partie intégrante d’un grand récit interconnecté? Qui sait si ces battements incessants traversant temps espace perdurent encore? Pour sûr! La voix silencieuse mais puissante continue aujourd’hui encore juste derrière chaque page feuilletée lentement … Et maintenant alors que nous avançons résolument vers demain ; disons-le haut et fort: Que tu es là! Que ta mémoire brille tel phare éclairant voies sinueuses peuplées obscurités effrayantes! Voilà ce qu’on devrait vraiment retenir car après tout ... N’est-ce pas cela vivre pleinement ?